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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 18:53

Du Plat Pays aux Marquises (« Brel, la totale »)

 
Rien que le titre, déjà :
L’Échappée Brel. Quelle belle idée ! Une escapade dans le paysage chansonnier de Jacques Brel, d’Amsterdam à Bruxelles en passant par Varsovie, sur les pas de Madeleine, de Mathilde et autre Frida la blonde… Ne manquait plus, pour opérer la jonction entre Ces gens-là et ceux des Marquises, qu’un metteur en scène (et ami commun) ait l’heureuse intuition de penser à nous réunir – « nous », c’est-à-dire le trio officiant avec brio sur scène en paroles et musiques, et l’Hidalgo de service faisant chorus à la narration.
  

Affiche-Echapee-Brel.jpg


Ç’a été (et cela restera peut-être) un moment unique, une simple expérience, mais le « concept » a eu l’heur de séduire le public, embarqué avec le Grand Jacques dans une valse à deux temps – causerie illustrée d’abord ; comédie, chant et notes ensuite – du Plat Pays « jusqu’aux îles droit devant » (cf. La Cathédrale). Un voyage extraordinaire au bout de la vie, commencé avant même celle de Jacky, du temps de ses grands-parents (« Il attendait la guerre, elle attendait mon père… ») pour s’achever finalement dans cette « Terre des hommes » où « le temps s’immobilise »… et où il (se) repose enfin.

Si j’en ai vu, des spectacles autour des chansons de Brel ?! Pensez donc : quarante ans à arpenter les salles francophones, des milliers de spectacles au compteur, alors… Les ai-je aimés, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… pas du tout ? Je dois à la vérité de dire que le premier et le dernier de ces termes ont (plus que) largement dominé. Pour une belle surprise, combien de déceptions… Il faut reconnaître que, dans le « grand livre » de la chanson francophone, rien n’est plus difficile que de chanter du Brel. Le plus souvent il en résulte des espèces de copies conformes, du costume, de la cravate, du rictus et jusqu’au moindre geste… De la voix aussi, roulements de « r » inclus et bien appuyés, à l’ancienne. Tristes et insupportables caricatures. On ne remplace pas le Grand Jacques ! À l’exception d’Édith Piaf que lui-même révérait (« J’ai beaucoup appris d’elle… Piaf, on ne doit pas l’écouter chanter, on doit la voir chanter »), personne, jamais, n’a fait aussi bien que lui sur scène.

À quoi bon, dans ces conditions, chercher à l’imiter, au risque de désespérer le public doué d’un minimum de sens critique ? Faut-il pour autant renoncer à le chanter ? Sûrement pas. À la condition, toutefois, de ne pas s’évertuer (en vain) à le restituer, mais de l’interpréter – au sens littéral du terme. De le « traduire » chacun à sa façon, de le revisiter, de redonner vie à ses chansons (et non au personnage) avec sa propre personnalité. Ce sera moins bien que lui ? Plus vous que lui ? Et alors ? Tout, sauf tenter la comparaison ! On vous trouvera des défauts, et alors ? « Ce que le public te reproche, cultive-le, c’est toi », disait Cocteau.

Trio-scene
En l’occurrence, le spectacle L’Échappée Brel échappe à tout cela, pour nous prendre par la main et nous conduire là où son concepteur et metteur en scène Jonatan Saïssi veut nous mener. Dans une histoire (d’amour) qui n’est ni la sienne ni surtout celle de l’auteur-compositeur bruxellois, une histoire de femmes avant tout. Comédien à la base, ce jeune homme de pas même 28 ans, a dessiné une trame intelligente (et très simple) que je ne vous raconterai pas, de crainte de déflorer le sujet, mais qui lui permet de reprendre les chansons de Brel qu’il souhaitait. Une sélection par ailleurs inhabituelle qui, sans faire l’impasse sur quelques incontournables, a le bonheur de nous surprendre. Comédien, donc, se mouvant dans l’espace scénique comme à la maison, jusqu’à esquisser quelques pas de danse en situation, et chanteur ô combien ! Capable de tenir la note et de la porter haut, comme l’exigent certaines envolées du Grand Jacques, avec son crescendo typique. Pour l’accompagner, dans tous les sens du terme – car l’histoire commence par un dialogue –, il lui fallait des musiciens au diapason. Et aux petits oignons ! Il les a trouvés en Aquitaine (lui-même est originaire du Tarn et Garonne) et, croyez-moi sur parole, ce ne sont pas des manchots !

Au clavier, à l’accordéon (depuis l’âge de dix ans) et à l’accordina, Fabienne Balancie Argiro, aussi charmante à la ville que délicate et magistrale dans ses arabesques musicales à la scène… où elle devient « Marcelle » – suivez mon regard quand il se porte du côté de Vesoul ou de Vierzon… Quant à Christian Laborde, il reste lui-même, c’est-à-dire un seigneur de la six-cordes qui a côtoyé (voire collaboré avec) les plus grands (comme Marcel Dadi), et qui forme par ailleurs avec l’irrésistible Dalila la brune – l’une des plus belles voix actuelles – l’excellent duo Soham (créé en 1992).

Arrêt momentané sur image (et son), le temps de partager cet extrait de leur nouvel album Absoluble, opus numéro 3 de Soham (« Je suis » en sanskrit), Tournent les vents ; juste pour vous permettre d’aller plus loin dans leur (re)découverte… si, comme je le pense, ça vous chante :



Mais aussi virtuoses soient-ils, Fabienne et Christian ne sont pas que des instrumentistes, ils réussissent la gageure de faire (momentanément) oublier les inégalables arrangements et orchestrations de François Rauber pour adapter à leur manière le répertoire de Brel. Du cousu main qui fonctionne à merveille, sans dénaturer les mélodies mais sans coller non plus aux versions que l’on connaît. Tant et si bien qu’à l’écoute des intros musicales on cherche parfois, et souvent en vain, de quelle chanson il va être question. L’exemple le plus flagrant en est sans doute Amsterdam, sur laquelle Laborde nous offre un superbe collier de notes, en jouant, en picking, sur le manche de sa guitare…

Bref, on est loin, tant dans le chant que dans l’environnement musical, des pâles resucées qui vous font d’autant plus regretter la version originale. On vit, on revit Jacques Brel autrement et on n’en apprécie que plus ce voyage thématique en Brelgique. Dans le public, des gens étaient venus me trouver après ma conférence sur le Grand Jacques aux Marquises, en me disant : Jonatan« C'est sûr, ça vaut la peine de revenir pour le spectacle ?... [la conférence débutait à 17h30 et le concert à 20h30, avec une heure d’interruption entre les deux.] Parce que des spectacles sur Brel, on en a vu des quantités et on a presque toujours été déçus... » Il n’a pas fallu longtemps pour qu’ils applaudissent à tout rompre ! Avec ovation debout à la fin, non pas de façon factice comme à la télé mais portée spontanément par l’enthousiasme collectif.

Veux-tu que je te dise, ami(e) de la chanson ? Cette Échappée Brel m’a valu le même genre de jubilation qu’à la découverte de L’Affaire Brassens (cf. la seconde partie de ma « Lettre à Georges Moustaki »), après cent autres spectacles consacrés à Tonton Georges. Ou qu’à celle de Brel en mille temps, un spectacle collectif créé en Belgique en 1979 et qui tourna par intermittence durant plusieurs années avec des artistes débutants tels qu’Ann Gaytan, Jofroi, Dani Klein, Philippe Lafontaine, Maurane ou plus tard Georges Chelon, Louise Forestier, etc. Qualité, virtuosité, originalité… et authenticité, car Jonatan en particulier (27 ans, je le rappelle, il est né huit ans après la mort du Grand Jacques !) a été bercé par le répertoire de Brel et autres monstres sacrés de la chanson française. Pour le spectateur, le résultat est à la hauteur de la définition du concert qui est tout sauf un récital : « Une quête de soi et de l’autre où la passion triomphe » !

Voilà en tout cas une création (car il n’y a eu à ce jour que cinq représentations) qui mérite d’être programmée dans tous les festivals francophones ; un spectacle aussi – ça n’est pas négligeable – capable de « voyager léger » outre-mer (« Quand on n’a que l’amour à s’offrir en partage… »), qui ferait le bonheur des Alliances françaises et autres Instituts culturels français à travers le monde…

 

C’est tout le mal que je lui souhaite d’où je suis, ici… et maintenant qu’il n’existe plus de tribune internationale, d’organe prescripteur et de lien entre toutes les parties composantes de la chanson francophone comme Paroles et Musique  et Chorus l’ont été au quotidien, trois décennies durant. Trente ans pendant lesquels, m’a glissé un spectateur samedi dernier dans un sourire complice (il se reconnaîtra), « vous avez dû dissimuler le fait que Jacques Brel était votre artiste de prédilection ! Mais pour qui savait lire entre les lignes, on comprenait que ce qui vous motivait, ce que vous avez appelé dans votre livre le principe d’imprudence, vous rendait extrêmement proche de Brel dans l’esprit… »

Bien vu… et merci encore. Cela explique du reste qu’en 2011, avec mon épouse, j’ai osé l’« imprudence » de partir sur ses traces, d’« aller voir » comment il s’était comporté au bout du monde, à l’écart des médias et loin des feux de la rampe… au risque d’être déçu peu ou prou, en regard de son œuvre, par sa « vraie » vie. Risque certes limité par cette déclaration de son ami Brassens, le jour où Brel est mort : « Ce n’est pas pour rien qu’il a fait L’Homme de la Mancha, c’est parce qu’il était un véritable Don Quichotte. Il l’était dans la vie. Il l’était partout... » et surtout aux Marquises, comme je le raconte dans ce livre qui m’a été dicté par les circonstances et dont la conférence est un condensé. Merci par conséquent à Jean-Pierre Lacombe, auteur et metteur en scène (notamment de Soham en Aquitaine et du regretté et merveilleux Jordi Barre en Roussillon), pour avoir pris l’initiative de proposer « La Fabuleuse Histoire du Grand Jacques aux Marquises » en première partie de L’Échappée Brel.

Au départ pour moi, c’était simplement l’occasion de continuer à partager ma découverte de ce Marquisien d’adoption qui, après avoir eu « mal aux autres » du temps où il était chanteur, s’est mis concrètement à leur service, de toutes les façons possibles et parfois au péril de sa vie, une fois redevenu anonyme…

Mais je peux bien le dire à présent : au-delà du plaisir du partage (et de la rencontre avec l’équipe de L’Échappée Brel), ç’a été aussi pour moi un moment étrange, d’émotion retenue et de réconciliation définitive (sans rien oublier pour autant, « rien du tout, on s’habitue c’est tout »…), que d’être attendu et accueilli d’aussi belle manière (merci à France Bleu Roussillon et à L’Indépendant, à Philippe Anglade et Michel Litout en particulier)… à deux pas de l’endroit, des endroits, où mon futur père, « l’Hidalgo non capitulard » comme dira Brassens, fut retenu prisonnier – à Argelès, à Saint-Cyprien et au Château royal de Collioure, la seconde Bastille de l’histoire de France. Ceci après avoir traversé les Pyrénées à pied dans la neige, en février 1939, lui et des milliers de combattants d’infortune. Soixante-quinze pile après la Retirada, ce 22 février 2014 avaient lieu une marche du souvenir et l’inauguration d’un mémorial sur l’ancien camp d’Argelès réservé aux républicains espagnols et membres des Brigades internationales…

Trio-Fred.jpg
Et puis, petit miracle, pour le public présent ces deux soirs-là, le 21 février à Laroque des Albères et le 22 au Boulou, surplombé par le col de Panissars qui sépare la France de l’Espagne, l’ensemble – en paroles, en musiques, en son et en images – a été perçu comme une création globale autour de la vie et de l’œuvre du Grand Jacques. À tel point qu’après le spectacle, les soirées se sont prolongées sur scène (photo ci-dessus) par des questions des spectateurs qui ne se décidaient pas à quitter la salle ; aux artistes, sur les tenants et aboutissants de leur création, tellement celle-ci les avait emballés ; à moi-même, sur certains épisodes de mon livre sur la vie outre-mer de notre « Flamand francophone d’ascendance espagnole » préféré...

Cette question aussi : ce « Brel » de Bruxelles à Hiva Oa, sera-t-il réédité ? Peut-être aurons-nous l’envie (le talent, donc, comme disait Brel) de proposer une soirée spéciale clé en mains ? On n’en sait rien nous-mêmes, mais on sait que ces soirées-là resteront gravées en nous... comme elles ont séduit, j’ose le dire à la suite de leurs commentaires, « nos » spectateurs (parmi eux, un couple d’anciens lecteurs de P&M et de Chorus s’était même déplacé spécialement depuis les Alpes Maritimes !). Quoi qu’il en soit, L’Échappée Brel n’a pas fini de se bonifier, car la représentation du samedi était encore plus enlevée et dynamique que celle de la veille... et sans doute moins que ne le sera la prochaine (le 15 mars à Miramont de Guyenne).

Ecran.jpg 

Un mot encore, pour sourire… En attendant l’arrivée des spectateurs au cinéma Majestic du Boulou, le grand écran affichait le titre de la conférence à côté de la couverture de Jacques Brel, l’aventure commence à l’aurore. En plaisantant avec l’équipe, est venu sur le tapis le fait que, désormais, je pouvais dormir tranquille. « Parce que tu as réalisé ton grand œuvre ! » Douze ou quinze mètres sur huit ou dix, c’est sûr, ça impressionne… En même temps, j’imaginais la fierté qu’aurait ressenti mon père, en ce lieu précis où les moulins à vent de l’Histoire auraient pu mal tourner pour lui. Mais il lui restait, comme dans L’Échappée Brel, à s’évader du quotidien (et des camps de la honte) pour atteindre son inaccessible étoile… L’utopie, me confia un jour Paco Ibañez, n’est rien d’autre que ce qu’il nous reste à accomplir.

__________
PS. Merci également à madame Jordi Barre, présente ces deux jours, à Eliane et Louis Bonifassi, ainsi qu’à Christian Laborde et à Dalila pour avoir eu la grande gentillesse d’assurer le son de ma conférence, pendant que ma chère et tendre était aux manettes informatiques…


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commentaires

A
Genial FRED, une decouverte,...avez vous enregistrer le spectacle? you tube? vimeo? Je suis en cours de production moi meme..(script pas encore termine.....)Mais.. notre vieux serait heureux je crois de tous cela...moi dans son farwest je continue a essayer de trouver son or et continuer son aventure.... Musika o Muerte... Alfredo l'espagnol de Bordeaux au farwest...
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A
MERCI cher FRED<br /> <br /> Je suis très touchée par votre réponse qui me va droit au coeur.
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A
J'avais ma place pour ce spectacle " l'échappée Brel" que j'avais très envie de voir.<br /> J'ai dû annuler ainsi que ma chambre d'hôtel à Duras 47<br /> <br /> Pour cause du décès de mon fils<br /> <br /> J'avais prévu de vous raconter le spectacle dans l'auberge, où je ne me suis pas rendue ces derniers temps, n'ayant pas le coeur à çà.<br /> Depuis des semaines je chantais la chanson d'Yves Duteil " pour que tu ne meures pas", et j'ai dû changer pour celle de Linda Lemay " pas de mot"
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F
<br /> <br /> Chère Annie,<br /> C'est vrai que nous attendions votre avis, votre ressenti quant à ce spectacle, puisque vous nous l'aviez annoncé. Et voilà que vous nous apprenez ce grand malheur<br /> qui vous touche. Dans pareille circonstance, les mots sont impuissants : il n'y a en effet "Pas de mot" pour dire ce que l'on ressent quand cela vous/nous arrive et ce que l'on aimerait pouvoir<br /> transmettre en réconfort. Simplement mais sincèrement avec vous et vos proches par le coeur et la pensée.<br /> Fred (et je me fais, j'en suis sûr, le porte-parole des lecteurs et lectrices de ce blog qui vous connaissent à travers vos commentaires réguliers) <br /> <br /> <br /> <br />
N
Merci Fred pour cette carte postale autour de l'aventurier Jacques Brel et la découverte du spectacle "L'échappée Brel".<br /> ... Si je te disais que, lorsque je suis allée à la librairie le jour de la sortie de "Jacques Brel, l'aventure commence à l'aurore", je suis directement allée au rayon "voyages, explorateurs" :<br /> confortée par la présence d'un ouvrage sur Paul-Emile Victor, j'étais persuadée d'être sur la bonne voie. Hélas, pas de Jacques Brel sur la table et j'ai dû demander à la vendeuse, s'ils avaient<br /> bien reçu l'ouvrage. "Le livre sur Jacques Brel aux Marquises ? Oui, bien sûr, nous l'avons, c'est au rayon chanson" - et la vendeuse de me conduire au rayon dédié que je connais si bien pourtant !<br /> Je me suis sentie un peu bête, heureusement qu'il n'y avait pas grand monde à cette heure-là, juste un monsieur que je ne connaissais pas et qui cherchait un livre sur le chocolat... Oui, à suivre<br /> ton feuilleton sur les pas du Grand Jacques aux Marquises et de son quotidien avec les Marquisiens, j'en avais presque oublié qu'il était chanteur !<br /> Il y aura bien une conférence dans les villes de notre région, je l'espère, si les beaux jours vous ramènent un peu dans votre jardin de l'Araucaria ?<br /> Amicalement.
Répondre
A
Bonjour<br /> <br /> Si " L'échappée BREL" réunit autant de talents que " l'affaire Brassens", ce que je crois à vous lire, alors çà vaut le déplacement.<br /> Miramont à 1h et quart de chez moi. Comble de malchance !!! je ne suis pas libre du tout. J'enrage car je ne pas me désister d'une manifestation importante. Merci de me signaler leur prochaine date<br /> dans ma région.<br /> Mais vous qui êtes ami avec Jean Bonnefon, et si vous veniez faire votre conférence dans notre région commune.
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