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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 11:52

La vie devant soi

 

Tout ce que tu m’as dit
C’était menti
Tout tout était menti
Alain Souchon

 

Pour tout le monde, hier, c’était la Fête de la Musique. Pour nous, c’était aussi (surtout ?) le jour « anniversaire » d’une certaine Défaite de la chanson. Un an auparavant, en effet, se tenait l’ultime réunion de l’équipe de rédaction de Chorus (nos retrouvailles trimestrielles s’étalant toujours sur un week-end, celui des 20 et 21 juin 2009 en l’occurrence). Mais une réunion dont le seul objet, comme les dizaines qui l’avaient précédée depuis juin 1992, était de déterminer le sommaire du numéro suivant (celui du n° 69 de l’automne 2009, à paraître le 21 septembre), et d’en répartir les tâches.

 

Un mois après, le 22 juillet, alors que chacun d’entre nous vaquait normalement à son travail, à travers l’espace francophone, on apprenait, incrédules, que la société éditrice, pourtant nouvellement reprise, était placée en liquidation judiciaire.

 

 
Suite à cette disparition, et sans parler des sentiments de ses journalistes qui ont eu beaucoup de mal à se relever du choc subi, d’autant plus violent qu’il était inattendu, on a pu entendre sur Europe 1 les réactions unanimes des artistes de la chanson francophone, tous genres musicaux et générations confondus, lors de l’émission spéciale de deux heures du 10 octobre 2009 intitulée On connaît la musique fait chorus. Quant à ses lecteurs, on a mesuré l’importance de leurs regrets et de leur incompréhension à la lecture des innombrables lettres pétries d'émotion qui ont suivi la non parution (ou la non réception pour ses abonnés) du n° 69, mais aussi, depuis lors, des commentaires spontanés qui continuent d’apparaître ici et là, notamment dans les blogs des différents ex-journalistes de « la revue de référence de la chanson francophone ».
  

Thiefaine.jpg

Ce rappel, non pour remuer le couteau dans la plaie de qui que ce soit – même si aucun membre de la Rédaction de Chorus n’a pu faire l’impasse sur cet « anniversaire » : pensez, un an plus tôt, nous bâtissions un formidable sommaire (Manu Chao en dossier exclusif, Romain Didier et Allain Leprest en « duo d’artistes », Michel Jonasz, M, etc. : 196 pages de chanson vivante, jusqu’à notre lot habituel de découvertes francophones, une bonne dizaine de portraits de nouveaux talents), sans pouvoir imaginer que ce numéro ne paraîtrait jamais… Non, comme on l’a vu depuis avec les activités de chacun d’entre nous, la cause est désormais entendue : plutôt que de déplorer ad libitum la disparition d’un titre reconnu dans le monde entier depuis plus de quinze ans, l’important est d’aller de l’avant, d’envisager des lendemains qui chantent… et les projets ne manquent pas : écriture et édition de livres, conférences sur la chanson contemporaine à travers l’histoire de Paroles et Musique et de Chorus, chroniques radio spécifiques…

La vie est ainsi faite, avec ses coups bas et ses déceptions, il n’y a (hélas) rien de nouveau sous le soleil : si la vie est dure aux tendres, elle est toujours devant soi, comme disait Romain Gary. Une volonté d’avancer coûte que coûte (sans rien oublier pour autant du passé) qui rejoint « la pédagogie de l’enthousiasme » prônée par Aragon (et que j’essaie modestement, depuis mes débuts « dans la carrière », de mettre en pratique : voir « État critique » dans ce blog), ou la philosophie positive de Rudyard Kipling : « Si tu peux supporter d’entendre tes paroles / Travesties par des gueux pour exciter des sots / Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles / Sans mentir toi-même d’un mot… / Si tu sais méditer, observer et connaître / Sans jamais devenir sceptique ou destructeur… / Tu seras un homme, mon fils. »  

Aux anciens abonnés de « Chorus »

Alors, pourquoi, pour quoi faire, ce rappel ? Parce qu’il est l’occasion, justement, d’aller de l’avant en essayant – entre-temps – de réduire aussi peu que ce soit (un peu comme on réduit une fracture… pour repartir du bon pied) l’amertume des anciens abonnés de Chorus, soudainement orphelins de leur revue, pendant que ses journalistes, eux, devaient se résigner à faire connaissance avec Monsieur Paul Emploi… On le sait, une décision de liquidation judiciaire (toujours en cours) a aussitôt suivi le dépôt de bilan de l’éditeur. Or, la société éditrice possédait à son actif des stocks d’anciens numéros qu’elle n’a pas souhaité utiliser et dont le « mandataire de justice » chargé de la liquidation a déclaré nous laisser libre usage, suite à une démarche de notre part avant pilonnage pur et simple.  

collection.jpgNous avons en effet pensé que les anciens abonnés (et parfois les « nouveaux » abonnés ou réabonnés récents qui n’ont pas même reçu un seul numéro) seraient sans doute heureux d’obtenir gratuitement, en lieu et place de ceux dont ils ont été privés, l’équivalent en numéros anciens de leur choix (voir la liste des « numéros disponibles » en pages 190-192 du n° 68). Même si plusieurs centaines d’entre eux au moins – fidèles entre les fidèles – possèdent la collection complète, ils pourront toujours offrir à des amis ces numéros de remplacement, sachant, justement, qu’ils sont appelés à devenir des pièces de collection…

Conscients que cela risque de nous valoir un travail assez considérable avec, au bout du compte, quelques milliers d’exemplaires à mettre sous pli, affranchir et déposer à la poste, nous ne pourrons évidemment pas assumer, en plus, les frais d’envoi correspondants (les chèques d’abonnement ou de réabonnement encaissés l’ayant été par la société éditrice domiciliée à Nantes, où se situe toujours la « maison mère », et dont nous étions nous-mêmes de simples salariés). Nous prierons par conséquent nos interlocuteurs, pour répartir en quelque sorte les « charges », de bien vouloir nous adresser le montant de ces frais sous forme de timbres-poste.

Difficulté de l’opération (on a beau être disposé à faire confiance autant que possible, chacun sait qu’il y a toujours des « profiteurs ») : dans la mesure où nous n’avons pas accès au listing des abonnés, il nous est impossible de savoir combien il restait à chacun de numéros à recevoir. Nous aurons donc besoin d’un document faisant foi du règlement, comme par exemple la photocopie du relevé bancaire indiquant le montant (pour un an ou deux ans d’abonnement) et la date d’encaissement dudit règlement.  

Duteil.jpg

Voilà. Sans préjuger de l’avenir, nous espérons que cette initiative de notre part sera favorablement accueillie… et que les intéressés voudront bien être indulgents quant aux délais d’expédition. Il est en effet probable – n’ayant certes plus d’obligations strictement professionnelles, nous continuons néanmoins à suivre de près l’actualité musicale (très fournie l’été, avec les festivals…), ne serait-ce que pour la faire partager ici – que l’opération se prolonge jusqu’à la rentrée prochaine. Donc, « paciencia », comme disait Léo Ferré.  

Merci à ceux et celles qui sont concernés de nous contacter – via cet e-mail : sicavouschante.info@orange.fr – et nous leur communiquerons alors l’adresse postale ad hoc. À ce sujet, attention à ne plus écrire à « Chorus (Rédaction), BP 28, 28270 Brezolles », car tout courrier expédié à ces coordonnées devenues caduques « est mis au rebut » ou dans le meilleur des cas retourné à son expéditeur. Et merci à tous ceux et celles qui en ont l’occasion (notamment nos amis des médias) de bien vouloir répercuter ce message (avant qu’il soit trop tard), de façon à tenter d’informer le maximum d’anciens abonnés de Chorus, dont une majorité, c’est certain, ignore encore l’existence de Si ça vous chante.
  

 

   

 

« Sans préjuger de l’avenir », disais-je : non seulement parce que nous avons déjà été échaudés et que, comme le chantait admirablement Jean Ferrat, empruntant les mots d’Aragon, « Rien n’est précaire comme vivre » ; mais aussi, en se situant à l’inverse dans une perspective optimiste, que s’il est « long de renoncer à tout », nous n’avons renoncé à rien… « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie / Et sans dire un mot te mettre à rebâtir / Tu seras un homme, mon fils. »

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:00

Le petit bal perdu (suite et fin)

 

 

Et voilà, pour l’édification générale des lecteurs-auditeurs-spectateurs de Si ça vous chante (dont plus des deux tiers sans doute ne sont pas – encore – inscrits à sa « newsletter », laquelle vous informe aussitôt de tout nouvel article et vous permet périodiquement de gagner des CD, DVD et livres), les réponses aux questions posées par le montage de Serge Llado… que vous pouvez réécouter ci-dessous.

 

 

Montage – Quinze artistes, quinze extraits

 

 

Les noms des interprètes et les titres des chansons et du sketch qui reprenaient les cinq citations passées dans le langage courant sont les suivants :

 

I. L’ENFER C’EST LES AUTRES :

01. Pascal Obispo : Libre comme Picasso

02. Damien Saez : Quand on perd son amour

03. Guy Bedos : Les autres, c'est l’enfer

04. I AM : L’Enfer

 

II. LE CŒUR A SES RAISONS QUE LA RAISON IGNORE (ou NE CONNAÎT POINT) :

05. Neg’ Marrons : Juste pour toi

06. Coralie Clément : La Contradiction (chanson de Benjamin Biolay)

07. Yannick Noah : Te quiero

 

III. UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE ET TOUT EST DÉPEUPLÉ :

08. Pauline Croze : Je ferai sans

09. Dave : Vanina

 

IV. L'ARGENT N’A PAS D’ODEUR :

10. Jacques Brel : Voir un ami pleurer

11. Bernard Lavilliers : Citizen Kane

12. Daniel Balavoine : Je veux de l’or

 

V. S’IL N'EN RESTE QU’UN JE SERAI CELUI-LÀ :

13. Eddy Mitchell : S’il n’en reste qu’un

14. Sylvie Vartan : Qui tu es

15. Jean-Louis Aubert : À ceux qui passent

 

Quant à la paternité de ces citations, elle revient respectivement à :

 

I. Jean-Paul Sartre, dans la pièce de théâtre Huis clos (écrite entre 1943 et 1944).

II. Blaise Pascal, dans Les Pensées (vers 1654).

III. Alphonse de Lamartine, dans les Méditations poétiques (1820).

IV. L’empereur romain Vespasien (qui régna entre 69 et 79 après J.-C.). La phrase latine précise est celle-ci : « Pecunia non olet ». Cela concernait l’argent provenant des latrines payantes installées dans Rome.

V. Victor Hugo, dans Les Châtiments (1853), recueil satirique dirigé contre Napoléon III (« six mille vers d’injures », dira Lamartine...). Le titre du poème concerné est Ultima Verba et ce vers est le dernier de l’ultime strophe. Il exprime clairement le refus de Victor Hugo, qui demeurera un opposant irréductible, d’accepter le coup d’État du 2 décembre 1851. Voici cette dernière strophe : « Si l’on est plus de mille, eh bien, j’en suis ! Si même / Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ; / S’il en demeure dix, je serai le dixième ; / Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » (Jersey, 2 décembre 1852 ; 1er anniversaire du coup d’Etat).

 

Merci à tous ceux et celles, fort nombreux, qui ont joué le jeu du Petit Bal perdu. Et bravo à ceux et celles qui ont trouvé toutes les réponses (ou presque toutes)… et qui, ayant pris la « précaution » de s’inscrire à ce blog, ont gagné l’album CD ou le DVD de leur choix. Les autres, si ça leur chante, pourront tenter leur chance au prochain quiz de Serge Llado.

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 08:00

 Quiz que c’est que ça ?

   

« Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu… » Et du nom des auteurs des citations suivantes, vous en souvenez-vous ? « L’enfer, c’est les autres » ; « Le cœur a ses raisons que la raison ignore (ou ne connaît point) » ; « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ; « L’argent n’a pas d’odeur » ; « S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » : cinq citations célèbres qui figurent dans quatorze chansons et un sketch interprétés par quinze artistes. C’est le nouveau quiz que nous propose Serge Llado. Pour s’amuser en chœur, voire – comme le disait Boby Lapointe – pour instruire en distrayant… Et, accessoirement, pour gagner un des albums ou DVD (et il y en a pour tous les goûts : voir encadré) offerts par Si ça vous chante aux lecteurs et lectrices (qui sont déjà inscrits ou s’inscriront dans les tout prochains jours à sa newsletter).

  

Pour ce faire, après avoir écouté le montage ci-dessous réalisé par Serge Llado, il faut répondre aux trois questions suivantes :

• Qui sont les auteurs des cinq citations ?

• Quels sont les quinze artistes et/ou groupes concernés ?

• Quels sont les titres des quinze chansons et sketch ?

Ces réponses (voir le nota bene en fin d’article) doivent nous être proposées en « commentaires » à cet article d’ici au dimanche 13 juin inclus (lesquels ne seront visibles qu’au terme de ce délai, afin de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité). Nous contacterons les lauréats dans les jours suivants, en leur demandant de nous communiquer leur choix préférentiel et leurs coordonnées postales pour expédition du cadeau. Que cela ne vous empêche pas, en attendant, de contribuer à la vie de Si ça vous chante, par toutes sortes d’autres commentaires. Parlez-nous de vous, par exemple, de votre rapport à la chanson (écoutez-vous beaucoup de disques, voyez-vous beaucoup de spectacles, vous déplacez-vous dans les festivals ?)… ou de la façon dont la chanson francophone est perçue à travers le monde, où vous vivez, puisque notre blog compte des lecteurs sur tous les continents.

 

 

Mais d’abord…

Écoutez le montage de Serge Llado :

  

Montage Quinze artistes, quinze extraits

 

C’est parti : n’allez pas plus vite que la musique, histoire de ne pas risquer de fausses notes par trop de précipitation, mais ne tardez pas non plus à envoyer vos propositions. Quelques indices, néanmoins (on n’est pas des chiens !) : tous les interprètes en question sont francophones, français pour l’essentiel… ou d’« adoption » ; la première citation (« L’enfer c’est les autres ») a été reprise par quatre des quinze interprètes, la deuxième (« Le cœur a ses raisons que la raison ignore, ou ne connaît point ») par trois ; la troisième (« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ») par deux ; la quatrième (« L’argent n’a pas d’odeur ») par trois ; la cinquième, enfin (« S’il n’en reste qu’un je serai celui-là ») par trois. Le compte y est : cinq citations, quatorze chansons et un sketch, quinze artistes (ou groupes).

 

blog-dessin.jpg

 

Alors, à vous de jouer (en n’oubliant pas de vous inscrire au blog, si ce n’est déjà fait – voir « inscription à la newsletter » en colonne de gauche de la page d’accueil ou… « leçon n° 1 » de « Méli-Mélodie » –, pour bénéficier de la possibilité, une fois pour toutes, de recevoir des disques, DVD ou livres que nous continuerons d’offrir périodiquement, seulement contre frais d’envoi et d’emballage)… Enfin, tout cela, si ça vous chante, bien sûr… Ici, on n’oblige à rien ; rien n’étant plus insupportable, par exemple, que ces artistes qui vous obligent à vous lever, à taper dans les mains, à exécuter une gestuelle imposée, comme pour mieux nous formater encore aux mœurs artificielles et mercantiles de la télévision. Comme si ces artistes-là étaient à sa solde ; comme si le public était définitivement composé de moutons de Panurge… Qu’en dites-vous d’ailleurs ?

Mais voici déjà la liste des albums et DVD (de l’espace francophone) offerts par Si ça vous chante aux lauréats de ce quiz (peu importe l’ordre d’arrivée de vos « commentaires », seul compte le fait d’avoir donné les bonnes réponses d’ici au dimanche 13 juin) :

 

encadre-cado-quiz.jpg

 

C’était bien

Et puis, séquence émotion, histoire d’illustrer en beauté cet article, voici un document techniquement imparfait mais exceptionnel à plusieurs titres. D’abord parce qu’il provient de la collection personnelle de Serge Llado (il en a été le témoin direct, étant lui-même au programme de la soirée concernée, avec – on le verra au générique final – certains autres « humoristes » qui ont fait leur chemin depuis…). Ensuite, parce qu’il s’agit de Gaby Verlor, compositrice de grandes chansons (pour Luz Casal, Jean-Roger Caussimon, Nino Ferrer, Boby Lapointe, Les Frères Jacques, Mouloudji…), notamment celles écrites par son comparse Robert Nyel (Déshabillez-moi pour Gréco, Ma p’tite chanson pour Bourvil…) dont ce Petit Bal perdu qu’elle interprète ici elle-même, en s’accompagnant au piano.

   

 

C’était en mars 1991 à l’occasion du 90e anniversaire du Caveau de la République, à Paris (dont elle fut longtemps la pianiste attitrée), et il n’est pas bien difficile de comprendre, en lisant son émotion vers la fin de la chanson, tout ce que représentait pour elle Le Petit Bal perdu (dont le vrai titre est C’était bien). Peut-être bien sa propre histoire ? Gaby Verlor nous a quittés le 6 avril 2005, dans sa 84e année.

   

 

Et puis, pour la route (jusqu’à notre prochain sujet), la même chanson interprétée trente ans plus tôt, à sa création (le 9 décembre 1961, dans Rendez vous avec… de Jacqueline Joubert) par Bourvil, l’incomparable Bourvil. Mais en « impossible duo » avec la charmante Elsa Lunghini (montage réalisé pour l’émission Les Duos de l’impossible de Jean-Pierre Foucault), histoire de montrer que la chanson est une chaîne sans fin qui sait relier instantanément, comme nulle autre discipline artistique, les générations (d’artistes et de publics)… quand la musique est bonne et que les paroles sont au diapason. Histoire aussi qu’on puisse dire, dans trente ans par exemple, que Le Petit Bal perdu… oui, c’était bien. Vraiment bien.

_____________ 

NB. Pour le quiz, nous offrirons bien sûr des CD et DVD en priorité à ceux ou celles qui auront répondu aux questions posées dans le délai imparti, mais non exclusivement : si vous n’êtes pas très nombreux à fournir la totalité des réponses, nous effectuerons en effet un tirage au sort parmi ceux qui en auront trouvé le plus.

 

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