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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:00
Chant libre - 1

Eh bien voilà, c’est parti ! La première contribution extérieure à « Si ça vous chante » nous vient d’un songwriter anglais et elle parle de francophonie. C’est une réaction, en fait, au « Carnet de notes » de Jean-Michel Boris publié dans l’ultime numéro de Chorus, chronique d’un acteur du métier on ne peut plus « autorisé » (quarante ans et des poussières directeur artistique de l’Olympia…) sur une certaine dérive anglomaniaque de la jeune chanson française…


Comme le seront toutes les contributions futures à cette « maison de la chanson » (lire « Le Joli Fil ») – telles autant de pierres apportées à l’édifice collectif pour le rendre de plus en plus accueillant –, elle est repérée et repérable en tête d’article par la mention « Chant libre » et le logo spécifique (dû à Damien Glez). J’y ajouterai simplement, pour plus de convivialité encore, quelques chansons et/ou vidéos qui me semblent bien illustrer le propos, voire le dépasser, en montrant au passage qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. « La nouveauté ? disait Jacques Prévert. C’est vieux comme le monde ! »

Quoi de mieux en l’occurrence que de convoquer les « grands anciens » ? Léo Ferré avec La Langue française (1962), Julos Beaucarne avec Nous sommes 180 millions de francophones (1974), Jean Ferrat avec Pour être encore en haut d’l’affiche (1980) ou Claude Nougaro avec Vive l’alexandrin (1989). À ces plats de… résistance, un zeste de Daniel Lavoie et de Philippe Léotard pour faire bonne mesure (Jours de plaine et Ch’te play plus, 1990). En dessert savoureux, enfin, une spécialité d’outre-Quiévrain, La Sanchon sans fraises (1981), concoctée par André Bialek. On pourrait bien sûr compléter le menu, le prolonger à l’infini, le transformer en festin (de Juliette ?) – de la méconnue French Song (1987) de Mouron et Romain Didier jusqu’à l’incontournable Langue de chez nous (1985) d’Yves Duteil – mais ne risquons pas l’indigestion, il faut savoir rester sur sa faim.

 

  
Bonne écoute et bon appétit avec cette « assiette anglaise » mitonnée l’été dernier par Jean-Michel Boris et réchauffée aujourd’hui par le chef britannique Stephen William Rowe.

_______________________

Assiette anglaise

Par Stephen William Rowe

La chronique « anti-anglais » de Jean-Michel Boris dans le tout dernier numéro de Chorus a attiré mon attention. Étant moi-même Anglais et de surcroît auteur-compositeur, la tendance des jeunes Français à favoriser ma langue pour s’exprimer en chanson ne m’a pas échappé non plus. Je présume qu’ils l’emploient en pensant ainsi pouvoir toucher une plus large palette de chasseurs de talent. J’espère que c’est bien ça… car l’autre terme de l’alternative serait qu’ils s’en servent pour cacher un manque chronique d’inspiration voire pour camoufler des insuffisances linguistiques. 
  

 
 

Dans mon cas, même habitant la France depuis longtemps, l’idée d’écrire dans une langue autre que la mienne ne me venait pas à l’esprit. Je n’en ressentais pas le besoin. Et quand, finalement, l’envie de m’essayer à la langue française me vint, j’avoue que je ne me sentis pas à la hauteur et j’abandonnais rapidement le projet. Cependant, il y a quelques années, des paroles pour une nouvelle mélodie ont fini par se matérialiser directement et tout naturellement en français. Même ainsi, pourtant, j’ai longtemps hésité avant de les enregistrer. En effet, comment savoir de quelle façon ces paroles peuvent être perçues par les autres, quand la langue employée n’est pas la sienne ?... Sont-elles mièvres, puériles, paraîtront-elles insipides, ennuyeuses ? Comment savoir si les sentiments exprimés l’ont été de manière convaincante ?!

 

Malgré ces doutes, j’écris maintenant en français chaque fois que le thème traité me semble plus naturel dans cette langue subtile. Il est vrai, aussi, que je maudis souvent la grammaire française et le genre, car à eux deux ils interdisent souvent des rimes qui m’auraient bien arrangé...

Cela me paraît étrange mais je suis convaincu que nombre de mes chansons n’auraient jamais été écrites si j’avais eu seulement l’anglais à ma disposition. Nous Anglais, avons-nous donc perdu l’habitude d’aborder des thèmes profonds en chanson ? Avons-nous peur de nous ridiculiser ? Avons-nous perdu nos âmes de poètes ? Bien sûr que non, mais en France, en revanche, vous avez su conserver un genre musical qui n’existe ni en Angleterre ni aux USA et qui tire fortement la qualité des paroles vers le haut. Il s’agit évidemment de ce que vous appelez « la chanson à texte ». Un des piliers de la culture française, à protéger à tout prix car il s’agit d’un patrimoine unique autorisant une étendue d’expression sans égale.


Cela dit, j’ai appris à ne pas tenter d’imposer une langue sur une nouvelle chanson, car le résultat est rarement satisfaisant. Par exemple, récemment, j’avais décidé d’écrire d’office une chanson en français, mais une fois terminée ses paroles ne m’ont pas du tout semblé convaincantes. En anglais, par contre, la chanson s’est écrite presque toute seule et aujourd’hui, au lieu de s’appeler « Au sud de la Loire », elle s’intitule « South of the Loire »...

Bref, j’avoue être en accord total avec Jean-Michel Boris. Les jeunes doivent être encouragés à explorer toutes les possibilités offertes par leur propre langue avant d’en utiliser une autre qu’ils maîtrisent insuffisamment. Je refuserais ainsi des paroles anglaises dans des concours de chanson francophone, tout en favorisant la rencontre entre musiciens et paroliers (Sir Elton John semble avoir pas mal réussi en n’écrivant pas lui-même ses propres paroles…).

 
Si certains d’entre vous sont curieux de voir ce qu’un Anglais est capable de faire avec leur belle langue, vous pouvez vous en faire une idée en visitant mon
site  ou mon myspace. (S.W.R.)

__________________

NB de F.H. : merci de cette première contribution qui appelle sans doute bien des commentaires. À vos pl…, pardon, claviers, et comme disait l’autre Boris, en avant la zizique ! Merci aussi – vous connaissez la chanson – de faire chorus aussi largement que possible en amenant vos amis et relations à découvrir ce blog et – si ça leur chante, bien sûr – à s’y inscrire voire y participer : au rôle de soliste, en effet, j’ai toujours préféré celui de chef d’orchestre.

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commentaires

V
Passionnant. Et merci Fred de nous avoir fait profiter de la mise au point de Jacques Vassal.
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F
<br /> <br /> Merci Baptiste pour cette réaction, qui fait référence à ce que je viens de mettre en ligne sur ma page Facebook (ainsi que sur celle du groupe associé à Si ça vous chante) et dont voici le lien :<br /> <br /> <br /> http://www.facebook.com/fred.hidalgo.5#!/fred.hidalgo.5<br /> <br /> <br /> Mais, à l’attention de ceux et celles qui n’ont pas de compte FB, voici mon commentaire suivi de la contribution de Jacques Vassal :<br /> <br /> <br /> <br /> BOUTONS LE FRANGLAIS HORS DE LA FRANCOPHONIE !<br /> <br /> <br /> Ceux et celles qui me connaissent savent que ces décennies passées à “défendre et<br /> illustrer” la chanson francophone ont toujours été liées, dans mon cas, à la défense et à l’illustration de la langue française. Sans esprit chauvin ni encore moins sectaire ou réactionnaire,<br /> étant enfant de double culture (d’où mon souci de diversité et d’éclectisme opposé à l’impérialisme d’une monoculture à vocation banalisante et tirant toujours vers le bas) et ayant eu la chance,<br /> aussi, de vivre une décennie en Afrique francophone... Voilà pourquoi aujourd’hui, je voudrais porter à votre connaissance cette contribution de mon ami Jacques Vassal (ex-Paroles et<br /> Musique depuis 1980 et ex-Chorus jusqu'à la fin, auteur de nombreux ouvrages de référence sur la chanson – Français, si vous chantiez… –<br /> et les chanteurs – Brassens, Brel, Ferré, Higelin… mais aussi Woody Guthrie, etc.).<br /> <br /> C’est un courrier envoyé par lui à l’excellent Pierre Schuller, auteur d’une lettre bien connue sur Georges Brassens, Auprès de son arbre (aupresdesonarbre.com), qui demandait à ses<br /> lecteurs quelle expression anglaise celui-ci avait pu utiliser dans ses chansons. En pensant seulement à l’expression “At home” que Brassens fait rimer avec “fantôme” (dans “Le Fantôme”). Et<br /> voici la “réponse”, merveilleusement pertinente, élégante et drôle, de Jacques Vassal…<br /> <br /> PS. J’ajouterais qu’à chacune de nos rencontres, Jacques et moi, nous prenons un malin plaisir (masochiste) à relever les dernières perles franglaises de nos chers locuteurs des grandes stations<br /> de radio et chaînes de télé nationales et/ou de leurs invités politiques, etc. Et cela va en s’accélérant, n’est-il pas ? Quant au professeur Etiemble, cité par Jacques, l’inventeur du mot<br /> franglais, il se trouve qu’enfant j’ai eu le bonheur de le rencontrer dans la région de Dreux où il vivait car il venait régulièrement voir ma mère pour raisons professionnelles (mais c’est une<br /> autre histoire). Place à la contribution de Jacques Vassal (en attendant vos propres commentaires) et merci à Pierre Schuller !<br /> <br /> <br /> ------------------<br /> <br /> <br /> « Cher Pierre,<br /> C'est toujours un plaisir de lire vos livraisons brasséniennes et d'avoir des nouvelles de quelques amis, connus ou non... Au moment où je m'apprête à publier un nouvel ouvrage sur Léo Ferré<br /> (Léo Ferré - La Voix sans Maître, au Cherche-midi, parution le 16 mai), je suis doublement sensible à vos remarques – et à celles de l'excellent Alain Mabanckou – sur la dégradation de<br /> la langue française, et notamment sur le chapitre du franglais, sur lequel il y aurait beaucoup à dire.<br /> Alors, d'abord, pour votre "quiz" sur l'exception en question chez Brassens : sans réfléchir ni consulter aucun document, de mémoire, j'en vois ou plutôt j'en entends deux : "un p'tit forget me<br /> not pour mon oncle Martin", dans "Les Deux Oncles", mais peut-être que celui-là ne compte pas puisqu'il est mis en lien avec "un p'tit vergist mein nicht pour mon oncle Gaston". Sorte de couleur<br /> locale linguistique de rigueur vu le sujet !<br /> Alors il doit s'agir, dans "Le Fantôme", de cet amusant et pittoresque "que je vous reconduise at home". La rime est impeccable mais l'expression, hélas, ne l'est pas ! En effet, en anglais, on<br /> dit "at home" quand on est à la maison et qu'on n'en bouge pas ; mais quand il y a mouvement de l'extérieur vers ladite maison, alors le "at" disparaît : "let me drive you home" (si c'est en<br /> voiture) : "que je vous reconduise à la maison", ou "que je vous reconduise chez vous" ; ou "let me walk you home", si c'est pour vous raccompagner à pied.Amusant à rappeler : à l'époque où Colin Evans le tannait pour venir chanter en Grande-Bretagne, plus exactement au Pays de<br /> Galles, ce qu'il allait finir par accepter, Brassens apprenait l'anglais ! Pour son plaisir, paraît-il. Mais aussi pour être capable d'échanger un minimum avec ses futurs fans éventuels<br /> d'outre-Manche. C'est Pierre Onteniente qui me l'a raconté [cf. Brassens, Le Regard de Gibraltar, Chorus/Fayard, 2006], sans toutefois préciser à quel niveau de compréhension et moins<br /> encore, de parole et d'écrit Georges était parvenu.<br /> Quant à Léo Ferré, encore un qui aura rudement œuvré pour défendre "La Langue française" (celle-ci étant d'ailleurs le sujet et le titre d'une sienne chanson de 1962, dans laquelle il se moque de<br /> la manie du franglais, déjà bien amorcée il y a cinquante ans, alors qu'en Sorbonne le professeur René Etiemble, inventeur du mot, régalait mais aussi informait ses étudiants ainsi que les<br /> auditeurs de Radio-Sorbonne, le jeudi matin, par sa lecture critique de la presse qui se croyait encore grande et qu'on ne disait pas encore "people" !<br /> Il faut dire que le franglais est une sorte de snobisme, pratiqué surtout par des gens qui ne savent ni l'anglais, ni le français, et qui déguisent leur cuistrerie derrière des prétentions de<br /> "modernité" totalement vaines. En plus, c'est très mal élevé d'employer un vocabulaire ou un jargon qui ne sera pas compris par tout le monde, sans donner au minimum une explication (ou dans un<br /> livre ou un article, une note en bas de page). Ce n'est pas par hasard si ce sont souvent des gens de pouvoir (politique, médiatique ou autre) qui lancent ces expressions. Mais pour autant,<br /> l'emploi de certains termes anglais dans un texte parfaitement français par ailleurs, lorsque le mot français n'existe pas pour dire la même chose, n'a selon moi rien de répréhensible - le<br /> français s'est toujours nourri d'apports étrangers, au gré des guerres, migrations, conquêtes diverses, au fil du temps ce furent l'arabe, l'espagnol, l'italien, l'allemand qui vinrent<br /> s'acoquiner avec le français. Pas de problème, et là je rejoins votre autre correspondant. En d'autres termes, vive le rhythm'n'blues (tout comme vive le flamenco ou le rébétiko), mais à bas les<br /> "backstages" et vive(nt ?) les coulisses !<br /> Autre chose : de nos jours, en français "moderne", la plupart des emprunts à une autre langue viennent de l'anglais et non plus, ou si peu, de l'arabe, de l’italien, etc. Pourquoi cette hégémonie<br /> ? Pouvoir de l'argent, impérialisme culturel, et même "coca-colonisation" comme dit ce cher Pete Seeger ? A creuser... Quelqu'un qui connaît bien le cinéma, avec qui j'en parlais récemment, me<br /> disait qu'en France, un film américain qui sort sous le titre "Bodyguard" va faire plus d'entrées que le même film sortant sous le titre "Garde du corps". On en arrive à tel point de nos jours<br /> que même des films français – ou allemands, ou turcs d'ailleurs – sortent avec un titre en anglais.<br /> Alain Mabanckou a raison de souligner que les Français se foutent de plus en plus de la qualité de leur langue, et j'ajouterai : écrite ou parlée. Heureusement qu'il y a les Québécois, les<br /> Maliens, les Sénégalais, les Marocains, les Allemands, les Chinois ou les Latino-américains (liste non exhaustive) pour relever le niveau. Il y a peut-être plus grave, chez nous, que le seul<br /> franglais, sur lequel on aurait tort de trop se focaliser. Même derrière certains mots, français en apparence, se cachent des mots anglais ou des locutions anglaises – voire des modes de pensée<br /> nord-américains : ainsi, de plus en plus, même dans la presse, et encore plus sur les affiches de cinéma, on lit, on écrit "le jour d'après", ou "le jour d'avant", parce que c'est un calque de<br /> l'anglais "the day after" ou "the day before", et peu à peu, tout le monde oublie que nous avons "le lendemain" ou "la veille". Pis encore : comme, en anglais, on dit sur le même modèle "the<br /> morning after" ou the night before", les mêmes incultes français nous servent "le matin d'après" ou "le soir d'avant", oubliant "le lendemain matin" et "la veille au soir" qui, jusqu'alors,<br /> étaient employés à la satisfaction générale.<br /> Dans les films américains doublés, à chaque scène de procès, on a droit au ridicule "votre honneur" qui, en français, ne veut rien dire (sauf si vous voulez sauver le vôtre – mais c'est un autre<br /> film !). En français, on dit "Monsieur le Président" quand on s'adresse à un président de tribunal, ou "Monsieur le juge" ou "Monsieur l'avocat général", mais jamais "votre honneur" ! Ce charabia<br /> n'a pas de limites, notamment dans les milieux de la radio et de la télé : ainsi on entend "Izraël" et "l'armée izraélienne" alors qu'en français, un s devant une consonne se prononce s et non z<br /> comme en anglais. Et pourquoi ça ? Parce qu'à force de regarder – et d'entendre - "scie - ène - ène" et les séries américaines, on croit que l'américain, c'est la norme.<br /> Même chose pour "l'Arabie saoudite", alors que de tout temps, en français, c'était "l'Arabie séoudite" – le nom étant dérivé de la famille du roi Ibn Séoud. MAIS, pour sonner comme un "é"<br /> français, proche de la consonne arabe de l'origine, l'anglais est obligé d'écrire "SAUDI Arabia" ("SAY - UH - DEE") pour s'y retrouver. Résultat : tous les médias français, qui recopient<br /> servilement les dépêches d'agences de Reuters ou de UPI (pardon, de "You - Pie - Aïe") croient qu'en français, on doit dire "Arabie SA-OUDITE". Et quand, par hasard, un vieux ringard dans mon<br /> genre prononce "Arabie Séoudite", ils le reprennent en croyant que c'est lui qui se trompe !<br /> Un petit dernier pour la route, qui m'énerve aussi celui-là : les "vétérans" du Vietnam ; ça a commencé dans les années 70 (pardon, dans les seventies !). En anglais, "a veteran", c'est un ancien<br /> combattant. Faites le test autour de vous, surtout auprès de ceux qui ont moins de 30 ans : ils vous diront tous qu'un vétéran, c'est un ancien combattant – c'est du franglais en pensée, mais<br /> déguisé en mot français. Chez nous, un vétéran (avec deux accents aigus), c'est un homme qui a de l'ancienneté mais qui est encore en service ; alors que les "Vietnam veterans", ce sont les<br /> gars qui sont revenus de la guerre du Vietnam, mais celle-ci est finie. Encore un petit effort : avec tous les technocrates incultes qui veulent réformer la France, un de ces quatre on va se<br /> réveiller avec un "Ministère des Vétérans" ! Votre honneur, je demande la motion de censure !<br /> Amitiés et bonne fin de semaine, comme diraient ces ringards de Québécois !<br /> Jacques Vassal » <br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Bonjour<br /> j'aurais aimé vouq envoyer un mail mais je n'ai trouvé que le média commentaire afin de m'exprimer : j'ai envie de vous faire connaitre notre groupe "hugo for ever" qui "revisite" certaines poésies<br /> d'Hugo sur des musiques actuelles. enespérant que ce petit mot suscitera votre curiosité... Voici le lien de notre dernier clip réalisé dans une version bollywood:<br /> http://www.youtube.com/user/lalanguedesoiseaux<br /> bravo pour l'éclectisme et l'intérêt de votre blog<br /> cordialement,<br /> Philippe<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Bonjour et merci de votre message.<br /> Pour info, au-dessus du titre "Si ça vous chante", sur la barre d'outils de la page d'accueil figure la mention "J'AIME CE BLOG" où, en cliquant dessus,<br /> apparaissent plusieurs "liens" : Partager ce blog, Voir le profil du blogueur, S'abonner à la newsletter... et enfin "Contacter le blogueur" (en direct).<br /> Je vais de ce pas aller visionner votre clip, dont je remets ci-dessous le lien activé pour l'ensemble des lecteurs et lectrices de Si ça vous<br /> chante :<br /> http://www.youtube.com/user/lalanguedesoiseaux<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Ça me fait mal au ventre, Fred, quand je lis ta "supplique" pour que les gens réagissent et fassent vivre ce merveilleux blog. Notre monde se dézingue à vue d'œil, P***, et on peut mourir là<br /> subitement au milieu d'une foule sans que personne ne détourne les yeux .<br /> Ainsi, par distraction, on risque que "Si ça vous chante" disparaisse dans la foule anonyme sans que ça fasse de vagues - il y a de quoi hurler...<br /> Je suis confrontée au même phénomène sur notre www.vivrodrigues.com - comme si le NET était un désert ! - dont le forum n'a pas décollé du tout. Pourtant le compteur totalise les gens qui ouvrent<br /> régulièrement mais ils n'ont même pas la politesse de saluer les auteurs, ils passent en toute indifférence. Il est vrai qu’on est tous confrontés à un problème de gestion au plus juste de notre<br /> temps.<br /> Quand je vois ton lien s'afficher dans ma boîte mails, je fais des bonds de joie - je commence par le dispatcher à plein de gens - mais sais-tu qu'il est souvent bien plus que minuit quand je peux<br /> m'offrir<br /> ce temps de culture ?...<br /> Là, on prépare un tournage à BARJAC pour raconter JEAN FERRAT vu par ses amis et intimes, et là aussi c'est la galère coté emploi du temps.<br /> Anne<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> N'exagérons rien, mais c'est vrai que je ne comprends pas bien pourquoi les "usagers" de Si ça vous chante n'utilisent pas davantage cette sympathique<br /> spécificité du blog qu'est le commentaire, qui permet de réagir, dialoguer, partager... surtout quand il y a quelques milliers de personnes au bout de la toile.Bravo en tout cas pour le projet de film sur Jean Ferrat. On sera quelques-uns cet été à Barjac, au festival Chansons de Parole, à célébrer sa mémoire...<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> une pédagogie de l'enthousiasme ...<br /> <br /> on reconnaît bien là, la ligne éditoriale de Chorus<br /> <br /> et tu donnes envie - à nouveau - d'aller écouter Guilam ou Michel Boutet (entre autres)<br /> <br /> BRAVO !!<br /> et longue vie aux Facteurs d'Enthousiasme<br /> Hervé Lapalud<br /> Facteur de Chansons<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Certes, Léo est immense mais pour cette chanson d'Automne, il faut dire que celle deTrenet est bien plus évidente de beauté simple, d'ailleurs on a un peu l'impression que Ferré a pompé le rythme<br /> et le phrasé mais sans la mélodie de Trenet. Bref,ma pédagogie de l'enthousiasme est pour Trenet !<br /> Et malgré le respect pour le grand Léo,je voulais le dire. Bravo et bonne continuation. Marc Havet chanteur têtu<br /> <br /> <br />
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