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Présentation

  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 13:16

Merci de faire chorus pour accroître sa diffusion

 

100 % de l’objectif fixé en moins de deux jours, c’est incroyable, formidable ! VOUS êtes formidables... et vous pouvez être sûrs, à présent, de n’être pas remboursés (mais de recevoir l’ouvrage à domicile), car La mémoire qui chante sera bien autoédité à la rentrée !

Ça n’est pas une surprise, mais quand même : si nous étions globalement confiants, nous partions dans l’inconnu avec cette formule inédite pour nous de financement participatif. Arriverions-nous au seuil minimum nécessaire pour faire exister le livre... ou pas (auquel cas les contributions versées auraient été remboursées) ? Et si oui, au bout de combien de temps ? C’est pourquoi un délai assez long de 58 jours (période estivale n’aidant pas) avait été prévu pour nous donner toutes les chances d’y parvenir.

LA MÉMOIRE QUI CHANTE… EN CHŒUR

En définitive, il nous aura fallu MOINS DE DEUX JOURS, c’est fou, puisque la souscription, mise en ligne vendredi premier juillet à 16 h environ, a atteint et même dépassé la barre fixée dimanche 3 à 15 h 29 !!! C’est « un record », paraît-il... mais il faut dire que Dieu, aussi, y a mis du sien en franchissant lui-même la  barre du record ! Alleluia ! Dieu existe, nous l’avons rencontré et Il a souscrit à La mémoire qui chante ! Précision à l’usage des incrédules – la preuve qu’Il existe bien, sinon comment le saurions-nous ? –, son petit nom est Jean-Luc.

Bon, trêve de théologie, passons à la philosophie : ce livre a pour postulat, thèse, antithèse et synthèse de partager tout simplement mais le plus largement possible notre passion commune pour la chanson francophone vivante. Alors :

1. Bonne chose de faite : grâce aux premiers souscripteurs, la sortie du livre est assurée. Son expédition postale (en France, dans les Dom-Tom, en Belgique et en Suisse, mais aussi – et déjà parmi les premières commandes – en Argentine, en Espagne, au Japon et bien sûr au Québec... en attendant le reste du monde) aura lieu comme indiqué dans mon sujet précédent aux alentours de la mi-octobre.

2. Puisque la formule est ainsi conçue et qu’il faut aller au bout du délai fixé sur le site Ulule (au terme duquel, seulement, nous sera versé le montant des contributions), loin de se démobiliser, il faut en profiter au contraire pour multiplier voire décupler, d’ici au samedi 27 août exactement, le nombre de souscriptions. Le tirage et donc la diffusion du livre en seront augmentés d’autant.

 3. Si vous n’avez pas encore souscrit et que ça vous chante, bien sûr, vous pouvez le faire tout l’été soit par Internet sur la page concernée d’Ulule (si vous réglez par carte bancaire), soit en nous adressant directement votre commande si vous êtes en France et souhaitez plutôt régler par chèque. Dans ce cas, contactez-nous à l’adresse suivante et nous vous indiquerons les modalités par retour de courriel – sachant, pour rappel, que le livre, rendu chez vous, est proposé à un tarif unique, pour tous les pays, de 30 € port compris.

4. Si vous l’avez déjà fait, vous pouvez toujours contribuer à un tirage accru de La mémoire qui chante en diffusant l’information autant que possible, notamment sur les réseaux sociaux (pages personnelles, groupes, sites et blogs dédiés à la chanson francophone et aux artistes au sommaire du livre, etc.).
MERCI !

Promesses, promesses…

Puisque j’ai annoncé sur la page Facebook de « Si ça vous chante » que « l’échanson de la chanson » vous servirait une bonne rasade de vers et de notes pour le cas où l’on parviendrait à 100 % du seuil fixé en moins de deux jours – et que vous m’avez pris au mot ! –, me voilà pris moi-même à mon propre piège ! Alors, attendez-vous dans les prochains jours et les suivants à un feuilleton chansonnier inédit. Un bonus à La mémoire qui chante, en somme, car je vais jouer les cigales en continuant de la faire chanter tout l’été, avec des anecdotes inédites vécues en compagnie de certains artistes au sommaire du livre. 

Attention, aucune ambition particulière là-dedans, simple (et modeste) façon de vous remercier pour l’accueil réservé à ce qui n’était encore qu’un projet il y a moins d’une semaine... et n’aurait sans doute jamais vu le jour sans vous.

 

Extrait du prologue, en avant-première

C’est un livre sur la vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses, comme dit la chanson. Un livre sur les choses de la vie… et de la mort aussi. Un livre, surtout, qui donne à voir la couleur des choses à travers le prisme de la chanson, de ceux qui en vivent et en meurent, dans les fastes de la célébrité ou le drame de l’anonymat. C’est le journal d’un passeur, ou plutôt « la chanson d’un échanson, au sens où celui-ci a pour vocation d’offrir le nec plus ultra de son expérience, le plus raffiné, le plus délectable dont on puisse gratifier le palais des sens, situé quelque part entre l’âme et le cœur.

Si tu aimes la chanson de son hameçon
Si tu aimes le son, le son de son âme
Elle te servira comme un échanson

Rayonnez, fleurissez, soyez des échansonnes
De rêve, d’un sourire enchantez un trépas,
Inspirez-nous des vers… mais ne les jugez pas !
 

» […] Ce livre n’est pas, ni ne se veut, une somme de notices biographiques, encore moins une approche encyclopédique de la chanson (pour cela on consultera avec bonheur et profit les collections du magazine Paroles et Musique et de la revue Chorus), mais un carnet du temps qui passe et retrace au passage, d’une chanson l’autre, de Léo Ferré à Cali ou de Leny Escudero à Olivia Ruiz, une histoire familiale marquée par la guerre d’Espagne et la Retirada ; un carnet de bord qui nous mène de l’Île Saint-Louis de Moustaki à l’Île d’Orléans de Félix Leclerc, de la mer Rouge de Monfreid et de Manset aux Marquises de Gauguin et de Jacques Brel ; un carnet de notes pour nous empêcher d’oublier Victor Jara, mutilé puis exécuté dans le grand stade de Santiago de Chile, ou Cabu et ses copains de Charlie Hebdo abattus dans leur salle de rédaction parisienne…

» C’est tout cela à la fois : un calepin que l’on feuillette pour découvrir ou retrouver des artistes hors normes, du plus francophone des chanteurs néo-zélandais, Graeme Allwright, au plus français des chanteurs espagnols, Paco Ibañez, mais aussi d’autres passeurs dont les traces ne sont pas prêtes de s’effacer : Jean-Louis Foulquier, Jean-Pierre Leloir, Marc Robine… Et puis Frédéric Dard, qui aimait tant la chanson ; Bernard Giraudeau, qui s’y était essayé, avant de “faire” écrivain de marine… Tous et toutes embarqués à mon bord, tous gens de mon pays, comme Nilda Fernandez avec qui je partage une certaine croyance en “l’organisation du hasard” que ce livre, si besoin était, pourrait du reste illustrer.

» Qui sait, même, par les connexions improbables et parfois déterminantes qu’il révèle l’air de rien, s’il n’aurait pas fait le délice d’Éluard ou de Jung ? Organisé au petit bonheur (ou chagrin) d’un désordre apparent, il jette ou plutôt laisse naturellement apparaître des passerelles, parfois étonnantes mais bien réelles, entre les êtres et les destinées ; lesquels vont jusqu’à dialoguer d’un continent à l’autre à plusieurs générations de distance. Ainsi Bernard Dimey, prince des poètes de la Butte Montmartre, infatigable résistant au travail de sape du français par le franglais, rejoignait-il la “reine de la turlute” québécoise, La Bolduc, qui, dès les années 1930 à Montréal, montait au créneau avec son franc-parler : “Je parle comme l’ancien temps / J’ai pas honte de mes vieux parents / Pourvu que j’mets pas d’anglais / J’nuis pas au bon parler français.”

» La francophonie, justement, occupe une place importante dans ces pages, tant il est vrai, comme le dit joliment Yves Duteil, que “le français n’est pas un Goncourt de circonstances” et que “sa poésie ne joue pas petit bras face aux géants culturels”. De même que les rêves, omniprésents car indispensables à l’accouchement du réel : “Où vont les rêves quand on les oublie ?” chante Michel Jonasz qui fut à la Une du premier numéro de Chorus“Tous ces désirs inassouvis qui s’amoncellent ?” Réponse : “Ils se baladent au cœur de la nuit” en espérant “qu’une mémoire ancienne / leur accorde une dernière chance”… » Une mémoire qui chante, peut-être ?

• Plus de 650 pages, grand format (152 x 240 mm) ; 87 chapitres divisés en 4 parties, plus un avant-propos, un prologue, un épilogue et des annexes ; des centaines de chanteurs (et professionnels) évoqués dont une cinquantaine « en haut de l’affiche ».

____________

NB. On nous a déjà posé plusieurs fois la question. Pour les numéros de Chorus offerts en « contreparties », comme précisé sur le site d’Ulule (sous l’intertitre « Le projet »), il suffit de nous communiquer votre choix par courriel à souscription.hidalgo@orange.fr (où l’on arrive directement en cliquant sur le lien « cette adresse », en gras et marron dans ledit projet : « En fonction de votre choix de contrepartie, merci de nous adresser un mél à cette adresse pour indiquer le ou les numéros de Chorus souhaités » ainsi que vos nom et coordonnées postales pour éviter toute erreur). Et pour accéder à la liste des numéros disponibles, il faut cliquer sur « liste » (en colonne de droite du site)… ou bien ICI.

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commentaires

S
Une fois de plus je tiens à vous féliciter. Quel dommage que je sois tombé sur ce blog aussi tard ! Toutefois, on ne sait jamais si un autre ouvrage ne verra pas le jour à l’avenir.
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