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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 09:59

Plus vite que la musique (suite)

   

Trente-troisième article de Si ça vous chante. À la grande époque du 33 tours, on était loin d’imaginer son remplacement par un disque à lecture optique. À l’arrivée de l’objet CD, le concept même de « dématérialisation » aurait paru incongru. Aujourd’hui, un blog permet d’un seul clic de faire suivre chansons et vidéos à domicile ! Mais si les outils changent, le but reste le même, toujours le même (du moins chez nous) : le partage de la découverte et du meilleur de la création. Comme le montre à nouveau cette trente-troisième fournée chansonnière. Bon appétit !

 

À vous, si ça vous chante, d’aller plus loin dans la dégustation et/ou de compléter ces appréciations par vos commentaires gustatifs de gourmets de la chanson. Des commentaires, soit dit au passage, fort appréciés de l’ensemble de nos lecteurs et en particulier des artistes dont il est question, toujours à l’affût des réactions des hôtes de ce blog aux saveurs des plats qu’ils ont amoureusement mitonnés.

   

Michèle Bernard

On a beaucoup parlé d’Anne Sylvestre ces derniers temps dans Si ça vous chante ; or, s’il est une chanteuse de la génération suivante qui pourrait revendiquer sa filiation spirituelle, c’est bien Michèle Bernard. À sa manière évidemment, Michèle Bernard possédant son propre univers qui ne ressemble à aucun autre dans la chanson actuelle – singularité qui est la marque distinctive des grands artistes. Découverte au Printemps de Bourges 1978 (époque « nouvelle chanson française » donc), la Dame à l’accordéon (à laquelle on accolait volontiers, aussi, l’étiquette de chanteuse néo-réaliste) doit en être, avec celui-ci, à son quinzième opus. Le précédent revisitait en Piano voix ses trente ans de chanson en 2008 ; son dernier album de créations originales à ce jour, Le Nez en l’air, remontant à 2006.

 

bernard-copie-1.jpg

 

Cet enregistrement propose la reprise récente avec les six voix féminines d’Évasion (groupe vocal de la région de Valence qui compte cinq albums à son actif) d’un spectacle écrit et créé en 1991. « Une variation sur le thème des frontières, des pays et des origines, écrivait Valérie Lehoux dans le dossier de Chorus n° 19 (printemps 97) consacré à Michèle Bernard : l’histoire d’un groupe de femmes déambulant dans l’Histoire. » L’entreprise était téméraire. « Pour la mener à bien, la chanteuse dépoussière de vieux hymnes patriotiques, met en musique Blaise Cendrars, Sully Prudhomme et Joachim du Bellay, écrit des titres originaux. » À sa création, la critique est unanime, le public aussi : « avec ce spectacle, Michèle Bernard finit de s’imposer comme l’une des artistes les plus originales de sa génération. » 

 

Michèle Bernard – Mes enfants

 

À l’automne 2008, pour Chorus n° 65, Michèle confiait à Michel Kemper sa décision de reprendre Des nuits noires de monde, toujours plébiscité par le public, grâce au fait d’« être proche des filles d’Évasion : on est en phase pour le revisiter. Ce sera voix, orgue de barbarie et un peu d’accordéon… Avec deux ou trois morceaux retravaillés, un nouveau et ce que les chanteuses d’Évasion, avec leur vécu, leur répertoire aussi, vont apporter elles-mêmes à cet univers. » Le résultat ? Il est là, et il est probant : des voix qui s’accordent à merveille, une belle ferveur, vingt-trois chansons dont quatorze de Michèle et, parmi les autres, un traditionnel tzigane et un portugais, un morceau en berbère et un titre en espagnol sur un poème de Miguel Hernandez. Dénominateur commun ? La chaleur humaine et son corollaire, la solidarité. Finalement Le Petit Théâtre se referme : « Musiciens, poètes / Demain d’autres fêtes / Mettront de l’or dans vos yeux / Au milieu des guerres / Ne jamais se taire / Crier la vie et adieu… »

• Michèle Bernard et Évasion : Des nuits noires de monde, 23 titres, 64’48. Prod. EPM, distr. Universal (site Internet).

    

Michel Bühler 

buhler.jpgEnregistré au Théâtre de l’Échandole, à Yverdon (Suisse), du 23 au 26 septembre dernier, avec trois musiciens aux guitares, contrebasse, accordéon et bandonéon, Voyageur retrace Les Tribulations d’un chanteur en Suisse (et ailleurs dans le monde, au Kosovo, au Sahara, au Café arabe de Jésusalem…  ou Rue de la Roquette), de son tout premier succès, Helvétiquement vôtre (1969), à plusieurs inédits de 2009. De la tendresse, de la poésie et de l’humour, que demander de plus ? La Simple histoire de quarante ans de carrière phonographique résumée en un seul album dont l’auteur (compositeur et interprète), malgré tout, malgré le temps qui passe et le monde tel qu’il est et se défait, s’efforce encore et toujours de croire en l’Homme : ouvert par une Berceuse pour un enfant qui vient, ce concert ne s’achève-t-il pas sous le signe de L’Espoir… ? Généreux et nécessaire Bubu !

 

Michel Bülher – Si le temps

 

• Michel Bühler : Voyageur – Enregistrement public, 21 titres, 75’06. Éditions du Crêt Papillon, distr. France : EPM, Suisse : Disques Office (site Internet).

 

 

Nilda Fernandez 

quichote_3.jpgJe me souviens d’un certain Daniel Fernandez, découvert à l’occasion de son 33 tours de 1981, puis sur scène au Printemps de Bourges. Je me souviens de Frédéric Dard me demandant dix ans plus tard, en tête à tête, ce que je pensais d’un certain Nilda Fernandez qui venait de sortir son premier album CD : Nos fiançailles, Madrid Madrid, Entre Lyon et Barcelone… Succès immense et apparemment fulgurant – sauf que dix ans s’étaient écoulés entre ces deux premiers albums, dix ans, le lap de temps moyen pour faire d’un débutant un véritable artiste. L’année suivante, en 1992, Nilda figurait au sommaire du premier numéro de Chorus, en « Rencontre », juste après Léo Ferré…. et avant Maurane et Richard Desjardins ! Et déjà, il confiait (à Pascale Bigot) ses doutes sur ce métier : « Toute réussite repose sur un malentendu : au-delà d’un certain nombre de disques vendus, on doit se poser des questions. Sur scène, quand j’arrive accueilli par une ovation, cela me gêne presque… »

 

Nilda.jpg

 

Un deuxième CD suivit « normalement » en 1993 : Ne me fais pas mal. En 1997, avec un superbe album sans frontières, Innu Nikamu, l’artiste commençait à dérouter son monde. Il prit alors ses distances avec le métier, ou plutôt avec ce que le métier attend d’un artiste à succès : qu’il fasse fructifier son fonds de commerce, en réutilisant les mêmes recettes. En 1999, il consacre tout un disque en espagnol, Castelar 704, à la poésie de Federico Garcia Lorca ; en 2000, telle une carte postale d’adieu, il adresse ses Hommages à la chanson française, avec un disque surprenant de reprises. Et puis plus rien, du moins discographiquement parlant, car Nilda va continuer de mener sa vie d’artiste de scène mais le plus souvent à l’étranger, en Amérique latine, en Russie où il s’installe, où il devient une vedette, où il crée même un festival itinérant ; sans oublier de rentrer en France, discrètement, le temps d’un concert ou deux. « Je crois en l’organisation du hasard, dit-il aujourd’hui. Ma vie est difficile à lire parce que, de l’extérieur, on ne sait pas forcément à quoi elle obéit. »

   

 

Enfin, l’automne dernier, Nilda retourne en studio pour nous donner de ses nouvelles. Après quatre mois de travail à Gênes, avec des musiciens italiens, il regagne Paris pour enregistrer sa voix (et les accordéons de Marcel Azzola et de Lionel Suarez) : « C’est difficile d’enregistrer ma voix quand on ne comprend pas mes textes… » Dix ans d’attente donc ! Pour douze chansons en forme d’autobiographie. De son « départ » (« Le monde est en délire et moi je me tire / C’est une façon d’être en avance », chante-t-il rétrospectivement dans Plus loin de ta rue, une merveille de chanson d’amour, avec refrain en espagnol et guitare flamenca) à son « retour », avec le titre qui ouvre l’album (un tube assuré pour peu que les médias veuillent bien le diffuser) : « Plages de l’Atlantique / Ou falaises de la mer Baltique / Je reviendrai sûrement un jour / Je reviendrai place de la Concorde / Ou de la révolution d’Octobre… » 

 

Nilda Fernandez – Où tu habites

   

Nilda ? Un artiste majuscule, un maître ès-mélodie, un chant vibrant grâce auquel on croit tout ce qui est dit, écrit, décrit, raconté. Comme Je lui raconte, justement. Comme Berceuse (« Pendant que dans le monde / Y a des gens qui se lèvent / Y a des gens qui se couchent sous les bombes… »). Comme Si tu me perds (« On devrait pas se laisser mourir / Tant qu’on s’est pas tout dit / Mourir, mourir et sans prévenir / C’est pas d’l’amour d’ami »). Comme Où tu habites, constat de l’absence divine avec chœurs en anglais (« À force de ne pas comprendre où tu es, où tu habites / Je finirai par me pendre / Alors réponds-moi vite, réponds-moi vite »). Comme Le monde est ce qu’il est (« …Et t’aurais tort de dire / Qu’il est laid »)… Voulez-vous que je vous dise ? J’aime tellement ce disque, ou plutôt ce disque est tellement beau – paroles et musiques, chant et orchestrations (d’une richesse et d’une subtilité rares) – que je me sens paralysé à l’idée d’en parler seulement en quelques lignes. Dans l’idéal, il y faudrait l’équivalent de ce dossier de Chorus, que nous avions prévu de consacrer à Nilda Fernandez à l’occasion, justement, de cet album. Alors, dites-vous simplement qu’un « Quichotte » de Si ça vous chante, non seulement ça se mérite mais, surtout en l’occurrence, que ça ne se discute pas !

• Nilda Fernandez : éponyme, 12 titres, 38’10. Prod. N. Fernandez, distr. Harmonia Mundi (site Internet).

   

Lokua Kanza  

Un moment de répit dans ce monde de brutes, c’est ce que nous propose Lokua Kanza. Et bon Dieu – c’est le cas de le dire, puisque dans sa langue maternelle, le lingala, le titre de ce septième opus (inclus un CD collectif avec Gérald Toto et Richard Bona en 2004) signifie « L’Éternel » – quel bien fou cela fait ! Retour aux sources pour ce natif de l’ex-Zaïre (« Je suis né à Bukavu en 1958, d’une mère rwandaise tutsi et d’un père congolais mongo. Mais c’est à Kinshasa, où mes parents se sont installés en 1964, que j’ai grandi »), après un album entièrement en français dans le texte, Plus vivant, en 2005 (le premier datait de 1993). L’artiste précisait alors à Jean Théfaine (cf. Chorus 52, Rencontre) que son but n’était pas de devenir « un chanteur de variétés françaises, c’est de me faire comprendre du plus grand nombre. En Afrique, où je voyage beaucoup, je rencontre quantité de gens qui sont noirs de peau comme moi, qui ne parlent pas ma langue et qui viennent me trouver : “Monsieur Lokua, on aime ce que vous faites… mais on ne comprend pas ce que vous dites. Ce qui est hallucinant, c’est que du matin au soir, je parle en français avec tous ces gens ! C’est quoi cette relation entre le parler et le chanter ? Il y a une sorte de tabou monstrueux… »

 

kanza.jpg

 

Retour aux sources, car cette fois, c’est le tabou de l’artiste africain chantant en français qui allait frapper : Plus vivant n’a pas été accepté par les tenants de l’orthodoxie la plus obtuse. Comme si un artiste devait emprunter à vie les rails normalisés que le « métier » a posés devant lui une fois pour toutes. Retour aux sources donc, à la limpidité originelle avec ce disque en lingala… et en portugais pour une chanson en duo, car entre-temps Lokua Kanza, fâché de ces malentendus (!), s’est installé au Brésil où Nkolo a été partiellement enregistré (à Rio de Janeiro, ainsi qu’à Paris et Kinshasa). Il en reste le meilleur de l’artiste : sa voix exceptionnelle, ses talents de mélodiste et de musicien, pour continuer de célébrer – comme le notait Jean Théfaine et comme permettent de le vérifier les traductions du livret – « une Afrique tout en douceurs et en suspensions ». Avec l’ambiance du village paternel notamment, mais aussi l’absurdité des guerres tribales, la problématique de l’exil… ou encore « le cri d’un homme qui, accablé par le poids de la vie, s’en remet à Dieu » (Nkolo).

 

Lokua Kanza – Nkolo

 

La morale de l’ensemble ? « Une façon d’être et un état d’âme zen. » Une chanson l’incarne à elle seule, c’est Famille : « Quand tu es en vie / Dis aux tiens que tu les aimes avant de mourir / Montre-leur comme tu les aimes / Dis-leur que tu les aimes… » Avec ce nouvel album, aux sonorités musicales (ondes martenot, piano, flûtes, percussions, clochettes, contrebasse, harmonica, chœurs… et la participation de Sylvain Luc à la guitare) au diapason de la voix de velours de Lokua, l’artiste nous convie dans sa maison d’amour. (À voir à Paris, à l’Européen, ces 6 et 7 mai.)

• Lokua Kanza : Nkolo, 12 titres, 42’25. Prod. L. Kanza/World Village, distr. Harmonia Mundi (site Internet).

   

Zed van Traumat  

van-Traumat.jpgAttention, découverte ! Nous l’avions repéré il y a déjà quelque temps, d’abord au sein du groupe Traumat & Triogolo, au hasard ensuite de ses nombreuses premières parties (de Katerine, Émily Loizeau, Bertrand Belin, Thomas Fersen, Diterzi, Nicolas Jules, Berry, Higelin…) ; découverte confirmée en 2009 à l’écoute d’un premier album autoproduit. Nous l’avions même programmé au sommaire du n° 69 mort-né de Chorus… Depuis, Zed van Traumat, Charentais bon teint comme ne l’indique pas son nom, a fait du chemin, jusqu’à remporter récemment le prix du « Centre des écritures de la chanson » décerné par l’association Voix du Sud organisatrice des Rencontres d’Astaffort. Du coup, Francis Cabrel lui a proposé de le prendre en licence dans son label Cargo/Chandelle et c’est donc sous cette étiquette, avec une distribution nationale, que vient de (re)paraître, le 29 mars dernier, ce Belge andalou qui joue de l’humour pince-sans-rire, à l’image de ce titre où une belgitude fantasmée se marie avec d’imaginaires racines hispaniques. Car ZVT est prêt à tout… sauf à être ce Chanteur français de variétés, insipide et incolore, dont il brosse le portrait : « Chanteur français / Chanteur sans frais / Brasser du vent / Tout simplement / Se contenter / De dire je t’aime / Tout en vivant bourgeoisement / Des revenus de la Sacem… »

 

Zed van Traumat – Vous autoriserez-vous

 

On l’a compris, ZVT n’a pas sa langue dans sa poche, ses références à lui lorgnant plutôt du côté de Brel et de Gainsbourg, de Trenet ou de Nougaro, même s’il s’applique à chanter sans un mot plus haut que l’autre. C’est piquant, provocateur, ça peut être tendre ou cruel et même érotique (Vous autoriserez-vous ?), comme un antidote au cynisme ambiant, mais ça ne se prend jamais au sérieux. Musicalement, c’est feutré, la voix en avant dans une ambiance jazz (guitares, sax, batterie et contrebasse, avec quelques notes de-ci de-là d’accordéon, de trompette, de bugle, de violoncelle ou d’orgue Hammond) qui ne dédaigne pas les incursions dans les musiques de genres, tango ou blues par exemple. Sur scène, note avec justesse le communiqué de presse, « cet échalas trentenaire au verbe aiguisé comme la lame du matador s’impose comme le poète de nos vicissitudes ordinaires », une sorte de Boris Vian d’aujourd’hui : c’est d’autant mieux vu que Zed van Traumat avertit lui-même qu’il pratique la chanson comme d’autres la tauromachie. Olé !

• Zed van Traumat : Belge andalou, 12 titres, 48’31. Chandelle Productions, distr. Sony Music (site Internet). 

 

 

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commentaires

F
<br /> C’EST EN PERDANT SA ROUTE<br /> QUE L’ON TROUVE SON CHEMIN…<br /> <br /> Que reste-t-il à un homme quand il a tout perdu ?<br /> Quand dépouillé et ruiné il se retrouve nu ?<br /> <br /> Nu, il a encore sa peau qui recouvre ses os...<br /> Nu, il a encore le sang qui coule dans ses veines...<br /> <br /> Nu, il est encore vivant...<br /> <br /> Ça vaut tous les amours et tout l'or du monde...<br /> Ça vaut tous les talents toutes les puissances du monde...<br /> <br /> Jouissez de ce symbole, cette fresque originelle,<br /> Quand ce qu'il lui reste à offrir c'est son enveloppe charnelle,<br /> Car elle cache un trésor bien plus grand que de l' or...<br /> <br /> Son esprit et ses rêves...<br /> FredEmile R.)<br /> <br /> Bonjour à tous,<br /> Oui j'ai dit "j'arrête"... Oui j'ai dit "j'en peux plus"... "J'ai plus la force et le courage de me battre encore"... Vous avez été nombreux à me témoigner votre soutien et votre désarroi face à<br /> cette annonce... J'ai pu lire : "Non… pas question de laisser mourir le talent... Ne sacrifie pas ce don"... Moi, assis dans mon désespoir au fond d'un gouffre entendant les voix qui m'appelaient,<br /> j'ai soudain levé la tête et aperçu au loin une lueur... Celle des anges qui m'entourent et croient en moi... Alors à quoi bon en rester là?... Qu'est-c'qu'on risque quand de toute façon on a déjà<br /> tout perdu?...<br /> Même s’il devait n'y en avoir qu'un pour qui cela change la vie, retournons sur la piste et haut les cœurs en chantant !<br /> Mais cette fois soyons 1000, soyons 10000, soyons 1 million à transmettre ce mail et faire connaître FredEmile R. ... Tissons la toile ensemble sur le web – ensemble, comme le dit “Si ça vous<br /> chante” ! – pour pouvoir se mettre en scène et que le monde sache que l'argent ? j'm'en fous ! devenir une star ? j'm'en fous !... Je fais ça par amour et conviction... Qui m'aime me suive... Merci<br /> à vous... Carpe diem...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> En complément d'information, on peut retrouver FredEmile R. (voir "Portrait" dans Chorus n° 39, pour ceux et celles qui possèdent la collection complète)<br /> :<br /> Sur Facebook :<br /> Le profil de l’artiste sur http://www.facebook.com/profile.php?id=1158504176&ref=mf<br /> <br /> <br /> En récital ("Maux'dits en scène") :http://www.facebook.com/profile.php?id=1158504176&ref=mf#!/pages/FredEmile-R-Mauxdits-en-scene-le-recital/116634845035013?ref=mf<br /> <br /> <br /> Ou sur le site officiel : www.fredemile.com<br /> <br /> Dernier album : www.poetemauxdits.com (à<br /> l'écoute sur www.myspace.com/fredemiler)<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> MICHÈLE BERNARD AU FESTIVAL AUBERCAIL<br /> Michèle Bernard, évoquée par les z'oreilles de M. Fred, chantera à Aubervilliers (93) jeudi 20 mai à 20 heures dans la programmation du festival "Aubercail".<br /> Informations et réservations : 01 42 43 42 43 ou www.aubercail.fr<br /> C'est le hasard qui nous tient par le bras parfois.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Encore un beau florilège avec ces deux dernières pages.<br /> Et sur le frigo, la liste des albums, à offrir ou à s'offrir s'allonge, s'allonge, s'allonge...<br /> <br /> Merci à si ça vous chante pour la richesse de ses découvertes.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je viens de prendre un bon bain avec plein de bulles chantantes et des notes magiques... auprès de tous ces artistes que je connais pour certain et découvre pour d'autre. Merci de çà d'étoilement<br /> grand !<br /> www.terragalice.com<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonjour,<br /> Je vous souhaite une belle journée...<br /> « Donne-moi de mes nouvelles » comme l'écrivait Allain Leprest, en voici quelques-unes miennes, en attendant le prochain disque...<br /> Vous pouvez retrouver des informations sur les sites suivants :<br /> http://www.myspace.com/jeanduino<br /> http://www.bedoowap.com/<br /> http://www.jeanduino.com/<br /> <br /> Il n'est pas interdit d'en parler autour de vous ni de faire circuler ces informations.<br /> Un grand merci, avec mon amitié.<br /> Jean<br /> <br /> <br />
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