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Présentation

  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:02
Le temps de vivre
 
            
Pas simple de se remettre à écrire sur l’actualité « ordinaire » quand l’annonce de la mort d’un grand artiste que vous estimiez (énormément) et connaissiez (personnellement) depuis plus de quarante ans vous frappe brusquement… Mais le spectacle continue, dit-on, c’est la loi du genre ou, plus exactement, la loi de la vie. « Il » le disait lui-même : si nous avons toute la mort pour nous reposer, nous avons toute la vie pour nous amuser… et travailler. On trouvera donc dans mon prochain sujet, bien qu’avec quelques semaines de « retard » sur l’événement (et mon intention initiale), ce qu’il faut retenir de la récente édition d’un festival qui avait justement accueilli l’artiste évoqué ici en invité d’honneur de la sixième, en 1991. En attendant, voici un petit arrêt (bucolique) sur image, tout ce qu’il y a de plus facultatif… Si ça vous chante, quoi !
 
arbre
  
Il n’est pas inutile, en effet, d’apporter (ou plutôt de rappeler) quelques précisions sur les tenants et aboutissants de ce blog que vous nous faites le plaisir d’accompagner, toujours très nombreux (bien qu’un peu trop silencieusement à notre goût), depuis sa création en novembre 2009. Si, à l’origine, l’un de ses objectifs était de tenter – aussi peu que ce soit – de combler le vide laissé par la disparition brutale de Chorus (dans l’espoir aussi, non dissimulé, d’une renaissance de cette revue), avec le temps, si tout ne s’en va pas forcément, les choses évoluent. Inéluctablement. Et il faut alors tourner la page…
  
 
Mais d’abord se rendre à l’évidence, accepter l’impossibilité (physique, déjà ; d’organisation, ensuite ; de polyvalence artistique, enfin) pour un homme seul, fût-il l’ex-capitaine du navire, d’être aussi performant qu’un équipage au complet de matelots, tous aussi compétents les uns que les autres et – vertu indispensable à la pérennité et à la crédibilité de toute entreprise – aux capacités et sensibilités complémentaires. Comme une équipe de foot, pour filer une autre métaphore, composée de joueurs d’un niveau semblable mais aux caractéristiques différentes, chacun jouant son rôle spécifique, du gardien à l’avant-centre en passant par les défenseurs, les milieux de terrain et les ailiers. Un équipage d’une vingtaine de journalistes professionnels (de quoi monter deux équipes de foot !) répartis partout dans l’espace francophone et souvent à des postes-clés d’observation.
    
 
Croyez-moi sur parole, car ce n’est pas de la littérature : malgré les jeteurs de sort qui ont fini par avoir raison du « navire amiral » de la chanson francophone, peut-être parce qu’il tenait fermement son cap, qu’il se refusait à virer de bord, « son capitaine et ses mat’lots / N’étaient pas des enfants d’salauds / Mais des amis franco de port / Des copains d’abord… » Belle équipe et belle époque épique ! Mais après ? Après avoir tourné la page, après quelque quarante ans d’exercice du métier de journaliste (et la création, successivement, d’un quotidien, d’un hebdomadaire, d’un mensuel et d’un trimestriel) et vingt-cinq ans d’édition de livres sur la chanson, que pouvais-je continuer d’apporter moi-même, désormais sur le Net, à défaut de l’équivalent d’une revue de 196 pages explorant le patrimoine, l’actualité et le devenir de la chanson du monde francophone ?
 
En fait, cela s’est dessiné tout seul ou presque, peu à peu, en écrivant par exemple sur Alain Bashung, Guy Béart, Georges Brassens, Cali, Jean Ferrat, Léo Ferré, Paco Ibañez, Lhasa et Mano Solo, Anne Sylvestre, Charles Trenet, mais surtout depuis ma lettre ouverte à Claude Nougaro, mon hommage à San-Antonio (« fait chorus »…) et ma trilogie sur Allain Leprest ; jusqu’à Leny Escudero, plus récemment, et bien sûr Georges Moustaki. En décidant de livrer, à propos d’événements d’actualité touchant à la chanson (dont hélas trop de disparitions), des souvenirs voire des confidences, un témoignage en tout cas que personne d’autre ne puisse apporter à notre place, s’agissant de pans de vie vécus en commun avec l’artiste concerné, et seulement avec lui, et lui seulement avec nous – ou via nos journaux de chanson Paroles et Musique et Chorus dans les décennies 1980, 1990 et 2000.
   
 
Si notre désir initial en prenant le risque de créer le mensuel Paroles et Musique (décision prise par « Mauricette et Fredo » à l’époque PM6où Gilbert Laffaille chantait Le Président et l’Éléphant… et que nous vivions encore en Afrique) était seulement de partager le plus largement possible notre passion de la chanson francophone, dont une bonne part de la création, alors, était occultée par les grands médias (rien de nouveau sous le soleil, n’est-ce pas ?), très vite les circonstances de la vie nous ont fait en devenir des acteurs et plus seulement des observateurs. Des chanteurs ont pu retrouver le chemin des studios, des producteurs ont réédité de grands albums oubliés, des concerts ont été organisés, des festivals se sont créés, des tournées se sont montées (rappelez-vous, pour les plus anciens de nos lecteurs, la « campagne » africaine de Nougaro – en trio avec Lassus, Michelot et Vander – dont nous fûmes partenaires et les seuls témoins objectifs, un mois durant, et qui allait déclencher toute la suite « nougayorquesque »)…
 
Nougaro-Abidjan.jpg
           
Autant de réalisations, concrètes, qui n’auraient jamais eu lieu sans Paroles et Musique puis Chorus agissant comme un lien tendu entre toutes les parties composantes de la chanson,Chorus60.jpg comme ce fil enchanté dont parle Souchon, ce « joli fil entre nos cœurs passé ». Un Fil, soit dit entre parenthèses, qui figurait dans C’est déjà ça (à côté notamment de Foule sentimentale…), classé en première position (par l’équipe précitée) de tous les albums de chanson parus dans l’espace francophone entre le premier et le soixantième numéro de Chorus (été 2007), lequel marquait les quinze ans de nos « Cahiers de la chanson ». Quand nous lui apprîmes la nouvelle, l’intéressé en fut aussi ému que surpris : « Je suis touché, vraiment touché… Parce que j’apprécie beaucoup le jugement des gens qui connaissent bien la chanson, qui l’aiment profondément, qui vivent en écoutant tout le temps des chansons, en y trouvant du plaisir. […] Vraiment, vous faites un boulot formidable, je suis épaté et je veux qu’on le sache. Comme je tiens à dire, c’est important car c’est la vérité, que chaque fois que je vais dans les médias, Chorus est présent ; c’est une véritable bible pour tous les médias. »  
 
Souchon-Fred.jpg 
              
Fin de la parenthèse et du flash-back. Retour au présent pour mieux préparer le futur, certains visiteurs de Si ça vous chante nous ayant récemment interpellés – pour ne pas dire enguirlandés – parce que nous n’avions pas présenté tel ou tel album, annoncé tel ou tel spectacle, rendu compte de tel ou tel festival, prévenu de telle ou telle disparition… Qu’on me permette donc de remettre quelques points sur les i, puisque cela semble nécessaire sur le Net, tellement plus volatile – et moins efficace – qu’un journal de référence (même si la toile permet d’ajouter du son et de l’image animée – ce qui n’est finalement pas un progrès révolutionnaire : dans les années 80, les abonnés de Paroles et Musique ne recevaient-il pas déjà des cassettes, labellisées « Chanson vivante », qui leur faisaient découvrir les découvertes mensuelles du magazine ?) : 1. Si ça vous chante n’est pas un organe de service public financé par la collectivité nationale ; 2. Si ça vous chante n’a pas vocation à couvrir toute l’actualité de la chanson francophone ; 3. Si ça vous chante n’a jamais prétendu jouer un rôle encyclopédique. Et on n’est pas là – ni lecteurs ni blogueur – pour se faire engueuler, pas vrai Boris ?!
  
            
D’ailleurs, ces interrogations, sur la nécessité – dans l’absolu – de continuer à promouvoir le meilleur de la création contemporaine de l’espace francophone (Afrique, Antilles et océan Indien inclus), sur disque et sur scène, comme le faisait Chorus, je me les étais posées moi-même, ne constatant que trop le désarroi des jeunes artistes en particulier (de la découverte desquels Chorus s’était précisément fait une spécialité), en manque croissant de débouchés médiatiques et d’avis professionnels pertinents. Et j’y avais apporté des éléments de réponse dans un sujet spécifique, « Le jardin extraordinaire » (à lire ou à relire ici), où j’annonçais en parallèle la création d’un groupe ouvert « à tous les artistes, professionnels et amateurs éclairés de la chanson vivante », sur un réseau social, associé au blog et sous-titré « La maison de la chanson vivante ».
 
maison-chanson-vivante.jpg
   
Après la disparition de Chorus/Les Cahiers de la chanson pour la presse et de Pollen/Les Copains d’abord de Jean-Louis Foulquier pour la radio, les espaces d’information sur la chanson et d’exposition des artistes ne cessant de se réduire comme peau de chagrin (au point, à présent, d’amputer massivement l’audiovisuel public : on annonce pour la saison prochaine la non reconduction de Taratata, Chabada, CD’aujourd’hui, Sous les étoiles exactement, Le Pont des artistes…), guitare.jpg il paraissait pour le moins nécessaire d’ouvrir (et d’inciter à l’ouverture) de nouvelles portes, fussent-elles seulement virtuelles, de nouveaux espaces de liberté.    
 
Tel est le cas, depuis, de ce groupe qui fonctionne en toute autonomie comme une auberge (espagnole) de la chanson (francophone), où chacun de ses pensionnaires apporte et vient chercher ce qui l’intéresse (annonces de concerts et de festivals, sorties de disques et de livres, disparitions passées inaperçues… comme récemment celles de Michel Tonnerre et de Castelhémis), et tous ensemble de le commenter, de dialoguer, d’échanger en permanence (avec des vidéos en illustration, des liens vers des articles de presse, d’autres sites, blogs ou groupes dignes d’intérêt, etc.). Résultat : c’est souvent là qu’il faut se rendre pour obtenir l’information au quotidien, qu’il s’agisse du passage d’un chanteur dans les médias, de la diffusion d’un documentaire ou d’une émission spéciale sur la chanson, de la tenue d’une manifestation comme, par exemple, les « États généreux de la musique » qui auront lieu à Bruxelles le 21 juin prochain... À ce jour, « Si ça vous chante » (le groupe) compte quelque mille huit cents inscrits.
   
Bar.jpg
            
Pour sa part, Si ça vous chante (le blog) se propose tout simplement d’apporter, de loin en loin – quand l’actualité s’y prête (pour ne pas verser dans un recueil gratuit de souvenirs) –, un témoignage inédit sur le monde de la chanson francophone. Dans l’espoir, bien sûr, d’apporter un plus à la mémoire collective, à la découverte ou la redécouverte d’un artiste que nous avons eu la chance de fréquenter de près et non pas seulement à titre professionnel. Et sans rien s’interdire pour autant, ni d’aller réaliser un reportage hors du commun à l’autre bout du monde (comme nous l’avons fait en partant sur les traces de Jacques Brel),mineur ni de faire part d’une rencontre inattendue, ni de présenter un album, un livre ou un spectacle (cf. L’Affaire Brassens dans le sujet précédent) que nous avons apprécié.
              
Toutes ces précisions paraîtront superflues à certains (tant mieux). À d’autres, cela permettra de ne pas attendre de ce blog plus qu’il ne peut en apporter – et en aucun cas la couverture de l’actualité. Il y a maintenant d’autres blogs et sites pour cela et il y a le groupe associé à celui-ci dont la devise pourrait être : aide-toi et le ciel t’aidera. Pendant trente ans, nous immergeant dans la mine du verbe pour illustrer au mieux « l’art mineur », nous avons tenté le pari non pas de l’exhaustivité (qui pourrait y prétendre ?!) mais d’offrir en partage la fine fleur de la création francophone ; et pendant ces trois décennies nous sommes restés assujettis – à creuser encore et encore et toujours plus profond – aux drastiques « dead lines » (les contraintes de parution à date fixe), de la conception de chaque numéro jusqu’au dernier bon à tirer. Au fond de la mine ou sur le pont, quoi qu’il arrive et trop souvent exposés aux coups de grisou ou voguant contre vents et marées... Alors, aujourd’hui, sans renoncer à rien et surtout pas à continuer de défendre et d’illustrer la chanson – qui court encore dans les rues, « longtemps, longtemps, longtemps / après que les poètes ont disparu » –, après le temps de faire Chorus, il est quand même venu, le temps de vivre…
   
             
Pas plus que ce blog n’est obligatoire ni encore moins à péage – parbleu, ici tout est facultatif, même si ça m’enchante de savoir que ça vous chante (en très grand nombre) de rester à l’écoute –, il ne saurait davantage répondre aux exigences (et encore moins céder aux injonctions) des inévitables grincheux égocentriques de naissance ou de profession, qui ont l’art de passer leur vie à côté de la plaque. Je le répète : libre à chacun d’emprunter et d’apprécier ou pas nos chemins buissonniers, c’est seulement Si ça vous chante ; mais, tout mineur de fond et de mots que l’on soit et que l’on reste au service de la collectivité, ici c’est aussi et d’abord si ça me chante.
    
   
NB. Un grand merci à Michel Bridenne pour ses dessins, ainsi qu'à Francis Vernhet pour ses photos, qui ont accompagné Chorus de bout en bout et dont la fidélité n'a d'égale que le talent. Fidèles, ils sont restés fidèles, comme le chante à quelque chose près Charles Trenet, fidèles « à des riens qui pour moi font un tout »
 
      
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commentaires

G
Bonjour à toi, cher Fred,<br /> <br /> Il m'est toujours plaisant de retrouver sous le glissant de tes mots ta passion intacte pour la chanson et en même temps la mémoire du travail immense que toute ton équipe a produit pour assurer la<br /> transmission des chansons et de leurs auteurs.<br /> La fin de Chorus fut un désastre, un peu comblé, il est vrai, par ton blog qui continue dans le même esprit à aligner mois par mois les instants forts de la chanson.<br /> Les bouquins sur Léo Ferré occupent les librairies de toutes les villes de ce pays voisin qui est le mien. Tiens. J'en profite pour rendre un petit hommage à Eddie Defacq qui vient de nous quitter.<br /> Tu connais? Il avait sorti de bonnes chansons entre 65 et 75, sans écho en France. Il était de la génération des fortes têtes de la chanson à voix de chez nous, aux côtés des Louka, Hustin,<br /> Zeghers...<br /> Je suis tout ému parce qu'au cours de l'enquête menée pour la composition de mon dernier livre (qui vient de sortir!) Eddie m'avait donné quelques détails sur le Bruxelles des petits lieux des<br /> années 50. Voilà. Je continue à te lire bien sûr. Je continue à ferrer Léo même s'il ne fait pas partie de mes préférés. Ta plume m'ouvre les yeux...<br /> Amitiés,<br /> <br /> <br /> <br /> Guy (Delhasse), très modeste collaborateur à Chorus et désormais auteur de "Histoire des petits lieux à chansons en Belgique" aux éditions l'Harmattan, à Paris, collection "cabaret".
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F
<br /> <br /> <br /> Merci de cette réaction, cher Guy, qui me fait plaisir. Et très heureux d'apprendre la sortie de ton nouveau livre. Connaissant ta passion et ta compétence, je suis sûr qu'il va combler un vide<br /> au "Plat Pays" et qu'il servira d'outil à bien des amateurs (et professionnels) de chanson.<br /> <br /> Et non, pour répondre à ta question, désolé mais je ne connaissais pas Eddie Defacq. <br /> <br /> <br /> <br />
R
Tout d'abord bonjour et je vais donc rajouter mon grain de sel.<br /> <br /> S’il est vrai que j'apprécie beaucoup ton blog (comme dirait un certain, je dis TU à tous ceux que j'aime), il n'en est pas moins vrai que je ne laisse pas de commentaire ; peut-être par timidité,<br /> ça m'étonne de moi d'ailleurs, mais aussi, même si je suis accro a la chanson française, parce que je n'ai pas assez de connaissances pour pouvoir débattre en profondeur.<br /> Alors, si ça peut être utile à ton moral, eh bien, désormais, j'en laisserai !<br /> Mais surtout, continue à nous enchanter. J'étais une lectrice de Paroles et Musique, et aussi de Chorus. Il faut des gens comme toi pour que survive tout ça.
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V
Bravo pour les dessins - en particulier celui tout en bas de l.article ..- qui savent si bien illustrer vos propos avec humour et tendresse !
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A
Merci, c'est beaucoup d'honneur; j'en suis très touchée
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F
<br /> <br /> Non, Annie, c'est juste la vérité. En étant là, à l'écoute, et surtout en vous manifestant régulièrement (sinon, j'ai l'impression d'écrire dans le vide...), vous me<br /> donnez la force de continuer. Je l'ai déjà dit : du temps de Chorus, les centaines de lettres que nous recevions chaque trimestre, commentant le numéro paru, étaient pour nous la<br /> meilleure des incitations à poursuivre.<br /> <br /> <br /> <br />
A
EXCELLENT !!<br /> <br /> Il est nécessaire de mettre les pendules à l'heure de temps en temps.<br /> Toutes celles et ceux qui comme moi, vous lisent régulièrement, imaginent facilement le travail que cela représente et le temps qu'il faut y passer, grâce à votre chère PASSION ( avec votre chère<br /> et tendre) que vous nous faites partager. Combien de fois vous ai-je remercié pour tout ce que j'ai découvert et apprécié ? Je ne sais plus, mais je ne m'en lasse pas. MERCI XXXXXXXXX
Répondre
F
<br /> <br /> Si cela vous permet de savoir que je suis sensible à votre fidélité, Annie, sachez que c'est toujours en pensant à certaines personnes précises que j'écris. Comme<br /> une lettre que j'adresserais à des amis, plutôt que d'écrire dans le vague et de lancer mes mots comme une bouteille à la mer, dans le grand océan virtuel de la toile mondiale... et ces<br /> amis-là, c'est sûr, vous en faites partie.<br /> <br /> <br /> <br />