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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:00

Le petit bal perdu (suite et fin)

 

 

Et voilà, pour l’édification générale des lecteurs-auditeurs-spectateurs de Si ça vous chante (dont plus des deux tiers sans doute ne sont pas – encore – inscrits à sa « newsletter », laquelle vous informe aussitôt de tout nouvel article et vous permet périodiquement de gagner des CD, DVD et livres), les réponses aux questions posées par le montage de Serge Llado… que vous pouvez réécouter ci-dessous.

 

 

Montage – Quinze artistes, quinze extraits

 

 

Les noms des interprètes et les titres des chansons et du sketch qui reprenaient les cinq citations passées dans le langage courant sont les suivants :

 

I. L’ENFER C’EST LES AUTRES :

01. Pascal Obispo : Libre comme Picasso

02. Damien Saez : Quand on perd son amour

03. Guy Bedos : Les autres, c'est l’enfer

04. I AM : L’Enfer

 

II. LE CŒUR A SES RAISONS QUE LA RAISON IGNORE (ou NE CONNAÎT POINT) :

05. Neg’ Marrons : Juste pour toi

06. Coralie Clément : La Contradiction (chanson de Benjamin Biolay)

07. Yannick Noah : Te quiero

 

III. UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE ET TOUT EST DÉPEUPLÉ :

08. Pauline Croze : Je ferai sans

09. Dave : Vanina

 

IV. L'ARGENT N’A PAS D’ODEUR :

10. Jacques Brel : Voir un ami pleurer

11. Bernard Lavilliers : Citizen Kane

12. Daniel Balavoine : Je veux de l’or

 

V. S’IL N'EN RESTE QU’UN JE SERAI CELUI-LÀ :

13. Eddy Mitchell : S’il n’en reste qu’un

14. Sylvie Vartan : Qui tu es

15. Jean-Louis Aubert : À ceux qui passent

 

Quant à la paternité de ces citations, elle revient respectivement à :

 

I. Jean-Paul Sartre, dans la pièce de théâtre Huis clos (écrite entre 1943 et 1944).

II. Blaise Pascal, dans Les Pensées (vers 1654).

III. Alphonse de Lamartine, dans les Méditations poétiques (1820).

IV. L’empereur romain Vespasien (qui régna entre 69 et 79 après J.-C.). La phrase latine précise est celle-ci : « Pecunia non olet ». Cela concernait l’argent provenant des latrines payantes installées dans Rome.

V. Victor Hugo, dans Les Châtiments (1853), recueil satirique dirigé contre Napoléon III (« six mille vers d’injures », dira Lamartine...). Le titre du poème concerné est Ultima Verba et ce vers est le dernier de l’ultime strophe. Il exprime clairement le refus de Victor Hugo, qui demeurera un opposant irréductible, d’accepter le coup d’État du 2 décembre 1851. Voici cette dernière strophe : « Si l’on est plus de mille, eh bien, j’en suis ! Si même / Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ; / S’il en demeure dix, je serai le dixième ; / Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » (Jersey, 2 décembre 1852 ; 1er anniversaire du coup d’Etat).

 

Merci à tous ceux et celles, fort nombreux, qui ont joué le jeu du Petit Bal perdu. Et bravo à ceux et celles qui ont trouvé toutes les réponses (ou presque toutes)… et qui, ayant pris la « précaution » de s’inscrire à ce blog, ont gagné l’album CD ou le DVD de leur choix. Les autres, si ça leur chante, pourront tenter leur chance au prochain quiz de Serge Llado.

 

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 08:00

 Quiz que c’est que ça ?

   

« Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu… » Et du nom des auteurs des citations suivantes, vous en souvenez-vous ? « L’enfer, c’est les autres » ; « Le cœur a ses raisons que la raison ignore (ou ne connaît point) » ; « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ; « L’argent n’a pas d’odeur » ; « S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » : cinq citations célèbres qui figurent dans quatorze chansons et un sketch interprétés par quinze artistes. C’est le nouveau quiz que nous propose Serge Llado. Pour s’amuser en chœur, voire – comme le disait Boby Lapointe – pour instruire en distrayant… Et, accessoirement, pour gagner un des albums ou DVD (et il y en a pour tous les goûts : voir encadré) offerts par Si ça vous chante aux lecteurs et lectrices (qui sont déjà inscrits ou s’inscriront dans les tout prochains jours à sa newsletter).

  

Pour ce faire, après avoir écouté le montage ci-dessous réalisé par Serge Llado, il faut répondre aux trois questions suivantes :

• Qui sont les auteurs des cinq citations ?

• Quels sont les quinze artistes et/ou groupes concernés ?

• Quels sont les titres des quinze chansons et sketch ?

Ces réponses (voir le nota bene en fin d’article) doivent nous être proposées en « commentaires » à cet article d’ici au dimanche 13 juin inclus (lesquels ne seront visibles qu’au terme de ce délai, afin de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité). Nous contacterons les lauréats dans les jours suivants, en leur demandant de nous communiquer leur choix préférentiel et leurs coordonnées postales pour expédition du cadeau. Que cela ne vous empêche pas, en attendant, de contribuer à la vie de Si ça vous chante, par toutes sortes d’autres commentaires. Parlez-nous de vous, par exemple, de votre rapport à la chanson (écoutez-vous beaucoup de disques, voyez-vous beaucoup de spectacles, vous déplacez-vous dans les festivals ?)… ou de la façon dont la chanson francophone est perçue à travers le monde, où vous vivez, puisque notre blog compte des lecteurs sur tous les continents.

 

 

Mais d’abord…

Écoutez le montage de Serge Llado :

  

Montage Quinze artistes, quinze extraits

 

C’est parti : n’allez pas plus vite que la musique, histoire de ne pas risquer de fausses notes par trop de précipitation, mais ne tardez pas non plus à envoyer vos propositions. Quelques indices, néanmoins (on n’est pas des chiens !) : tous les interprètes en question sont francophones, français pour l’essentiel… ou d’« adoption » ; la première citation (« L’enfer c’est les autres ») a été reprise par quatre des quinze interprètes, la deuxième (« Le cœur a ses raisons que la raison ignore, ou ne connaît point ») par trois ; la troisième (« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ») par deux ; la quatrième (« L’argent n’a pas d’odeur ») par trois ; la cinquième, enfin (« S’il n’en reste qu’un je serai celui-là ») par trois. Le compte y est : cinq citations, quatorze chansons et un sketch, quinze artistes (ou groupes).

 

blog-dessin.jpg

 

Alors, à vous de jouer (en n’oubliant pas de vous inscrire au blog, si ce n’est déjà fait – voir « inscription à la newsletter » en colonne de gauche de la page d’accueil ou… « leçon n° 1 » de « Méli-Mélodie » –, pour bénéficier de la possibilité, une fois pour toutes, de recevoir des disques, DVD ou livres que nous continuerons d’offrir périodiquement, seulement contre frais d’envoi et d’emballage)… Enfin, tout cela, si ça vous chante, bien sûr… Ici, on n’oblige à rien ; rien n’étant plus insupportable, par exemple, que ces artistes qui vous obligent à vous lever, à taper dans les mains, à exécuter une gestuelle imposée, comme pour mieux nous formater encore aux mœurs artificielles et mercantiles de la télévision. Comme si ces artistes-là étaient à sa solde ; comme si le public était définitivement composé de moutons de Panurge… Qu’en dites-vous d’ailleurs ?

Mais voici déjà la liste des albums et DVD (de l’espace francophone) offerts par Si ça vous chante aux lauréats de ce quiz (peu importe l’ordre d’arrivée de vos « commentaires », seul compte le fait d’avoir donné les bonnes réponses d’ici au dimanche 13 juin) :

 

encadre-cado-quiz.jpg

 

C’était bien

Et puis, séquence émotion, histoire d’illustrer en beauté cet article, voici un document techniquement imparfait mais exceptionnel à plusieurs titres. D’abord parce qu’il provient de la collection personnelle de Serge Llado (il en a été le témoin direct, étant lui-même au programme de la soirée concernée, avec – on le verra au générique final – certains autres « humoristes » qui ont fait leur chemin depuis…). Ensuite, parce qu’il s’agit de Gaby Verlor, compositrice de grandes chansons (pour Luz Casal, Jean-Roger Caussimon, Nino Ferrer, Boby Lapointe, Les Frères Jacques, Mouloudji…), notamment celles écrites par son comparse Robert Nyel (Déshabillez-moi pour Gréco, Ma p’tite chanson pour Bourvil…) dont ce Petit Bal perdu qu’elle interprète ici elle-même, en s’accompagnant au piano.

   

 

C’était en mars 1991 à l’occasion du 90e anniversaire du Caveau de la République, à Paris (dont elle fut longtemps la pianiste attitrée), et il n’est pas bien difficile de comprendre, en lisant son émotion vers la fin de la chanson, tout ce que représentait pour elle Le Petit Bal perdu (dont le vrai titre est C’était bien). Peut-être bien sa propre histoire ? Gaby Verlor nous a quittés le 6 avril 2005, dans sa 84e année.

   

 

Et puis, pour la route (jusqu’à notre prochain sujet), la même chanson interprétée trente ans plus tôt, à sa création (le 9 décembre 1961, dans Rendez vous avec… de Jacqueline Joubert) par Bourvil, l’incomparable Bourvil. Mais en « impossible duo » avec la charmante Elsa Lunghini (montage réalisé pour l’émission Les Duos de l’impossible de Jean-Pierre Foucault), histoire de montrer que la chanson est une chaîne sans fin qui sait relier instantanément, comme nulle autre discipline artistique, les générations (d’artistes et de publics)… quand la musique est bonne et que les paroles sont au diapason. Histoire aussi qu’on puisse dire, dans trente ans par exemple, que Le Petit Bal perdu… oui, c’était bien. Vraiment bien.

_____________ 

NB. Pour le quiz, nous offrirons bien sûr des CD et DVD en priorité à ceux ou celles qui auront répondu aux questions posées dans le délai imparti, mais non exclusivement : si vous n’êtes pas très nombreux à fournir la totalité des réponses, nous effectuerons en effet un tirage au sort parmi ceux qui en auront trouvé le plus.

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 17:58

Des vessies pour des lanternes ?

   

Connaissez-vous les hallucinations auditives de Serge Llado ? On croit écouter des chansons en anglais, par exemple des Beatles, des Kinks, de David Bowie, d’Enya, de Police, en portugais avec Kaoma, etc., et on entend de drôles de choses en français. Mais comme un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, voici une première vidéo à titre d’illustration… et à tendance quelque peu érotique. Tendez l’oreille !   

    

   

Étonnant, non ? se serait exclamé l’irremplaçable Desproges. Salaud d’absent ! Trop, tu nous manques trop, à nous et à cette société qui marche le cul sur la tête… Mais foin de nostalgie, puisqu’on vient de faire dans l’humour piscinois, dixit le Sétois (voir « Méli-mélodie »), en attendant de retrouver nos moutons habituels (broutant les planches ou tournant en rond sur les platines), poursuivons un peu dans ce registre grâce à notre redoutable traqueur de paroles et de musiques, le sieur Llado. On va s’gêner, tiens ! dirait Laurent Ruquier, l’animateur radio-télé bien connu qui met à loisir son grain de sel et du poil à gratter dans le paysage audiovisuel français, entreprise de salubrité publique en ces temps où, comme le chantait Jean Ferrat, « un paf obscène est (souvent) à la Une ».

Pour célébrer les dix ans de son émission quotidienne actuelle (de 16 h à 18 h 30 sur Europe 1), Ruquier s’était retrouvé sur la scène de l’Olympia, avec toute son équipe, dont son « Monsieur Chanson » à lui, venu effectuer en direct et en public (pour diffusion sur France 4) une démonstration d’hallucinations auditives. L’occasion de vous faire découvrir notre « inspecteur DorémifasolLlado » à nous, en chair et en os, en voix et en moustaches…

   

  

Troublant, n’est-il pas ? Hallucinations auditives… ou messages subliminaux, d’ailleurs ? Libidineux, dites-vous ? La question est posée avec ce diable d’homme (satyre parfois sur les bords ?) qui sévit chaque jour chez ce trublion de Ruquier… que j’aime bien. Outre ses qualités professionnelles spécifiques, celui-ci adore en effet la chanson (il l’a prouvé en produisant par exemple le retour sur scène de Marie Laforêt en 2005, de Véronique Rivière et de Pauline Ester en 2006, en adaptant en version française en 2004 la comédie musicale américaine Chicago et surtout en écrivant en 2008 J’me voyais déjà, spectacle basé sur le répertoire de Charles Aznavour) et ses proches le louent régulièrement (mieux vaut ça que d’être vendu au grand capital) pour ses qualités humaines. Et la déontologie qui va avec…

 

 « Le journal le plus pillé de France et de Navarre » 

Je n’en donnerai qu’un exemple, mais éloquent, parce qu’il concerne Chorus... et donc, indirectement, Si ça vous chante. Flash-back : dans le milieu des années 90, Ruquier est sur France Inter où il anime en direct, le midi, l’émission de grande écoute Rien à cirer. Les chanteurs y sont souvent les bienvenus… et heureux d’en être. Coup de fil de son assistante : « Bonjour, Laurent Ruquier souhaite vous inviter à son émission, il y aura Marc Lavoine avec vous… » Très bien, pourquoi pas, merci. Mais si c’est pour parler de l’interprète des Yeux revolver et du Parking des anges, il y a sans doute quelqu’un de plus connaisseur que moi à trouver ; peut-être qu’un autre jour… ? « Le lendemain, c’est Claude Nougaro qui est invité… » Eh bien voilà, Nougaro, ce serait parfait. Avec ma chère et tendre, nous avons suivi en exclusivité pour Paroles et Musique, en 1986, sa première vraie tournée en Afrique de l’Ouest, d’où allait découler son départ pour New York et, de fil en aiguille, le fameux Nougayork qui relancerait totalement sa carrière phonographique…

L’assistante : « Oui, mais il y aura beaucoup à dire avec Nougaro, et Laurent ne vous invite pas pour réagir aux propos d’un chanteur, ou pour parler de lui, il tient à vous avoir en tant qu’invité spécial de l’émission… » Ah bon ?! Dans ce cas... Arrive alors le jour J. Puis l’heure H. Une grande table sur la scène d’un studio de France Inter, avec tous les animateurs de l’émission, devant une salle en gradins, car Rien à cirer a lieu en public. Ruquier me salue, m’installe au bout de la table, en face de lui ; à ma gauche, le critique culinaire Jean-Pierre Coffe (également expert en chanson, comme il me le prouvera tout au long de l’émission par des commentaires en aparté), et puis, je ne suis plus tout à fait sûr du plan de table, mais Marc Lavoine, Christophe Alévêque, Gérard Miller ou Christine Bravo, s’ils n’étaient pas mes cousins, étaient au moins mes voisins.

Générique… et à ma grande surprise, rien n’ayant été précisé en amont de l’émission, l’animateur en chef ouvre les « hostilités » en s’adressant à moi. Et de quelle façon ! « Alors, Fred Hidalgo, vous qui avez fondé et dirigez Chorus, quel effet cela vous fait-il de voir que votre journal est le plus pillé de France et de Navarre ? » Pillé, ajoute-t-il, mais jamais ou très rarement cité par ceux qui en usent et en abusent… Tel quel. Pour démarrer fort, ça démarrait fort ! De mémoire, je crois lui avoir répondu que j’en étais plutôt fier, forcément, car cette reconnaissance implicite de la fiabilité de la revue justifiait amplement son existence, nonobstant son faible tirage, en décuplant son action à l’infini. Et donc en s’avérant aussi utile que possible à la chanson. Je passe les détails, mais à l’usage de l’auditeur, Ruquier précisait ensuite qu’il avait voulu m’inviter pour rendre hommage à Chorus, outil principal chez lui aussi en matière de chanson : « Tous vos dossiers, en particulier, souligna-t-il en substance, constituent la base principale de notre documentation dès qu’un chanteur est pressenti. Alors, c’est la moindre des choses de vous tirer publiquement un coup de chapeau. Et de rendre à Chorus ce qui n’appartient pas à César… »

 

Plus d’une corde à rire

Bref. Le sieur Llado, disais-je avant cette digression, a plus d’une corde à rire (ou à pince-sans-rire) à son arc. En chansons qui se ressemblent, ou en cousinages musicaux comme on l’a déjà entendu dans cet « Amusicoscope » à propos notamment de Dvorak et de Gainsbourg et que l’on peut voir ici, sur scène, avec une nouvelle déclinaison encore plus angoissante de la musique des Dents de la mer (inspirée, on s’en souvient, de La Symphonie du Nouveau Monde d’Anton Dvorak), dans l’exercice de ses fonctions d’humoriste très spécial.  

 

   

Mais pour en revenir à nos hallucinations auditives, on a beau écrire en anglais, en espagnol ou en portugais, s’appeler Prince, Pet Shop Boys, Scorpions, Police, Red Hot Chili Peppers, Shakira, Gipsy Kings… ou même Ray Charles, nul n’échappe à la sagacité du beau Serge.    

 

   

Autre démonstration avec la participation (involontaire) de Skippy le kangourou, Ugly Kid Joe, Alice Cooper, Bryan Adams, Avril Lavigne, Nirvana, Zucchero, Florent Pagny, Céline Dion… ou bien Johnny Clegg & Savuka.

    

   

Ou, en dernière vidéo pour la route (car on pourrait continuer ad libitum), avec Andrea Bocelli, Luz Casal, Procol Harum, Jennifer Lopez, Iron Maiden, Gipsy Kings, Lou Reed, Olivia Newton-John, Eurythmics, la BO de Ghostbusters   

 

  

Convaincus ? Bon, d’accord. Tout cela n’est pas bien sérieux, Maître Llado n’ayant d’autre but dans ce monde de brutes que de faire rire ou sourire un instant… via nos oreilles complices qui s’amusent aussi à nous jouer des tours pendables. Un clin d’œil, enfin, toujours histoire de rigoler un brin : une jolie critique du spectacle de l’intéressé, publiée dans un quotidien régional à fort tirage, avec cette description en ouverture : « Sous des moustaches façon Joe Dassin »... Nous ne citerons pas le nom du signataire de cet article par confraternité et parce que sa teneur est par ailleurs assez juste. Mais cela en dit fort long, poil au menton, sur la connaissance de la chanson ou simplement de la pilosité des chanteurs en France… Dassin-Brassens-Llado, même combat poilant ! « Virtuose et populaire. Maître dans l’art de chanter ou tout simplement maître-chanteur ? Sous des moustaches façon Joe Dassin, Serge Llado pourrait bien être l’un et l’autre. Généalogiste de la chanson, docteur Frankenstein de la musique, l’artiste joue avec les mélodies comme avec les mots. Et l’Entrepôt se transforme cette semaine grâce à lui en un théâtre de chansons-flash jumelées avec finesse et intelligence. “Sous les plagiats, les tubes” : un nouveau spectacle qui instruit autant qu'il distrait, le talent en bémol... »

 

Prochainement… si ça vous chante

À venir prochainement dans Si ça vous chante, dans l’ordre ou pas – en attendant de « faire le plein » de lecteurs, vous allez comprendre pourquoi –, des sujets concernant les catégories suivantes : Concerts et festivals ; Actu Disques et DVD ; Livres ; Hommage ; Reportage ; En bref et en vrac… Et bien sûr la suite de « l’Amusicoscope » avec un quiz très culturel (si, si !) dont Serge Llado, toujours lui, a le secret et qui donnera lieu à une distribution de disques… à la condition d’être parmi les premiers à dégoter les solutions (tout en étant inscrit à notre « newsletter »).

Et puis, nous ferons aussi une communication importante destinée prioritairement aux anciens abonnés de Chorus. Qu’on se le dise, SVP, car il est fort probable que l’existence de ce blog reste encore ignorée de la moitié au moins d’entre eux (sans parler des lecteurs en kiosques). Alors, merci d’avance de passer le mot : si d’aventure vous en connaissez ou côtoyez autour de vous, conseillez-leur de se relier sans tarder au fil de Si ça vous chante et de rester à notre écoute… Il y aura bientôt du neuf, et pour le coup il ne s’agira pas de faire passer des vessies pour des lanternes.

 

  

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