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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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30 juillet 2022 6 30 /07 /juillet /2022 08:39

C’est la fête des paires !

On le sait, l’édition « collector » (hors commerce) de cet ouvrage a été un succès. Depuis son envoi aux souscripteurs, deux mois se sont écoulés… et vous avez été nombreux, depuis, à m’interroger sur sa réception critique en me faisant part de la vôtre. Curiosité d’autant plus légitime qu’en l’absence de diffusion, on ne peut confronter sa propre opinion à d’éventuels avis médiatiques*. Et curiosité partagée : si un auteur écrit d’abord pour lui-même (sauf à vouloir fabriquer un produit formaté de consommation courante), les retours de son lectorat – surtout s’il a choisi de l’interpeller au fil des pages – lui sont aussi nécessaires que son pain quotidien.

En l’occurrence, après avoir dépassé la déception causée par une certaine frilosité du monde éditorial (pour lequel « le potentiel commercial » de cet ouvrage avait été jugé « trop faible »), puis mis en place un financement participatif pour le publier malgré tout, j’attendais avec fébrilité vos premiers commentaires. Sans trop d’impatience cependant, vu le volume de ce Roman de San-Antonio (qui retrace et boucle « le siècle de Frédéric Dard » : 1921-2021) en deux tomes... Aujourd’hui, je suis rassuré (ô combien !) sur son bien-fondé et heureux de pouvoir vous livrer un florilège d’extraits de vos réactions, certifié rigoureusement conforme (malgré l’absence délibérée de signatures, faute d’avoir sollicité votre accord de publication) et parfaitement représentatif de l’ensemble des commentaires reçus à ce jour. Qui sait si, à leur lecture, un éditeur n’aura pas envie de sortir l’ouvrage en librairie ?

 

Vos (premiers) commentaires de lecture

• Bravo pour avoir mené à bien ce colossal projet…

• À la seule vue des couvertures, avec son regard bienveillant et son sourire qui font déjà du bien, j’ai compris d’emblée que ces livres me feraient croire encore un peu en l’humain…

• J’en savoure toutes les pages…

• Merci pour ce radieux début d’été passé à lire dard-dard ce superbe « roman »…

• J’ai l’impression de (re)faire partie de la famille san-antonienne comme avec Frédéric : merci pour ça…

• Une “somme” qu’il faut prendre le temps de déguster…

• Je me régale à lire ce que je n’aurais pas peur de nommer un “monument”, merci !

• Je suis dans la lecture du tome 1 et je me régale…

• J’avance dans la lecture en continuant à me régaler !

• Quel régal ! Et quelle histoire extraordinaire ! Tu expliques de manière très vivante (et très émouvante) la façon dont tu as découvert San-Antonio, ta (très belle) première lettre à Frédéric Dard (j'imagine ce qu’il a dû ressentir à sa lecture), ta découverte du titre de “France-Soir” concernant sa tentative de suicide alors que tu partais chez lui... Bon, j’en suis seulement au tome 1 mais soyons clair : je suis déjà conquis…

• Les deux livres sont magnifiques, je me suis régalé à les lire…

• Merci pour ces précieux ouvrages Dard !

• Bravo pour ce beau et gros travail. On voit la passion à l’œuvre !

• C’est magnifique : j’ai refait un voyage en apnée avec Frédéric Dard, mon second Papa... Un grand MERCI.

• Je me lance : je n’ai pas une belle plume ni ne suis critique littéraire mais j'ai quand même acquis au cours de ma vie la totalité des œuvres de Frédéric Dard et suis en train de terminer leur relecture complète à la (dé)faveur de ce long confinement. Monsieur Hidalgo nous livre une telle somme d'informations, sur F. Dard bien sûr avec humilité et délicatesse, mais également sur la vie culturelle de cette époque, artistique, littéraire, musicale… C'est truffé d’informations et de scoops, mais l’écriture recherchée et fluide en permet la lecture aisée. J’ai beaucoup appris, croyant tout connaître et je remercie l'auteur de son partage ; comme son mentor il se livre avec sincérité et nous fait partager ses émotions. L’ouvrage a tout naturellement pris place dans ma bibliothèque à la suite de “Napoléon Pommier” et de “Céréales killer”.

• Je me régale de la saga d’art Dard, et je souhaiterais l’offrir à un ami qui possède l’intégrale de San-Antonio (moins un, le malheureux…). Or, ni sur votre site, ni sur votre blog, il n'existe de lien pour commander. Est-ce la rançon du succès ?

• Je ne comprends pas, après lecture des deux volumes, pourquoi aucun éditeur sérieux ne s’en est emparé. C’est passionnant, l’écriture nous rappelle les souvenirs de lecteurs de San-Antonio que nous étions. Enfin, l’émotion qui sous-tend le récit touche profondément le lecteur…

• Une telle somme de connaissance et de travail mérite mieux qu'une édition confidentielle, aussi luxueuse soit-elle…

• Frédéric ne s’était pas trompé en t’accordant sa confiance et son amitié pendant toutes ces années. Ses vrais amis comme toi ne sont pas si nombreux. Ton travail éditorial est époustouflant et le soin dans les détails m’a bluffée. [...] Frédéric aurait été admiratif devant une telle somme de travail. Un coup de chapeau aussi pour la mise en forme impeccable de ce livre qui a représenté un travail long et minutieux…

• J’ai lu votre ouvrage toutes affaires cessantes : c’est formidable ! À 16 ans vous aviez tout compris…

• Je l’avais mis de côté [...] et puis je l’ai ouvert, ce coffret… pour ne plus le refermer avant d’avoir revécu 50 années auprès de Frédéric grâce à toi. Je suis épuisé ! De bonne fatigue, de plaisir de lecture, au bord des larmes parfois tant j’avais l’impression d’être le seul destinataire de tes confidences (tiens, ça me rappelle quelque chose, cette façon de rendre le lecteur complice !). C’est un très beau livre d’amour à rendre jaloux les amants virtuels de San-Antonio [...]. Si j’ai retrouvé le Frédéric Dard et le San-Antonio que j'aime et goûté à ton choix d’extraits si judicieux, j’ai aussi appris plein de choses sur sa vie et celle de son entourage personnel et professionnel, quand les deux n’étaient pas confondus. [...] Quel homme de bonté, de gentillesse et de générosité et quelle aventure, quelle histoire hors du commun que la vôtre ! Tu évoques souvent ses réflexions sur la connerie, je referme ton livre sur la dernière photo, poignante, le devinant plus angoissé sur notre avenir que sur le sien. Je me sens tout con, c'est con, non ?

• Mieux que bien, et même beaucoup mieux que très bien ! Un grand livre, en somme.

• Ce livre est tellement énorme… qu’il y en a deux ! Moi aussi, j’l’ai pas finie, cette bible, mais ce que j’ai lu, je le comprends, ça vient du cœur. Du cœur de ces deux amis qu’étaient, que sont, FD et FH. Fred nous raconte son Frédéric. Bizarrement, c’est le nôtre. Fred était là, pour moi, devant San-A, à le décortiquer sans pince, une berge avant ma glorieuse naissance ! J’y crois pas, surtout quand on connaît le bel Hidalgo. Toujours fringant, top actif. Y en aura pas pour tout le monde, qu’on avait dit, et les cons comme d’habitude n’ont rien compris. Alors, ce livre je l’aime, et comme je l’aime je le dévore à feu doux, doucement, pas gâcher le plaisir ! ROMAN extraordinaire, qu’il fallait vraiment écrire... Page 200, déjà, du second tome… J’ai pas envie de le terminer !

• Je l’ai lu d'une traite ! Les deux tomes ! Et j’ai trouvé ça très bien, c’est non seulement un témoignage affectueux, mais c’est aussi une belle mise en perspective de l’importance de ce grand écrivain.

• Première escale dans cette proposition de voyage san-antoniesque. J’ai deux tablettes de chocolat (tome 1 et tome 2) et comme une bonne gourmandise je m’en garde une pour le mois prochain. Généralement la fatigue m’emporte au bout de quelques pages de lecture, mais là j’ai essayé de ne pas dévorer d’un seule bouchée cette première tablette… Merci pour ce formidable voyage qui me permet de mieux comprendre l’univers de San-Antonio (avec un tiret !) […] Après le voyage extérieur auprès de Brel [cf. “Le Voyage au bout de la vie”], je découvre celui de l’intérieur avec San-Antonio. J’y retrouve tous les ingrédients d’une œuvre d’art : l’urgence et la nécessité de lui donner une existence. Et en cadeau, la rareté de l’édition qui n’est pas pour me déplaire, me considérant comme un privilégié. Je résiste pour ne pas entamer ma seconde tablette tout de suite…

• Je viens de terminer le tome 1. Passionnant et émouvant (notamment l’épisode “yaya”…). Tu as tout compris de l’âme dardienne, spontanément, viscéralement ! Oui, Frédéric Dard a su résoudre le problème de la communication. Effectivement, le maître-mot est la connivence entre lui et son lecteur. […] J'ai appris beaucoup : la vente de peintures de Frédéric à des célébrités ; Raymond Devos, Roger Couderc lecteurs de San-Antonio ; Alain Gottvallès pressenti pour tenir le rôle de San-Antonio à l’écran ; le rappel de citations : “Les objets ne sont que des pense-gens” (tellement vrai !) ; les tourniquets du Fleuve Noir… Et l’épopée du “Petit San-Antonien” m’a régalé. Quel voyage en apnée dans la vie de San-Antonio ! Oui, Frédéric nous manque en ces temps où l'intolérance et la violence prennent le pas. Mais : “pas pleurer”… Merci beaucoup pour ce beau travail et ce bel hommage. J’attaque le tome 2 en août.

En Pour moi, c'est le grand livre du lecteur privilégié de San-Antonio que beaucoup d'entre nous aurions aimé être, et que tu as eu la chance d'avoir été. Avec notamment une plongée passionnante dans les années soixante par exemple, qui constitue aussi un témoignage de première main sur l'époque. Et c'est un roman en effet, le roman de la vie d'un grand lecteur en rapport avec le roman de la vie d'un grand auteur. Roman presque de suspense parfois, comme au moment de la quasi-rupture due à En avant la moujik... Bref, un grand bonheur de lecture.

Je n’ai pas encore terminé le tome 1. Mais je me régale à chaque fois que j’y plonge. C’est bourré d'anecdotes, de références précises, de commentaires judicieux. Je reviens vers toi quand j'aurai avalé les deux tomes pour te donner mon sentiment final, mais je peux déjà te dire que j'adore. Ton style d'écriture est vraiment agréable à lire. Et c’est fou, la chance que tu as eue – que tu as su provoquer – d'entretenir cette relation intime et chaleureuse avec Frédéric. À bientôt !

Bon, je viens de terminer le tome 01. D'abord une option 3 étoiles sur la qualité du bouquin, […] c'est du surchoix, rarement vu ces dernières années dans les parutions concernant Frédéric Dard ; surtout à ce prix : de la qualité, du beau, du vrai, du papier, de la reliure extra ! Ensuite, j'ai aimé, j'ai découvert plein de petits trucs, de précisions, surtout sur la chronologie, les voyages, etc., et le suspense… et cette fin inattendue… Je n'avais jamais envisagé cette fin-là, je pensais que […]. J’avais tort. Alors qu’est-ce que je fais ? Je recommence ma lecture, ou je pars vers le tome 02 ? De toute façon, il me faut recommencer au départ et relire, annoter, assimiler tout ça. J’en savoure la lecture… en me rationnant chaque jour pour en garder sous le pied (le pied, c’est le mot !) pendant le reste de mes vacances…

Je suis au milieu du second volume San-Antonio (t’as vu ? y a le trait d’union !), c’est magnifique et je me régale, tu peux pas savoir ! Que d’émotions ! […] Si le bonhomme bibi qui t’avait présenté à Massugas, pour ta conférence sur Brel, avec ce discours de présentation “en forme d’éloge funèbre” humoristique (comme tu t’étais plu à le dire), avait su tout ce que je viens d’apprendre, ben… il n’aurait sans doute pas osé parler ce soir-là ! Merci pour tout... et pour la dédicace.

Il voulait des avis, le Bel Hidalgo ?
Bin, j’ai pas fini.
Et sais-tu pourquoi j’ai pas fini ?
Bin, parce que j’ai pas envie que ça finisse !
Ma Félicie à moi m’a toujours conseillé d’y aller doucement avec le dessert… La voilà, ma première analyse ! Et merci !

À peine avais-je le pied (et quel pied !) posé dans le premier tome (de Savoie), que je me retrouvais en enfance. […] Merci Fred pour ce beau partage et félicitations à ta Félicie pour sa longévité et l’ardeur insatiable de son fiston à faire connaître le meilleur en toutes choses. Comme je t’envie d’avoir connu de si près cette belle personne qu’était Frédéric Dard !

Votre livre est un régal à lire ! Et les notes passionnantes : une mine !

Un seul mot : génial !

Ces réactions ne m’étonnent pas : pour tous les amoureux de Frédéric Dard, ce livre n'est pas qu’une référence, c’est LA référence ! Bien bêtes sont les éditeurs et ceux qui ne l’ont pas commandé… Tous les fans de San-Antonio rêvent d’avoir vécu ta rencontre… Mais grâce à ton talent littéraire et de conteur (tu as eu de bonnes lectures !), tu nous permets de la vivre à notre tour : c’est le plus beau cadeau que tu pouvais faire aux amis de San-Antonio. Donc, merci !


Vaut mieux lire ça que d’être sourd, aurait dit San-A. (…ou Bérurier qui aurait peut-être souhaité une joyeuse fête des paires au lecteur – voire à la lectrice ! – de ces deux tomes). Sans rire, vers la fin de l’ouvrage (écrit pour continuer à faire chorus…), j’explique que ce livre est mon « boomerang », comme un retour à l’envoyeur pour « LE » remercier de m’avoir mis le pied à l’étrier du bon côté de la vie : celui de la Bienveillance et de la Beauté (comme Berthe Bérurier, alias la Gravosse !), qui vous fait « jouer positif », sans nourrir d’illusions pour autant sur l’espèce humaine, sachant que « la chasse aux cons est un safari sans espoir ». Vos propres réactions (cf. celle de la mairie de Saint-Chef où repose l'auteur de « la plus grande épopée littéraire de l'après-guerre » : « Cet ouvrage en deux tomes fera date ! ») sont votre boomerang au Roman de San-Antonio... Merci qui ? Merci Frédéric Dard, génie de l’écriture et bon génie de ses con…temporains.

Merci à vous, enfin, pour vos commentaires spontanés (et, d'ores et déjà, pour ceux à venir, en privé ou en public, en compléments à ce propre blog – ne manquez pas de les consulter en cliquant ci-dessous sur « Voir les XX commentaires »)… En retour, permettez-moi de vous embrasser collectivement… « en attendant le plaisir » – disait-IL encore, « de le faire individuellement de vive voix » !

NB. Pour aller plus loin avec San-Antonio et ses amis, si affinités il y a, je ne saurais trop vous conseiller de demander à rejoindre dard-dard « San-Antonio / Frédéric Dard », le groupe de référence sur les réseaux sociaux (près de 12 000 membres), d’où provient une partie des commentaires de lecture ci-dessus.

*Il y a eu toutefois quelques articles d’auteurs-journalistes, dont voici des extraits :

• Indispensables ! Ces deux tomes consacrés à la saga Frédéric Dard alias San-Antonio […] sont bel et bien indispensables. Honte aux éditeurs frileux ! Concoctée loin des thébaïdes parisiennes, voici une somme documentaire et humaine digne de figurer dans la bibliothèque de tout honnête homme sachant encore conjuguer amour et partage, truculence et humour. […] Qui sait, cela a peut-être fichu les pétoches aux éditeurs au petit pied, les tristes sires qui craignent qu’on fasse une ribambelle de mioches à notre belle langue française… (Serge Dillaz)

 • Bref, le gros livre de Fred Hidalgo est indispensable car non seulement il apporte une vision un peu nouvelle de Frédéric Dard, complétant ainsi sa biographie, mais il interroge aussi indirectement l’époque dans laquelle notre auteur favori a déployé son talent, il était le plus beau symbole de cette littérature populaire qui finit par faire la peau à la littérature bourgeoise en lui imposant de nouvelles normes. Fred Hidalgo pose une question importante : Frédéric Dard pourrait-il écrire ce qu’il a écrit aujourd’hui, dans cette époque du politiquement correct qui n’est qu’une autre forme de la stérilisation de l’esprit ? (Texte complet à lire sur le blog d’Alexandre Clément).

• Avant même mai 68, San-Antonio fut, tout comme Brassens, Brel et Ferré ou encore Hara-Kiri, un ballon d'oxygène dans une France gaullienne, coincée, rétrograde. Les années 60 et suivantes se sont nourries d'une pensée libre, drôle et revigorante. Fred Hidalgo a réalisé la première biographie magistrale de Frédéric Dard/San-Antonio : un régal pour la pensée honnête !
[...] Affirmant un véritable amour pour l’humain admirable qu’était Frédéric Dard dans ses idées comme dans la vie, Fred Hidalgo relate moultes anecdotes truculentes, relève de nombreux clins d’œil du destin malicieux, analyse l’apparente dichotomie entre l’auteur de drames sidérants les plus noirs et celui de farces monumentales les plus hilarantes. On découvre comment l’auteur sérieux de C’est toi le venin, humilié par Simenon, prend sa revanche avec Béru et son vocabulaire improbable. [...] On découvre tous les pseudonymes de Frédéric Dard, tous ses livres inédits ou oubliés. Au fil des chapitres, marqués par les titres de cette œuvre considérable, on rencontre Jean Richard, Paul Préboist, Gérard Barray et aussi Georges Guétary, Renaud, Henri Tachan et tant d’autres. On plonge dans un océan d’informations, on croit couler et puis on remonte à la surface un peu plus riche dans sa tête et heureux d’avoir trouvé une île loin de nos déprimants rivages. Rien ne manque pour étancher la soif du lecteur. Cet ouvrage est le monument qui manquait au plus insolite des auteurs du XXe siècle, témoin lucide de son temps, philosophe sans le savoir, à l’écriture si jubilatoire. (Texte complet, signé Michel Trihoreau, à lire sur le site
Nos Enchanteurs.)

• […] C’est tout cela que nous dévoile Fred Hidalgo dans son passionnant ouvrage. […] Il nous livre, à travers un témoignage affectueux dont il n’a pas son pareil pour nous rendre complices à la lecture, une belle mise en perspective de l’importance de celui qui reçut le Grand prix de littérature policière des mains de Jeanne Moreau en 1957. […] Une somme d'informations extraordinaire nous est offerte sur Frédéric Dard, avec humilité et délicatesse, mais aussi sur la vie culturelle, artistique, littéraire, musicale de l’époque que nous traversons, via la lecture de plus de 800 pages issues d’une somme de travail qu’aurait admirée à coup sûr celui de qui Renaud se rapprocha beaucoup après la disparition tragique de Coluche... » (Texte complet, où l’auteur, Sébastien Lesné, relève certaines passerelles entre les livres de San-Antonio et les chansons de Georges Brassens, en cite d’autres et rappelle que « le sétois moustachu […] manifesta un intérêt certain pour les œuvres du père de San-Antonio, en bonne place dans sa bibliothèque… » sur son blog Georges Brassens, par les routes du printemps…)

[…] Autant l’avouer : avant de lire ces deux volumes, je n’avais pas beaucoup navigué dans l’univers de San-Antonio, truffé de personnages rabelaisiens, oublieux de toute langue de bois pour mieux adopter celle inventée par leur créateur. Et pourtant, j’ai dévoré sans retenue ce récit à deux voix et quatre mains. Une biographie, un recueil de souvenirs ? Bien plus que cela : la résultante passionnante d’une longue complicité affective, malgré un écart de vingt-huit ans, entre les deux Frédo. [...] La totale sur l’immense écrivain […], avec l’envie constante de découvrir la suite […]. Tout y est, oui, sur l’homme et son œuvre, sans la moindre zone d’ombre ni omission, jusqu’à la perception qu’on en a aujourd’hui. (Texte complet, signé Albert Weber, à lire sur le site Planète Francophone).

 

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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 11:28

…Et trois semaines encore pour remettre ça !

Champagne ! comme disait le jeune Fou Chantant. C’était un vrai défi : nous l’avons relevé. C’était surtout un pari : ensemble, nous l’avons remporté ! Le Roman de San-Antonio va bientôt devenir réalité en édition « collector », réservée à ses seuls et uniques souscripteurs. N’attendez plus pour en être : tout sera définitivement clos et forclos après le 21 avril.

Grâce à vous, l’ouvrage existera donc bel et bien, physiquement, et sera expédié comme prévu courant mai à ses souscripteurs. À ceux-ci seulement (dont une bonne partie de gentes dames amoureuses – ou curieuses – de la prose jubilatoire du commissaire Cent-Ans-Tonio – son créateur, Frédéric Dard, aurait eu 100 ans le 29 juin 2021), car il s’agit d’une édition hors commerce, numérotée, à l’usage exclusif de ceux et celles qui auront contribué à sa mise au monde.

On ne répète jamais assez ce genre de chose, hélas, sans risque pour autant de se faire incendier ensuite : « Comment ?! Il n’en reste plus ? On ne peut plus en commander ? Il fallait me prévenir, être plus insistant... » Ben oui, c’est comme ça : la majorité arrive toujours après la bataille ! Et si c'est certifié collector, ça n'est pas pour rien...

C’est quand le bonheur ? s’interroge Cali qui, lui aussi, adore San-Antonio, comme l’adorent ou l’adoraient Aznavour, Ricet Barrier, Bourvil, Julien Clerc, Leny Escudero, Nilda Fernandez, Léo Ferré, Goldman, Higelin, Juliette, Boby Lapointe, Pierre Perret, Renaud, Souchon, Tachan, Trenet, etc. Car Frédéric Dard connaissait la chanson : il truffait ses romans de références chansonnières, comme l’avait démontré Paroles et Musique en son temps dans un petit dossier…

Le bonheur ? C’est ici… et maintenant que l’on sait proche et certaine la publication de « la totale » sur San-Antonio. Mais on peut faire mieux pour sabler ensemble le champagne une seconde fois : si l’objectif nécessaire pour fabriquer les deux volumes de cette somme a été atteint, l’opération suit en effet son cours. Les « retardataires » ou les distraits ont encore trois bonnes semaines, jusqu’au 21 avril précisément (pas un jour de plus, attention), pour commander l’ouvrage et/ou le soutenir par une contribution éventuelle (c’est possible sur la plateforme de financement participatif à partir d’UN euro... jusqu'à plus soif !).

Chacune de ces souscriptions et/ou contributions nouvelles permettra d’augmenter d’autant plus (si peu que ce soit, ce sera déjà ça, n’est-ce pas la Souche ?) le tirage de ces deux tomes qui forment un seul et même roman... vrai. Celui de Frédéric Dard dit San-Antonio, l’écrivain aux multiples facettes et aux deux visages (face sombre avec ses romans noirs d’atmosphère, face ensoleillée avec sa saga irrésistible de San-Antonio), mais aussi – pour vous qui nous faites l’amitié de nous suivre depuis juin 1980 – le roman de Paroles et Musique et de Chorus. Comment offrir en partage, en effet, le témoignage de mes relations privilégiées avec ce génial écrivain si j’en exclus mon propre parcours (auquel lui-même s’est toujours fort intéressé) ?

Vous voulez tout savoir sur LUI et son œuvre ?
Vous voulez en savoir plus sur la création du « mensuel de la chanson vivante » puis des « Cahiers de la chanson » ?
LE ROMAN DE SAN-ANTONIO est fait pour vous !

Je compte également sur vous (encore une fois, sans doute la dernière...) pour faire Chorus, comme vous l’avez fait depuis Paroles et Musique, en partageant sans plus tarder cette info urbite et orbite (dixit Bérurier). Parce qu’après l’heure, il ne sera plus l’heure, ne resteront plus que les regrets, et surtout parce que « le bonheur est la seule chose qui se double quand on le partage ». Alors, soyons fous : champagne pour tout le monde !

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12 mars 2022 6 12 /03 /mars /2022 08:39

50 % de l’objectif en 48 heures !


Cela va plus vite que la musique : deux jours après la mise en ligne de l’annonce de notre souscription, nous avions atteint la moitié de l’objectif nécessaire et donc parcouru ensemble la moitié du chemin ! Ami(e)s chemin, comme le chantait Claude Nougaro. Et ça continue, encore et encore… Incroyable fidélité et formidable confiance qui m'obligent.

Bel ami, quel bonheur de te voir devant moi
Quelle joie, bel ami, te voilà
Justement ces jours-ci je ne pensais qu'à toi
Laisse-moi te serrer dans mes bras...

On pourrait donc considérer que le premier tome du ROMAN DE SAN-ANTONIO est né, en l'attente d’apparaître sur les fonts baptismaux de votre boîte à lettres… si ce n’était que San-Antonio poussa la porte et Frédéric Dard entra n’est pas un enfant unique, mais le premier venu de vrais jumeaux, avec son petit frère San-Antonio sans alter ego ! Les deux font la paire et l’un ne peut pas venir au monde sans l’autre...

Aux forceps ou en douceur, je compte encore et toujours sur vous pour nous aider à accoucher de ce nouvel enfant deux fois plus « grassouillet » que la normale, genre Apollon-Jules si vous voyez de quoi je parle (n’est-ce pas, Béru et Berthe ?). Un beau bébé (amoureux de la chanson, comment pourrait-il en être autrement ?), que je m’inventais dans le cœur et la tête depuis des lustres et dont l’acte d’amour avec la page blanche, après sa conception, m’aura accaparé de pied en cap pendant quatre ans...

Quatre ans d’amour passionné, quel pied, mes ami(e)s !

Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour vous joindre à cette partie de Baise-ball à la Baule, comme « il » disait, à La Baule et partout ailleurs : rendez-vous sans plus tarder au point de ralliement. C’est ensemble ou pas du tout, maintenant ou jamais, que nous parviendrons au bout du chemin.

• Pour rappel, si ça vous chante :
« L’amour sourcier de Claude Nougaro ».

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