...et faites chanter les voiles !
Trois mois après la sortie de Jacques Brel, L’aventure commence à l’aurore, il est temps de remercier les médias qui ont bien voulu s’y intéresser pour leur accueil enthousiaste. Les médias d’ici et d’outre-mer (voir une partie de la revue de presse sur mon site)… et ses lecteurs surtout, comme autant de matelots embarqués « toutes voiles dehors » dans ce voyage au bout du monde. Des lecteurs « franco de port, des copains d’abord » touchés par cette histoire méconnue d’un artiste hors normes métamorphosé en aventurier rayonnant d’empathie et de tendresse, par colère et générosité combinées ; sorte d’Homme révolté à la Camus revu et corrigé par Cervantes. Alors, aujourd’hui, qu’on se le dise au fond des ports, les lecteurs sont à la manœuvre ! « Hissez le petit pavois / Et faites chanter les voiles / Mais ne vous réveillez pas / Partez pêcher les étoiles… » car« voici le Pacifique / Longue houle qui roule au vent / Et ronronne sa musique / Jusqu’aux îles droit devant. »
François Morel a été le premier à donner publiquement le « la » : « Fred Hidalgo, a-t-il écrit, vient de sortir un livre magnifique sur Jacques Brel, indispensable à tous ceux qui l’aiment. Son livre est superbe, il nous rend l’homme très proche. »
Rendre l’homme très proche, aller au cœur de l’homme (et de l’œuvre aussi, forcément, puisque Brel aux Marquises a réalisé la jonction entre l’homme et l’artiste), c’est bien le pari que j’ai tenté, après avoir été immergé (et submergé d’émotion) dans ces îles où rien n’a vraiment changé, où l’on croise des habitants qui le côtoyaient au quotidien, où l’on ressent presque physiquement l’impression qu’ « il » va surgir d’un instant à l’autre au coin de la rue, l’air rêveur ou le verbe tonitruant… Le pari de faire renaître l’homme et de restituer aussi précisément que possible l’humanisme qu’il incarnait dans cette terre « posée sur l’autel de la mer » ; comme s’il était là, toujours à nos côtés… Et je suis heureux que, dès les premières réactions, on ait mis l’accent dessus.
Voici donc un petit florilège de commentaires (publiés sur les réseaux sociaux ou qui m’ont été adressés directement, d’anonymes, d’artistes ou de professionnels) sur ce récit vécu où je me suis senti contraint de m’impliquer personnellement (et comment faire autrement vu l’enchevêtrement étonnant des destins qu’il relate ?). Est-il nécessaire de le préciser ? Jamais, au grand jamais, je n’aurais osé imaginer que ce livre – au-delà du crédit de tendresse que son « héros » continue de posséder dans l’opinion publique – engendrerait une telle adhésion et susciterait pareille déferlante d’émotion…
• « C’est justement ça qui est intéressant dans votre livre – qui utilise la narration interne, diront les spécialistes, le “je”, ce qui n’est pas courant et peut même être imprudent dans une biographie ! Ce sont ces liens dans l’espace et le temps qui font son originalité, ces liens tissés entre les hommes, leurs influences mutuelles qui rendent les choses possibles. Enfin, pour ma part c’est comme ça que je le reçois... » (Valérie Fromont)
• « Excellent, passionnant. Je l’ai lu d’une traite. Ce livre nous embarque, jusqu’aux aux Marquises, et nous fait découvrir l’homme derrière le chanteur. » (Stéphane Hubert)
• « Il fallait s’appeler Fred Hidalgo pour oser cela… et le réussir, à mon humble avis ; car Brel commençait à m’emmerder alors que ses héritiers, Claude Semal et bien d’autres artistes, sont toujours vivants... Mais seul l’humain peut réconcilier l’Humain. Merci, Fred ! » (Berty Delchambre)
• « Magnifique ! C’est un beau cadeau que nous fais là, Fred. Oui, trente-cinq ans après, le Grand Jacques “frère” encore. » (Jo Masure)
• « Je viens de terminer L’aventure commence à l’aurore, merveilleux livre que j’ai lu presque d’un trait, ne pouvant le quitter. Je suis tellement bouleversé de bonheur à la lecture de cette édifiante histoire que ma vie a changé et que j’ai grandi de quelques centimètres. C’est du tout Brel. […] Je l’entendais presque me parler. Je n’ai pas eu l’impression d’être un lecteur mais bien un spectateur qui écoute la prestation d’un conteur de haute voltige. J’avais l’impression de vivre ce que vous décrivez et d’être embusqué près des personnages. Il me plaît de penser que, cette fois-là, Neptune s’est pris un peu plus au sérieux et vous a insufflé l’envie de constituer cet immense trésor et de le partager avec tous ceux qui n’ont pas oublié la grandeur de l’enfance et les frissons de l’imprudence. […] J’espère que cet ouvrage trouvera multitude de preneurs ; il m’est difficile de concevoir que celui ou celle qui a aimé Brel ne soit pas intéressé(e)… Des millions de mercis. » (Jean Lusteau)
• « Ce livre est vraiment très émouvant. Je mesure la chance de ceux que Jacques Brel avait choisis pour être ses amis. Regretté et inoubliable... » (Dominique Lavorel)
• « Il est certain qu’il existe un paradis. Je le sais parce que Jacques Brel et les meilleurs du genre humain s’y trouvent et qu’ils y sont peinards. Dieu ne peut pas avoir raté le monde dans lequel nous vivons et avoir foiré aussi le paradis. Il est tout aussi certain qu’avec ce que tu as fait pour la chanson et pour ce que tu es, tu y seras bien accueilli sans passer par les formalités d’usage. Quel beau livre tu as fait ! » (Albert Benloulou)
• « Ce livre est l’un des deux meilleurs sur Brel à ma connaissance, avec le Grand Jacques de Marc Robine. Pour avoir présenté l’œuvre de Jacques Brel depuis maintenant vingt-cinq ans, avoir contacté la Fondation, rencontré Maddly, mais surtout avoir travaillé avec Jean Corti, je ne peux que vous remercier du remarquable travail effectué, et surtout du tact observé au fil des pages. “Comment était-il, Jacques Brel ?” demanda un jour une organisatrice à Jean Corti avant une soirée. “Comme vous et moi, Madame, mais avec le talent en plus...” répondit l’intéressé. » (Gérard Michel)
• « Bravo pour ton intime éclairage des Marquises... Une jolie pierre de plus à l’édifice brélien ! Livre – à dévorer – qui aide à mieux comprendre le MONSIEUR. » (Jean-Michel Piton)
• « L’aventure commence à l’aurore est un livre extraordinaire qui m’a fait découvrir l’autre côté du Grand Brel et combien il pouvait être généreux, tout en ayant son p’tit caractère. Bravo Monsieur Hidalgo pour ce livre ! » (Nicole Dussault)
• « Ce bouquin est formidable. Mais comment as-tu fait pour être aussi près de Brel ? Sans voyeurisme. Le lecteur est là, comme une sorte d’ami qui partage des moments de bonheur et d’autres de douleur. Une approche presque intime du dernier album (un monument) ! Je t’imagine hanté par cette présence pendant des années... et je te redis mon bonheur d’avoir lu ce livre. Merci ! » (Jean Bonnefon)
• « Cher Fred, je viens de terminer ton voyage avec Brel. Je suis complètement dans l’émotion. Un jour peut-être, je t’en dirai plus. Aujourd'hui je te dis simplement Merci. Je l’ai lu étant moi-même en voyage au Viêt-Nam et je ne voulais pas que ce livre se termine. Tu sais, comme ces romans dont on appréhende le déroulement et la fin... Mais Brel n’est pas mort, ni l’artiste ni l’Homme. Il vit en moi comme chez beaucoup. » (Christian Camerlynck)
• « Enfin, un livre qui parle de Brel le Polynésien ! Je suppose que les Marquisiens vous seront reconnaissants de ce travail. » (William Kromwell)
• « C’est un ouvrage passionnant… Sa manière de décrire les lieux m’a beaucoup touchée ; c’est plus qu’un récit sur Brel, c’est une immersion dans l’Histoire de ces îles. Et je suis vraiment émue, maintenant, de réécouter le dernier disque de Brel avec un autre regard intérieur... » (Élizabeth Gagnon)
• « Merci pour votre ouvrage que je viens d’achever. Extraordinaire. Qu’est-ce que ça m’a fait du bien de replonger dans la vie du Grand Jacques. Que d’émotions ! Votre livre, Fred, n’est pas seulement la somme d’un travail présent mais bien le fruit de trente ans de richesse, de patrimoine de Paroles et Musique, Chorus et Si ça vous chante. […] Pour moi, vous êtes le plus brélien de tous les journalistes. Il en a fallu du courage pour partir à l’aventure de la création de ces deux revues (sans parler de L’Union au Gabon !). […] Et ce dernier ouvrage me marquera. En le lisant, j’avais sans cesse en tête les Jaurès, Les Marquises, Jojo, Orly… Je l’ai lu en grande partie dans une chambre d’hôpital où j’étais pour une simple opération. Mon voisin de chambre s’appelait Jacky (si, si !). Une jeune infirmière a vu votre livre que j’avais laissé sur une tablette pendant des soins. Devant son intérêt, on a commencé à échanger sur Brel et les Marquises. Elle m’a avoué venir des îles et que son père l’avait emmenée sur la tombe de Jacques Brel, avant d’ajouter : “Ce n'est pas pour rien si je m’appelle Mathilde !” » (Emmanuel Guilloteau)
• « Immense voyage intérieur au petit pays des grands espaces, à ne pas manquer... Et un livre à lire de toute urgence ! » (Bernard Baños-Robles)
• « J’attendais la sortie de ce “Jacques Brel” et, te connaissant, je savais, j’étais assuré que cette monographie serait un ouvrage définitif. Elle est passionnante, nourrie d’informations que j’ignorais totalement sur Jacques Brel. Et aussi, dans la finesse et la sensibilité avec lesquelles tu dis les choses, je te retrouve, toi, constamment. » (Alain Fantapié)
• « J’ai dévoré ton livre… et j’ai adoré ! » (Jean Humenry)
• « Magnifique ouvrage sur Jacques Brel. En vous félicitant pour la qualité de ce travail remarquablement documenté, je vous remercie pour ce très beau cadeau, en espérant vous rencontrer à nouveau sous le ciel polynésien. » (Jean-François Lejeune)
• « Je me suis fait “chiper” votre beau livre sur Brel... par mon mari ! Et à voir son air quand il le lit, il me tarde qu’il l’ait terminé !!! » (Christine Fabre)
• « Je suis en train de le lire, que dis-je, de le savourer... Un livre qui vous donne des ailes et du baume au cœur. » (Nicolas Céléguègne)
• « Dans mon Panthéon de ma correspondance brélienne et ses amis, il y a une lettre de Ferrat, une autre de François Rauber, plusieurs de son épouse Françoise, des photographies avec Isabelle Aubret et Bruno Brel... et deux lettres de Fred Hidalgo ! Quel bonheur que ce livre sur le Grand Jacques aux Marquises !!! Et comme un bonheur brélien ne vient jamais seul, voilà la nouvelle intégrale, Suivre l’étoile, avec plein de belles choses et surtout le tout dernier concert de Roubaix, le 16 mai 1967, avec un Brel à moitié aphone ! Vraiment, un superbe mois de septembre ! » (Bruno Decriem)
• « Prenant, passionnant. Cet excellent livre nous fait découvrir Jacques Brel sous un nouveau jour. Je l’ai dévoré d'une traite ! » (Stéphanie)
• « Merci beaucoup pour votre travail remarquable ! Pour ma part, je suis passionné par tout ce qui tourne autour de cet homme depuis l’âge de 14 ans. Et j’ai eu le bonheur de le voir à Roubaix le 16 mai 1967 lors de son dernier tour de chant, puis à Paris le 28 décembre 1968 dans L’Homme de la Mancha. Je dois dire que son talent de créateur de chanson ne laisse pas de m’émouvoir, même après tant d’écoutes... Merci encore. » (Christian Marichal)
• « Permettez-moi de vous adresser toutes mes félicitations pour votre excellent livre. Je me suis régalé d’un bout à l’autre de votre merveilleux document. J’ai connu Jacques Brel en 1960 sur les planches de l’Olympia, j’avais 18 ans. Ce fut pour moi un choc émotionnel d’une rare intensité. En octobre 2008, invité par le ministre des Dom-Tom, Yves Jégo, j’étais membre de sa délégation qui se rendit aux Marquises pour l’inauguration du nouvel aéroport “Hiva Oa-Jacques Brel” et pour les célébrations du trentenaire de sa mort. C’est ainsi que, le 9 octobre, en présence du ministre, des autorités françaises et marquisiennes, de Madame Jacques Brel (qui n’était jamais venue sur la tombe de son époux), de nombreux journalistes français (PPDA), belges et américains, j’ai eu l’immense privilège d’interpréter a capella La Quête devant la tombe de Jacques Brel. » (Philippe Callens).
• « Merci. Ce livre est une merveille ! » (Véronique Dupiré)
• « Je voudrais te dire avec quelle émotion je referme ton livre après l’avoir dévoré. Je me sens comme si j’étais de retour d’un fabuleux voyage aux Marquises et comme si j’y avais partagé le quotidien de l’artiste que j’admire le plus au monde. C’est son humanité et sa générosité qui me touchent le plus, mais j’ai aussi partagé grâce à toi les secrets de sa création. C’est un grand livre que tu signes là. » (Gérard Jacquet)
• « Très émue par ce que je viens de lire… On y découvre l’HOMME Jacques Brel, très loin du milieu du spectacle, une vie au service des autres. Un être humain qui méritait la note maximum, le triple A : Amour, Amitié, Altruisme. Un livre désormais incontournable et une très belle idée de cadeau pour les fêtes de fin d’année. J’aimerais bien à l’occasion d’une rencontre avec vous dans un festival, un salon ou un concert, vous le faire dédicacer… » (Annie Lapeyre)
• « Je ne veux pas commencer par “Bonjour Monsieur”, j’aurais l'impression d’être pédant ou de ne pas vous connaître après avoir été abonné à Paroles et Musique pendant plusieurs années puis à Chorus durant toute sa “vie” ; j'aurais pu commencer par “Bonjour Fred”, mais impossible pour moi, par pur respect (ce qui manque à beaucoup de personnes dans notre monde de dingues). Juste une petite question avant de me procurer votre livre : aurez-vous l’occasion de le dédicacer dans un point de vente, une bibliothèque, une librairie ? Allez, larguez les amarres, que “l’aventure commence à l’aurore” d'une ère que l’on voudrait plus dirigée par le bon sens que par la finance... » (Yves Barberon)
UN LIVRE DÉDICACÉ POUR LES FÊTES ?
Comment ne pas être sensible (euphémisme) à de tels messages ?! J’espère pouvoir y répondre de vive voix à l’occasion de rencontres professionnelles ou de conférences à venir (leurs dates seront annoncées sur mon site dans la rubrique ad hoc). En attendant, pour répondre déjà à la question des dédicaces, si vous souhaitez acquérir cet ouvrage signé par votre serviteur ou si, l’ayant déjà, vous désirez en offrir un exemplaire dédicacé à des parents et/ou amis (à l’occasion des fêtes de fin d’année par exemple), rien de plus simple : contactez-nous sur sicavouschante.info@orange.fr pour obtenir l’adresse postale où nous envoyer votre commande et celle-ci sera honorée sous quarante-huit heures.
Dernière chose à propos du Grand Jacques que l’on retrouve ici à trois reprises en bonne compagnie (c’était cinq ans et demi pile avant de hisser les voiles pour son voyage au bout de la vie) : merci à l’auteur de la page « Chanson de proximité », créée sur Facebook, de nous avoir autorisé à reproduire les montages qu’il a réalisés et « postés » sur le Net après sa lecture du livre ; à ma grande surprise d’abord, doublée d’une grande confusion, mais aussi, je l’avoue volontiers et sans fausse modestie, avec une certaine jubilation, ayant moi-même été l’éditeur de cette table ronde réalisée par mes amis François-René Cristiani et Jean-Pierre Leloir… J’aime d’ailleurs à penser que les membres de cette célèbre affiche, comme le chante Renaud dans son Bistrot préféré, auraient eux-mêmes souri à la découverte de ce malicieux clin d’œil…
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NB (qui n’a rien à voir). À propos du contenu musical de Si ça vous chante, je voudrais signaler la désinvolture de certains serveurs capables de vous retirer sans préavis des fonctionnalités qu’on vous recommandait vivement la veille. Ainsi toutes les chansons mises en ligne sur tous les blogs (hébergés par Overblog) depuis des années via Deezer – serveur audio privilégié par les blogueurs puisque censé respecter les droits d’auteur – ont-elles disparu subitement, « remplacées » d’un coup de baguette merdique par des rectangles blancs ! On a beau nous dire que la situation sera « prochainement » rétablie, elle dure déjà depuis près de trois mois… et on ne voit (ni surtout n’entend) toujours rien ! Révoltante façon de considérer les gens et leur travail – et ceux et celles auxquels celui-ci s’adresse – comme quantité négligeable.