Le petit bal perdu (suite et fin)
Et voilà, pour l’édification générale des lecteurs-auditeurs-spectateurs de Si ça vous chante (dont plus des deux tiers sans doute ne sont pas – encore – inscrits à sa « newsletter », laquelle vous informe aussitôt de tout nouvel article et vous permet périodiquement de gagner des CD, DVD et livres), les réponses aux questions posées par le montage de Serge Llado… que vous pouvez réécouter ci-dessous.
Montage – Quinze artistes, quinze extraits
Les noms des interprètes et les titres des chansons et du sketch qui reprenaient les cinq citations passées dans le langage courant sont les suivants :
I. L’ENFER C’EST LES AUTRES :
01. Pascal Obispo : Libre comme Picasso
02. Damien Saez : Quand on perd son amour
03. Guy Bedos : Les autres, c'est l’enfer
04. I AM : L’Enfer
II. LE CŒUR A SES RAISONS QUE LA RAISON IGNORE (ou NE CONNAÎT POINT) :
05. Neg’ Marrons : Juste pour toi
06. Coralie Clément : La Contradiction (chanson de Benjamin Biolay)
07. Yannick Noah : Te quiero
III. UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE ET TOUT EST DÉPEUPLÉ :
08. Pauline Croze : Je ferai sans
09. Dave : Vanina
IV. L'ARGENT N’A PAS D’ODEUR :
10. Jacques Brel : Voir un ami pleurer
11. Bernard Lavilliers : Citizen Kane
12. Daniel Balavoine : Je veux de l’or
V. S’IL N'EN RESTE QU’UN JE SERAI CELUI-LÀ :
13. Eddy Mitchell : S’il n’en reste qu’un
14. Sylvie Vartan : Qui tu es
15. Jean-Louis Aubert : À ceux qui passent
Quant à la paternité de ces citations, elle revient respectivement à :
I. Jean-Paul Sartre, dans la pièce de théâtre Huis clos (écrite entre 1943 et 1944).
II. Blaise Pascal, dans Les Pensées (vers 1654).
III. Alphonse de Lamartine, dans les Méditations poétiques (1820).
IV. L’empereur romain Vespasien (qui régna entre 69 et 79 après J.-C.). La phrase latine précise est celle-ci : « Pecunia non olet ». Cela concernait l’argent provenant des latrines payantes installées dans Rome.
V. Victor Hugo, dans Les Châtiments (1853), recueil satirique dirigé contre Napoléon III (« six mille vers d’injures », dira Lamartine...). Le titre du poème concerné est Ultima Verba et ce vers est le dernier de l’ultime strophe. Il exprime clairement le refus de Victor Hugo, qui demeurera un opposant irréductible, d’accepter le coup d’État du 2 décembre 1851. Voici cette dernière strophe : « Si l’on est plus de mille, eh bien, j’en suis ! Si même / Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ; / S’il en demeure dix, je serai le dixième ; / Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » (Jersey, 2 décembre 1852 ; 1er anniversaire du coup d’Etat).
Merci à tous ceux et celles, fort nombreux, qui ont joué le jeu du Petit Bal perdu. Et bravo à ceux et celles qui ont trouvé toutes les réponses (ou presque toutes)… et qui, ayant pris la « précaution » de s’inscrire à ce blog, ont gagné l’album CD ou le DVD de leur choix. Les autres, si ça leur chante, pourront tenter leur chance au prochain quiz de Serge Llado.