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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:22

Vendanges d’automne (7)

 

Au début de ces vendanges automnales censées présenter les meilleurs produits du terroir francophone, j’annonçai d’emblée – à l’impossible nul n’étant tenu – que l’importance quantitative de ces millésimes 2010 (fruit sélectif de mes récoltes d’œnologue chansonnier qui se fait un devoir – et un plaisir – de considérer tous les arômes, tous les bouquets et saveurs du moment) allait m’obliger à me restreindre à l’information la plus élémentaire. Quitte à laisser faire au lecteur le reste du chemin. Et puis, chassez le naturel, il revient au galop : je n’ai pu m’empêcher de goûter longuement à chaque cru soumis à votre appréciation…

 

Le problème, c’est que ma hotte de vendangeur est toujours aussi pleine. Et que j’ai de plus en plus l’impression (tel Le Trou dans le seau chanté par Guy Béart et Dominique Grange, cf. le premier chapitre de ces « Vendanges d’automne ») que si je ne m’en tiens pas rigoureusement à ce « florilège informatif » dont je parlais au début de la saison, nombre de bons voire d’excellents crus nous (vous) passeront sous le nez… comme ça n’est déjà que trop le cas par ailleurs. Je vais donc me faire violence (vraiment ! tant je continue de prendre du plaisir à la découverte de nouveaux crus comme à la dégustation du dernier millésime d’une appellation d’origine contrôlée) et me limiter à l’info brute de scan (au moût ?), lien à l’appui en guise d’invitation au voyage ; pour aller, désormais au grand galop.

« Au grand galop »… Moi, vous me connaissez, réservé de nature mais (parfois) grand bavard en compagnie d’amis et de compagnons de partage – ce qui est le cas des lecteurs et lectrices de ce blog qui manifestent par leur nombre et leur assiduité la même chansono-dépendance que moi. Lancez un nom, un titre, un lieu voire une date et aussitôt des souvenirs jaillissent et me submergent d’émotion renouvelée. En l’occurrence – excusez la digression, mais c’est le prix à payer pour obtenir votre dose quotidienne ! – le souvenir du jour où j’ai entendu chanter « Au grand galop », pardon : A galopar, pour la première fois en public…

 

 

Oui, je sais, ça n’est pas de la chanson française. Et alors ? C’est un monument de la chanson mondiale ! Et pour une « première fois », c’était une sacrée première ! La première fois que j’allais voir Paco Ibañez en concert. La première fois que « l’homme en noir » (comme l’appelait Marc Robine qui lui dédia une chanson en 1997) passait à l’Olympia. Un jour unique, dans tous les sens du terme. Le 2 décembre 1969. Ce passage, rappelle Marc Legras dans la « Rencontre » de Chorus (n° 26, hiver 98-99) consacrée à Paco, « atteint des sommets d’émotion. La salle archicomble, le chanteur fait monter une centaine de spectateurs sur scène, autour de lui, de sa guitare et de son verre d’eau. La foule scande “Pa-co ! Pa-co !” entre chaque chanson. Présent ce soir-là, le compositeur Jean Wiener dira son étonnement : “Qui eût imaginé qu’une foule invraisemblable allait envahir l’Olympia et ses abords… Tout cela pour ce grand garçon simple, détendu, qui – après qu’on l’eut accueilli avec une chaleur telle que je ne me rappelle en avoir enregistré de semblable qu’en l’honneur de Toscanini, de Chaplin ou de Lindbergh – se mit à chanter, accompagné de sa seule guitare”… »

Toscanini, Chaplin, Lindbergh… Ça se passe de commentaires. Heureusement qu’il y a eu de « grands » témoins comme Monsieur Wiener pour rendre compte de l’événement. Et confirmer son importance exceptionnelle. Pour la mémoire, pour l’Histoire. J’y étais, je témoigne aussi de ce moment prodigieux (dont il reste la trace audio dans un double album – cf. l’extrait ci-dessus, avec intro parlée de l’artiste – illustré par Jean-Pierre Leloir… qui, quelque douze ou treize ans plus tard, allait devenir le photographe de Paroles et Musique – quand je dis qu’il n’y a pas de hasard…). Pour l’étudiant que j’étais alors, ce fut « le » moment à jamais inoubliable (la preuve !) de ma vie de simple amateur de chanson ; voire, rétrospectivement, de toute ma vie de passeur, d’armateur de poésie chargée musicalement de futur.

 

pacoOlympia.jpg

 

Depuis, j’en ai vécu plein d’autres, de grands moments, en public ou en privé. En compagnie de plein de « grands », célèbres ou méconnus, français, européens, québécois et africains. Mais de l’intensité émotionnelle de celui-ci, peut-être pas. Et à coup sûr jamais avec une chanson comme A galopar, qui fit frémir et vibrer l’assistance en chœur. Tant de beauté et de signifiance à la fois en une aussi « petite » chanson (1’42 en studio), qui devint – sans l’avoir cherché – l’hymne antifranquiste et antifasciste par excellence (avant, bien avant L’Estaca de Lluís Llach, qu’on trouvera par ailleurs dans ce blog : voir « Mille cœurs debout »).

Mais une fois cet aspect idéologique évacué, contrairement à tant de chansons engagées, « à dégager » (comme disait Nougaro) une fois le but atteint, A galopar reste un sommet de l’art poétique et musical. Mélodie de Paco Ibañez, bien sûr – qui a fait avec les grands poètes hispaniques ce que Ferrat fit avec la poésie d’Aragon : une relecture personnelle pour en tirer de vraies chansons –, et texte de Rafael Alberti : « Las tierras, las tierras, las tierras de España / Las grandes, las solas, desiertas llanuras / Galopa, caballo cuatralbo / […] Galopa, jinete del pueblo / Que la tierra est tuya / A galopar, a galopar / Hasta enterrarlos en el mar » (Les terres, les terres, les terres d’Espagne / Immenses et rases, étendues désertes / Galope, cheval balzan / Galope, cavalier du peuple / Car la terre est tienne / Au grand galop, au grand galop / Jusqu’à les enfouir dans la mer…). Un hymne à l’homme en fait, de fraternité et de résistance à l’oppression sous toutes ses formes, annonçant d’une certaine manière la fameuse Foule sentimentale d’Alain Souchon.

 

pacoGalopar.jpg

 

Bien des années après, quand j’ai dit à Paco que j’avais été des quelque 2500 privilégiés qui s’entassaient à l’Olympia ce soir-là, il ne voulut pas me croire, tout d’abord ironique : « Ça n’est pas possible, tu n’es pas aussi vieux ! » Mais il dut se rendre à l’évidence et accepter que l’âge de mes artères ne soit plus celui que j’ai pour toujours dans la tête et dans le cœur. Cette digression aussi, et surtout, pour dire que la chanson, quand elle est réussie, n’a besoin de rien d’autre qu’une voix et un instrument pour faire naître l’émotion. Ensuite, on peut toujours l’enrober de tous les arrangements que l’on veut. Mais si la chanson est ratée, ceux-ci ne joueront jamais qu’un rôle de cache-misère. La preuve, quand Paco Ibañez a repris A galopar en octobre 2002, toujours seul à la guitare, dans l’immense Palau de la Musica de Barcelone (archicomble évidemment), l’émotion restait palpable comme le laisse voir la vidéo tournée à cette ocasion (il existe un DVD complet du concert). Ou ce compte rendu de M. Jurado publié dans El Pais, le quotidien espagnol de référence :

« Émotion. C’est, probablement, la parole la plus adéquate pour décrire l’ambiance que l’on vivait au Palau dans les minutes qui précédaient le début du concert de Paco Ibañez. Une émotion contenue qui poussait pour s’extérioriser et qui éclata au moment même où s’éteignirent les lumières de la salle : une ovation terrible, chaleureuse, emplissant le lieu tout entier, alors que Paco n’était même pas encore arrivé sur scène. Quand il apparut, guitare à la main et vêtu de noir comme à son habitude, l’ovation se transforma en clameur. […] Sa performance sonna avec la même fraîcheur qu’une première fois, ou peut-être serait-il plus juste de dire : avec la fraîcheur de retrouvailles nécessaires avec une sensibilité en voie d’extinction. Et la poésie avec des majuscules, celle que l’on cloue comme des poignards affilés, redevint une arme chargée de présent. » L’émotion… Qu’en disait Jehan Jonas, déjà ? Ce « mot-clef de l’artiste »

   

 

Dans la liste qui suit (et reprend l’ordre alphabétique à la rangée L), plein de belles chansons, où les paroles, la musique et la voix s’épousent pour le meilleur. D’autres ont besoin de mûrir, de se bonifier encore, les raisins sont parfois un peu verts, dirait l’excellent (et trop oublié) Jean-Christophe Averty. Mais globalement, vous pouvez vous balader en toute confiance dans ces vignobles. Quels que soient votre terroir de prédilection et le sang de la terre que vous préférez, blanc, rouge ou rosé, vous y trouverez votre compte. Mais cela demande un minimum d’efforts. Il faut savoir prendre le temps de descendre au fond de la cave... À vous de voir (et d’écouter) maintenant, avec cette nouvelle grappe que je vous tends en toute amitié. Un deuxième (voire un troisième volet) après celui-ci clôturera ces vendanges alphabétiques d’automne… dont je me réserve néanmoins sinon la primeur du moins la possibilité de vous faire goûter, ensuite (si ça vous chante ?), quelques échantillons complémentaires aux caractéristiques bien particulières. Mais n’allons pas plus vite que la musique : quand le vin est tiré, il faut le boire !  

• BASTIEN LALLEMANT : Le Verger ; CD-livre 12 titres + 1 en vidéo live et album photos, 39’15. Après Les Premiers Instants (2003) et Les Érotiques (2005), ce troisième album réalisé par Albin de la Simone et Bertrand Belin, « inspiré par le roman noir, est un recueil de chansons écrites à la manière de nouvelles. Bastien (ex-ACI du groupe Les Joueurs de biques, 3 albums) creuse le sillon d’une chanson à la fois littéraire et picturale, presque figurative, où s’affirme son goût pour la fiction et les contes cruels ». Autoproduit, L’Autre Distribution (site de l’artiste).

• ROBIN LEDUC : Hors-pistes ; 11 titres, 39’20. Premier album. « Deux personnes m’ont vraiment marqué, qui m’ont donné le plaisir d’écrire dans ma langue : Dominique A, qui m’a permis de faire le pont entre une inspiration pop-rock indé que j’aimais et l’écriture en français. Et JP Nataf, dont l’album Plus de sucre a été une révélation, un disque que j’ai énormément écouté. Il y a eu aussi Jacques Higelin, Mathieu Boogaerts, Dick Annegarn, Serge Gainsbourg, Alain Souchon, Léo Ferré et bien d’autres. » Prod. Tôt Ou Tard/VF Musiques, distr. Wagram (site du label).

• LYNDA LEMAY : Blessée ; 19 plages, 72’47. Album en public, mais composé essentiellement de titres inédits (13 sur 18, les reprises étant Les Mûres, Gros colons, gros blaireaux, Un golfeur, Une mère et Un verre de n’importe quoi). Vingt ans de répertoire et une nouvelle tournée française (plus quelques dates en Belgique et en Suisse) à partir du 4 novembre (Metz) qui passera par Paris au début 2011. Un jour, je raconterai notre rencontre à l’inauguration de la Maison de la Chanson de Québec, en 1994, et les suites heureuses qui en découlèrent pour Lynda en France… Prod. Warner Music Canada, distr. Warner France (site de l’artiste)

 • LOUISE : Chante Léo Ferré – Salut l’artiste ; 12 titres, 38’32. Pas une débutante, ça c’est sûr, ce qui en fait une interprète d’expérience, ici au service de Léo à qui elle consacre un joli hommage en chanson, Salut l’artiste. « Une sensibilité dans l’interprétation, écrit Mathieu Ferré, et dans le respect des musiques. Imbibée d’une couleur un peu jazz très agréable. Surtout quand on sait que souvent les interprètes tendent à métamorphoser une chanson par des arrangements improbables. » Claisse Production, autodistribution : 9 rue de la Haie d’Aumet, La Sogne, 27240 Thomer la Sogne (site de l’artiste).

• MACADAM BAZAR : Na Mbeni la… ; 13 titres, 41’48. Six musiciens, une douzaine d’instruments, six origines non contrôlées, France, Europe de l’Est, Amérique latine, Afrique « qui se mélangent et s’apprivoisent au sein d’une musique inévitablement métissée. » Ô joie, ces compagnons de route de la Rue Kétanou, Sinsémilia et autres Hurlements de Léo, reprennent en dernier titre La Fin du bal, formidable chanson de Vladimir Vissotsky (« Pourquoi ? J’voudrais savoir pourquoi / Pourquoi ? / Elle vient trop tôt la fin du bal / C’est les oiseaux, jamais les balles / Qu’on arrête en plein vol »)… sans hélas créditer son auteur, tout au plus (et en lettres des plus minuscules !) Maxime Le Forestier qui l’adapta en français. L’occasion en tout cas de réécouter ici, également en VF, la version de « Volodia », comme l’appelait son épouse Marina Vlady (voir « Paris-Moscou »). Art’Maniak’s Production, autodistribution (site du groupe).

• YVAN MARC : À bout de bras ; 12 titres, 39’48. Quatrième album déjà pour ce finaliste 2009 du Prix Adami-Bruno Coquatrix. « Une poésie légère et douce avec des influences sérieusement électriques dans le sillage de la pop anglo-saxonne ». Autoproduction, Anticraft distribution (site de l’artiste).

quichote_3.jpg• FLORENT MARCHET : Courchevel ; 11 titres, 34’33. Comme Benoît Dorémus était de la famille Renaud, Florent Marchet était de la famille Souchon. Comme Benoît, Florent s’émancipe ici de son influence majeure. Après Gargilesse (2004), Rio Baril (2007) et Frère mal (2008), il franchit indéniablement un cap tout en confirmant « son goût pour le romanesque et les plongées dans les provinces françaises qui lui sont chères. Onze cartes postales pop, de vrais instantanés comme autant d’invitations au voyage : des pistes de ski à l’île de Ré, en passant par la plage de Narbonne ou encore Roissy (en duo avec Jane Birkin). Ce faisant il livre une véritable galerie de portraits. Musicalement, un recueil de pop lumineux où les orgues se mêlent aussi bien au piano de prédilection qu’aux cordes folk et aux programmations singulières, non sans laisser une juste place aux cuivres. » Un « Quichotte » de Si ça vous chante. Prod. et distr. Pias (site de l’artiste).

• MARIE AMÉLIE : Dans un vertige ; 12 titres, 42’07. Un premier album parfaitement réalisé et au charme certain, à l’image de cette jeune femme (Seigner de son patronyme), qui écrit en collaboration la plupart des chansons mais a le bon goût, quand elle choisit d’être uniquement interprète, de faire appel à Pierre Lapointe, L’Éternel infidèle. Prod. My Major Company (avec 1371 producteurs !), distr. Warner (site de l’artiste).

• MARIE TOUT COURT : Assise sur le bord ; 12 titres, 41’05. Née à Beaucourt (Territoire de Belfort) et connue au départ sous le nom de « Marie et ses Beaux Courtois » (un album en 2003, Vas-y comme j’te pousse !), Marie Renaud – alias Marie Tout Court, désormais – délivre une chanson subtilement métissée dans la forme. « Entre folk, influences traditionnelles et parfois énergie rock, le charme agit dans l’immédiat, mais à l’instar de grands crus, les chansons de Marie continuent de libérer saveurs et arômes longtemps après la toute première dégustation. » Ajoutez-y une pincée d’impertinence et d’espièglerie, un timbre de voix souriant et des plus sympathique (auquel s’associe, le temps d’une chanson, celui de Thomas Pitiot : cela situe bien la famille d’esprit), et vous comprendrez que ce nouveau nom, Marie Tout Court, en dit plus long qu’il n’y paraît. Paulette la Prod. L’Autre Distribution (site de l’artiste).

• FABRICE MAUSS : Minuit passé ; 10 titres, 27’49. On l’avait découvert, timide à la ville et extraverti à la scène, au festival de Risoul (voir « Étoiles des neiges » sur ce blog). Deux albums en groupe sous le nom générique de Mauss (dont un succès en 2007, Je recherche, en duo avec Charlie), et voici un premier album d’auteur-compositeur. Un peu bref peut-être, la durée d’un 33 tours, mais à la réalisation musicale superbe : orchestrations pléthoriques mais utilisées à bon escient, tout en finesse, à l’instar de son chant. À 32 ans en 2010, le jeune homme a du caractère et un style. Pas étonnant qu’il se soit rapproché de l’équipe de Tôt ou Tard. Prod. Guess What !/VF Musiques, distr. Warner (site de l’artiste).

• CLAUDIA MEYER : Fuego – Au fil des langues et des pays ; 14 titres, 47’37. On a commencé ce sujet en espagnol, on le conclut de même avec Claudia Meyer, chanteuse française aux racines métissées (elle est née au Maroc), qui sort un second album (le premier remonte à 2006) dans la langue de Cervantès. Revisitant de grands succès internationaux comme My Lady d’Arbanville de Cat Stevens ou des chansons du répertoire de Mercedes Sosa, on trouve aussi à son générique les Brésiliens Vinicius de Moraes et Tom Jobim, l’Argentin Atahualpa Yupanqui… ainsi que Claudia Meyer pour quatre titres. À signaler d’autre part un duo de feu (Fuego, en espagnol) et en VF cette fois avec Yves Jamait. Et plein de belles pointures aux guitares, accordéon, percussions… Kobbiprod Productions, distr. Mosaic Music (site de l’artiste).

(À SUIVRE)

 

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commentaires

G
Revu ce soir son récital de Sète sur Mezzo. Existe-t-il-il un DVD de ce récital ou d'un autre?
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F
Bonjour Jean-Paul,<br /> Il existe un très beau livre accompagné d'un DVD en public, "Paco Ibañez en concierto" (enregistré au Palau de la Musica de Barcelone). Vous trouverez tous les titres du DVD sur ce lien qui renvoie à son site officiel :<br /> http://www.aflordetiempo.com/TPV9/boutiqueFr.php<br /> .
C
<br /> Partage…<br /> Je viens de recevoir le récent CD d'une chanteuse québécoise que je trouve remarquable. Elle s'appelle Sylvie Royer et le titre de son album "acte 2 : J'irai". Encore sous le charme... Peut-être<br /> que cette talentueuse arrivera jusqu'à tes oreilles...<br /> Amicalement<br /> Christian Landrain<br /> <br /> <br />
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P
<br /> "Tant de coeurs brûlés ici-bas déambulent, abandonnant leur devenir à l'oeuvre du hasard<br /> et la détresse imprime, en lettres majuscules, un même cri d'amour au fond de leur regard"<br /> Pardonnez-moi de mon audace de vous confier mes mots (extrait d'un de mes poèmes) que je ressors de me tiroirs en découvrant, avec bonheur, votre blog... et les artistes que j'aime. j'ai grandi<br /> avec vous, avec "paroles et musique"... Chorus...<br /> J'aimerais bien que mes mots vivent, en musique... Pourquoi pas ? Alors j'envoie une bouteille à la mer, via votre blog... Merci encore pour tout. Patricia<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Paco Ibanez, et ce double disque de son passage à l'Olympia en 1969 : quel choc ça a été lorsque je l'ai découvert. Je ne connaissais pas la langue espagnole à l'époque. Je l'ai trouvée<br /> magnifique... Ces très belles chansons, je me les suis fait transcrire, je les ai chantées. J'ai aimé la passion, la sensibilité de Paco. Ses chansons m'ont aussi donné envie de connaître l'Espagne<br /> et l'histoire des Républicains.<br /> <br /> Merci de me permettre de revivre cela. J'ai toujours ce disque... Un témoignage précieux. Je n'étais pas à l'Olympia ce jour-là (trop jeune et vivant en province), mais j'ai eu plus tard l'occasion<br /> d'assister à un concert de Paco Ibanez à Genève... Beaucoup d'émotion !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Merci Fred, que d'émotion à réécouter Paco chanter A Galopar. Me voici transporteée en 1974 ? 1975 ? ou bien 1976.. J'étais collégienne ou déjà lycéenne, notre professeur d'espagnol nous a fait<br /> écouter A Galopar, un grand moment, une découverte, quelle magnifique voix et quelle magnifique chanson que nous avons bien sûr étudiée.<br /> Encore merci, pour tous ces moments de bonheur que vous nous faites partager. C'est toujours avec beaucoup de joie et d'impatience que j'ouvre les mails "Fred Hidalgo". Votre blog est une mine de<br /> pépites dont je me délecte.<br /> <br /> <br />
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