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  • : SI ÇA VOUS CHANTE (le blog de Fred Hidalgo)
  • : Parce que c’est un art populaire entre tous, qui touche à la vie de chacun et appartient à la mémoire collective, la chanson constitue le meilleur reflet de l’air du temps : via son histoire (qui « est la même que la nôtre », chantait Charles Trenet) et son actualité, ce blog destiné surtout à illustrer et promouvoir la chanson de l’espace francophone ne se fixera donc aucune limite…
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  • Fred Hidalgo
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.
  • Journaliste depuis 1971, créateur de plusieurs journaux dont le mensuel « Paroles et Musique » (1980-1990) et la revue « Chorus » (1992-2009). Editeur depuis 1984 et créateur en 2003 du « Département chanson » chez Fayard.

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5 novembre 2024 2 05 /11 /novembre /2024 14:04

Vous aimiez PAROLES ET MUSIQUE et CHORUS ? Raison de plus pour réserver sans tarder l’un des 100 exemplaires hors commerce du Roman de San-Antonio en édition intégrale de luxe : une pièce de collection pour bibliophiles avisés et un “objet Dard” pour esprits ouverts... et curieux de retrouver – en parallèle de la vie et l’œuvre de Frédéric Dard – l’histoire de Paroles et Musique et de Chorus dont San-Antonio était un fidèle lecteur. « Mes souvenirs sont les tiens, disait-il ; ta vie est la mienne, tout sera mélangé après fermeture. »

Mais FAITES VITE (sur souscription.hidalgo@orange.fr) : cette version ultime (dans le fond) et haut de gamme (dans la forme) ne sera JAMAIS réimprimée...

 


NB. En illustrations, un mini-dossier sur San-Antonio et la chanson dans Paroles et Musique en janvier 1989 (car ses romans débordent de références à la chanson) et des interviews de Frédéric Dard à PM en 1986 (sur Renaud) et à Chorus en 1998 (à propos de la chanson française en général).

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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 16:12

Son édition intégrale révisée n’attend plus que vous…

Ouvrage en deux tomes à l’origine, Le roman de San-Antonio – “qui retrace le siècle de Frédéric Dard (1921-2021) et propose la totale sur San-Antonio” (dixit la presse) – constitue un ensemble temporel que je croyais définitivement exhaustif. C’était compter sans cette intégrale collector de luxe, revue et enrichie, mais limitée à quelque 100 exemplaires seulement, qui sera expédiée à ses souscripteurs avant les fêtes… à la condition de la réserver désormais sans délai !
 

Avec un tirage aussi délibérément modeste, il va de soi que cette réalisation n’a d’autre souci que de “peaufiner” les tomes initiaux pour offrir la version ultime d’un travail de plusieurs années et un hommage en même temps à Frédéric Dard avec l’écrin qu’il mérite : un ouvrage de 840 pages en édition reliée (couverture cartonnée, toilée, dos rond, tranchefiles, titres gaufrés et dorés, marque-page, jaquette, etc.).

Un “objet Dard” (proposé à 62 € tout compris) qui, bien que dénué d’ambition commerciale, fera très vite le bonheur des collectionneurs, investisseurs et autres traders du 4/40 ! Mais bon, moi c’que j’en dis… À partir du moment où nous avons le plaisir de vous proposer un livre définitivement unique qui n’a aucune chance de traîner sur les étals des libraires et encore moins sur les plateaux de télé, tout le reste, hein… sauf le prétexte dont je m’empare ainsi à nouveau pour reparler de Frédéric Dard dit San-Antonio qui, lui-même, a parlé à ses lecteurs et lectrices comme aucun autre écrivain de langue française.

Voyez donc cet excellent et synthétique document de TV5 Monde sur “10 choses à savoir” à son sujet (sauf à mourir imbécile comme il s’évertuait pourtant, par empathie universelle, à tout faire pour l’empêcher !), où Frédéric Dard – l’homme que j’ai le plus aimé dans ma vie, hors cercle familial – s’exprime comme toujours avec une rarissime et insondable sincérité.

Alors : une “Bonne idée” ? Tel Jean-Jacques Goldman invoquant l’existence de Frédéric Dard comme l’une des raisons de venir au monde, RÉSERVEZ SANS TARDER votre exemplaire collector (à souscription.hidalgo@orange.fr ou ici en commentaire ou message privé) pour le recevoir sans faute avant les fêtes. Avant une semaine, l'objet de ce message n’aura plus lieu d'être, les jeux seront faits… et l’intégrale définitivement introuvable.

PS. En illustration, outre ce dessin éloquent du Chat par le génial Geluck, grand admirateur de San-Antonio, deux aperçus de l’ouvrage intégral, avec (en une de sa jaquette) une photo de Frédéric Dard prise à son bureau en 1967 par votre serviteur. Ce jour-là, le grand écrivain achevait devant moi son nouveau roman… de San-Antonio ! La boucle est bouclée.
__________


NB. Pour plus de précisions sur les tenants et aboutissants de ce volume, voir en particulier les articles suivants publiés sur mes pages Facebook :
Un objet Dard pour bibliophiles et gens de bonne compagnie à (s’) offrir.
“Le roman de San-Antonio” vu par la presse et les proches de Frédéric Dard.

• Et pour rappel, cette déclaration de l’estimé journaliste, écrivain et producteur de radio-télé Jacques Pessis, à l’issue d’une heure d’entretien sur Sud-Radio autour de Frédéric Dard :
« J’ESPÈRE QUE LES FANS DE SAN-ANTONIO ET CEUX QUI NE LE CONNAISSENT PAS LIRONT CE “ROMAN DE SAN-ANTONIO”. MERCI, FRED HIDALGO, DE L’AVOIR ÉCRIT ET DE DÉFENDRE LA MÉMOIRE DE FRÉDÉRIC DARD. »

• Enfin, sachez que Le roman de San-Antonio reste évidemment disponible dans son édition originale en deux tomes brochés (San-Antonio poussa la porte et Frédéric Dard entra et San-Antonio sans alter ego) chez Balzac éditeur.
Toutes précisions sur mon site.

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30 juillet 2022 6 30 /07 /juillet /2022 08:39

C’est la fête des paires !

On le sait, l’édition « collector » (hors commerce) de cet ouvrage a été un succès. Depuis son envoi aux souscripteurs, deux mois se sont écoulés… et vous avez été nombreux, depuis, à m’interroger sur sa réception critique en me faisant part de la vôtre. Curiosité d’autant plus légitime qu’en l’absence de diffusion, on ne peut confronter sa propre opinion à d’éventuels avis médiatiques*. Et curiosité partagée : si un auteur écrit d’abord pour lui-même (sauf à vouloir fabriquer un produit formaté de consommation courante), les retours de son lectorat – surtout s’il a choisi de l’interpeller au fil des pages – lui sont aussi nécessaires que son pain quotidien.

En l’occurrence, après avoir dépassé la déception causée par une certaine frilosité du monde éditorial (pour lequel « le potentiel commercial » de cet ouvrage avait été jugé « trop faible »), puis mis en place un financement participatif pour le publier malgré tout, j’attendais avec fébrilité vos premiers commentaires. Sans trop d’impatience cependant, vu le volume de ce Roman de San-Antonio (qui retrace et boucle « le siècle de Frédéric Dard » : 1921-2021) en deux tomes... Aujourd’hui, je suis rassuré (ô combien !) sur son bien-fondé et heureux de pouvoir vous livrer un florilège d’extraits de vos réactions, certifié rigoureusement conforme (malgré l’absence délibérée de signatures, faute d’avoir sollicité votre accord de publication) et parfaitement représentatif de l’ensemble des commentaires reçus à ce jour. Qui sait si, à leur lecture, un éditeur n’aura pas envie de sortir l’ouvrage en librairie ?

 

Vos (premiers) commentaires de lecture

• Bravo pour avoir mené à bien ce colossal projet…

• À la seule vue des couvertures, avec son regard bienveillant et son sourire qui font déjà du bien, j’ai compris d’emblée que ces livres me feraient croire encore un peu en l’humain…

• J’en savoure toutes les pages…

• Merci pour ce radieux début d’été passé à lire dard-dard ce superbe « roman »…

• J’ai l’impression de (re)faire partie de la famille san-antonienne comme avec Frédéric : merci pour ça…

• Une “somme” qu’il faut prendre le temps de déguster…

• Je me régale à lire ce que je n’aurais pas peur de nommer un “monument”, merci !

• Je suis dans la lecture du tome 1 et je me régale…

• J’avance dans la lecture en continuant à me régaler !

• Quel régal ! Et quelle histoire extraordinaire ! Tu expliques de manière très vivante (et très émouvante) la façon dont tu as découvert San-Antonio, ta (très belle) première lettre à Frédéric Dard (j'imagine ce qu’il a dû ressentir à sa lecture), ta découverte du titre de “France-Soir” concernant sa tentative de suicide alors que tu partais chez lui... Bon, j’en suis seulement au tome 1 mais soyons clair : je suis déjà conquis…

• Les deux livres sont magnifiques, je me suis régalé à les lire…

• Merci pour ces précieux ouvrages Dard !

• Bravo pour ce beau et gros travail. On voit la passion à l’œuvre !

• C’est magnifique : j’ai refait un voyage en apnée avec Frédéric Dard, mon second Papa... Un grand MERCI.

• Je me lance : je n’ai pas une belle plume ni ne suis critique littéraire mais j'ai quand même acquis au cours de ma vie la totalité des œuvres de Frédéric Dard et suis en train de terminer leur relecture complète à la (dé)faveur de ce long confinement. Monsieur Hidalgo nous livre une telle somme d'informations, sur F. Dard bien sûr avec humilité et délicatesse, mais également sur la vie culturelle de cette époque, artistique, littéraire, musicale… C'est truffé d’informations et de scoops, mais l’écriture recherchée et fluide en permet la lecture aisée. J’ai beaucoup appris, croyant tout connaître et je remercie l'auteur de son partage ; comme son mentor il se livre avec sincérité et nous fait partager ses émotions. L’ouvrage a tout naturellement pris place dans ma bibliothèque à la suite de “Napoléon Pommier” et de “Céréales killer”.

• Je me régale de la saga d’art Dard, et je souhaiterais l’offrir à un ami qui possède l’intégrale de San-Antonio (moins un, le malheureux…). Or, ni sur votre site, ni sur votre blog, il n'existe de lien pour commander. Est-ce la rançon du succès ?

• Je ne comprends pas, après lecture des deux volumes, pourquoi aucun éditeur sérieux ne s’en est emparé. C’est passionnant, l’écriture nous rappelle les souvenirs de lecteurs de San-Antonio que nous étions. Enfin, l’émotion qui sous-tend le récit touche profondément le lecteur…

• Une telle somme de connaissance et de travail mérite mieux qu'une édition confidentielle, aussi luxueuse soit-elle…

• Frédéric ne s’était pas trompé en t’accordant sa confiance et son amitié pendant toutes ces années. Ses vrais amis comme toi ne sont pas si nombreux. Ton travail éditorial est époustouflant et le soin dans les détails m’a bluffée. [...] Frédéric aurait été admiratif devant une telle somme de travail. Un coup de chapeau aussi pour la mise en forme impeccable de ce livre qui a représenté un travail long et minutieux…

• J’ai lu votre ouvrage toutes affaires cessantes : c’est formidable ! À 16 ans vous aviez tout compris…

• Je l’avais mis de côté [...] et puis je l’ai ouvert, ce coffret… pour ne plus le refermer avant d’avoir revécu 50 années auprès de Frédéric grâce à toi. Je suis épuisé ! De bonne fatigue, de plaisir de lecture, au bord des larmes parfois tant j’avais l’impression d’être le seul destinataire de tes confidences (tiens, ça me rappelle quelque chose, cette façon de rendre le lecteur complice !). C’est un très beau livre d’amour à rendre jaloux les amants virtuels de San-Antonio [...]. Si j’ai retrouvé le Frédéric Dard et le San-Antonio que j'aime et goûté à ton choix d’extraits si judicieux, j’ai aussi appris plein de choses sur sa vie et celle de son entourage personnel et professionnel, quand les deux n’étaient pas confondus. [...] Quel homme de bonté, de gentillesse et de générosité et quelle aventure, quelle histoire hors du commun que la vôtre ! Tu évoques souvent ses réflexions sur la connerie, je referme ton livre sur la dernière photo, poignante, le devinant plus angoissé sur notre avenir que sur le sien. Je me sens tout con, c'est con, non ?

• Mieux que bien, et même beaucoup mieux que très bien ! Un grand livre, en somme.

• Ce livre est tellement énorme… qu’il y en a deux ! Moi aussi, j’l’ai pas finie, cette bible, mais ce que j’ai lu, je le comprends, ça vient du cœur. Du cœur de ces deux amis qu’étaient, que sont, FD et FH. Fred nous raconte son Frédéric. Bizarrement, c’est le nôtre. Fred était là, pour moi, devant San-A, à le décortiquer sans pince, une berge avant ma glorieuse naissance ! J’y crois pas, surtout quand on connaît le bel Hidalgo. Toujours fringant, top actif. Y en aura pas pour tout le monde, qu’on avait dit, et les cons comme d’habitude n’ont rien compris. Alors, ce livre je l’aime, et comme je l’aime je le dévore à feu doux, doucement, pas gâcher le plaisir ! ROMAN extraordinaire, qu’il fallait vraiment écrire... Page 200, déjà, du second tome… J’ai pas envie de le terminer !

• Je l’ai lu d'une traite ! Les deux tomes ! Et j’ai trouvé ça très bien, c’est non seulement un témoignage affectueux, mais c’est aussi une belle mise en perspective de l’importance de ce grand écrivain.

• Première escale dans cette proposition de voyage san-antoniesque. J’ai deux tablettes de chocolat (tome 1 et tome 2) et comme une bonne gourmandise je m’en garde une pour le mois prochain. Généralement la fatigue m’emporte au bout de quelques pages de lecture, mais là j’ai essayé de ne pas dévorer d’un seule bouchée cette première tablette… Merci pour ce formidable voyage qui me permet de mieux comprendre l’univers de San-Antonio (avec un tiret !) […] Après le voyage extérieur auprès de Brel [cf. “Le Voyage au bout de la vie”], je découvre celui de l’intérieur avec San-Antonio. J’y retrouve tous les ingrédients d’une œuvre d’art : l’urgence et la nécessité de lui donner une existence. Et en cadeau, la rareté de l’édition qui n’est pas pour me déplaire, me considérant comme un privilégié. Je résiste pour ne pas entamer ma seconde tablette tout de suite…

• Je viens de terminer le tome 1. Passionnant et émouvant (notamment l’épisode “yaya”…). Tu as tout compris de l’âme dardienne, spontanément, viscéralement ! Oui, Frédéric Dard a su résoudre le problème de la communication. Effectivement, le maître-mot est la connivence entre lui et son lecteur. […] J'ai appris beaucoup : la vente de peintures de Frédéric à des célébrités ; Raymond Devos, Roger Couderc lecteurs de San-Antonio ; Alain Gottvallès pressenti pour tenir le rôle de San-Antonio à l’écran ; le rappel de citations : “Les objets ne sont que des pense-gens” (tellement vrai !) ; les tourniquets du Fleuve Noir… Et l’épopée du “Petit San-Antonien” m’a régalé. Quel voyage en apnée dans la vie de San-Antonio ! Oui, Frédéric nous manque en ces temps où l'intolérance et la violence prennent le pas. Mais : “pas pleurer”… Merci beaucoup pour ce beau travail et ce bel hommage. J’attaque le tome 2 en août.

En Pour moi, c'est le grand livre du lecteur privilégié de San-Antonio que beaucoup d'entre nous aurions aimé être, et que tu as eu la chance d'avoir été. Avec notamment une plongée passionnante dans les années soixante par exemple, qui constitue aussi un témoignage de première main sur l'époque. Et c'est un roman en effet, le roman de la vie d'un grand lecteur en rapport avec le roman de la vie d'un grand auteur. Roman presque de suspense parfois, comme au moment de la quasi-rupture due à En avant la moujik... Bref, un grand bonheur de lecture.

Je n’ai pas encore terminé le tome 1. Mais je me régale à chaque fois que j’y plonge. C’est bourré d'anecdotes, de références précises, de commentaires judicieux. Je reviens vers toi quand j'aurai avalé les deux tomes pour te donner mon sentiment final, mais je peux déjà te dire que j'adore. Ton style d'écriture est vraiment agréable à lire. Et c’est fou, la chance que tu as eue – que tu as su provoquer – d'entretenir cette relation intime et chaleureuse avec Frédéric. À bientôt !

Bon, je viens de terminer le tome 01. D'abord une option 3 étoiles sur la qualité du bouquin, […] c'est du surchoix, rarement vu ces dernières années dans les parutions concernant Frédéric Dard ; surtout à ce prix : de la qualité, du beau, du vrai, du papier, de la reliure extra ! Ensuite, j'ai aimé, j'ai découvert plein de petits trucs, de précisions, surtout sur la chronologie, les voyages, etc., et le suspense… et cette fin inattendue… Je n'avais jamais envisagé cette fin-là, je pensais que […]. J’avais tort. Alors qu’est-ce que je fais ? Je recommence ma lecture, ou je pars vers le tome 02 ? De toute façon, il me faut recommencer au départ et relire, annoter, assimiler tout ça. J’en savoure la lecture… en me rationnant chaque jour pour en garder sous le pied (le pied, c’est le mot !) pendant le reste de mes vacances…

Je suis au milieu du second volume San-Antonio (t’as vu ? y a le trait d’union !), c’est magnifique et je me régale, tu peux pas savoir ! Que d’émotions ! […] Si le bonhomme bibi qui t’avait présenté à Massugas, pour ta conférence sur Brel, avec ce discours de présentation “en forme d’éloge funèbre” humoristique (comme tu t’étais plu à le dire), avait su tout ce que je viens d’apprendre, ben… il n’aurait sans doute pas osé parler ce soir-là ! Merci pour tout... et pour la dédicace.

Il voulait des avis, le Bel Hidalgo ?
Bin, j’ai pas fini.
Et sais-tu pourquoi j’ai pas fini ?
Bin, parce que j’ai pas envie que ça finisse !
Ma Félicie à moi m’a toujours conseillé d’y aller doucement avec le dessert… La voilà, ma première analyse ! Et merci !

À peine avais-je le pied (et quel pied !) posé dans le premier tome (de Savoie), que je me retrouvais en enfance. […] Merci Fred pour ce beau partage et félicitations à ta Félicie pour sa longévité et l’ardeur insatiable de son fiston à faire connaître le meilleur en toutes choses. Comme je t’envie d’avoir connu de si près cette belle personne qu’était Frédéric Dard !

Votre livre est un régal à lire ! Et les notes passionnantes : une mine !

Un seul mot : génial !

Ces réactions ne m’étonnent pas : pour tous les amoureux de Frédéric Dard, ce livre n'est pas qu’une référence, c’est LA référence ! Bien bêtes sont les éditeurs et ceux qui ne l’ont pas commandé… Tous les fans de San-Antonio rêvent d’avoir vécu ta rencontre… Mais grâce à ton talent littéraire et de conteur (tu as eu de bonnes lectures !), tu nous permets de la vivre à notre tour : c’est le plus beau cadeau que tu pouvais faire aux amis de San-Antonio. Donc, merci !


Vaut mieux lire ça que d’être sourd, aurait dit San-A. (…ou Bérurier qui aurait peut-être souhaité une joyeuse fête des paires au lecteur – voire à la lectrice ! – de ces deux tomes). Sans rire, vers la fin de l’ouvrage (écrit pour continuer à faire chorus…), j’explique que ce livre est mon « boomerang », comme un retour à l’envoyeur pour « LE » remercier de m’avoir mis le pied à l’étrier du bon côté de la vie : celui de la Bienveillance et de la Beauté (comme Berthe Bérurier, alias la Gravosse !), qui vous fait « jouer positif », sans nourrir d’illusions pour autant sur l’espèce humaine, sachant que « la chasse aux cons est un safari sans espoir ». Vos propres réactions (cf. celle de la mairie de Saint-Chef où repose l'auteur de « la plus grande épopée littéraire de l'après-guerre » : « Cet ouvrage en deux tomes fera date ! ») sont votre boomerang au Roman de San-Antonio... Merci qui ? Merci Frédéric Dard, génie de l’écriture et bon génie de ses con…temporains.

Merci à vous, enfin, pour vos commentaires spontanés (et, d'ores et déjà, pour ceux à venir, en privé ou en public, en compléments à ce propre blog – ne manquez pas de les consulter en cliquant ci-dessous sur « Voir les XX commentaires »)… En retour, permettez-moi de vous embrasser collectivement… « en attendant le plaisir » – disait-IL encore, « de le faire individuellement de vive voix » !

NB. Pour aller plus loin avec San-Antonio et ses amis, si affinités il y a, je ne saurais trop vous conseiller de demander à rejoindre dard-dard « San-Antonio / Frédéric Dard », le groupe de référence sur les réseaux sociaux (près de 12 000 membres), d’où provient une partie des commentaires de lecture ci-dessus.

*Il y a eu toutefois quelques articles d’auteurs-journalistes, dont voici des extraits :

• Indispensables ! Ces deux tomes consacrés à la saga Frédéric Dard alias San-Antonio […] sont bel et bien indispensables. Honte aux éditeurs frileux ! Concoctée loin des thébaïdes parisiennes, voici une somme documentaire et humaine digne de figurer dans la bibliothèque de tout honnête homme sachant encore conjuguer amour et partage, truculence et humour. […] Qui sait, cela a peut-être fichu les pétoches aux éditeurs au petit pied, les tristes sires qui craignent qu’on fasse une ribambelle de mioches à notre belle langue française… (Serge Dillaz)

 • Bref, le gros livre de Fred Hidalgo est indispensable car non seulement il apporte une vision un peu nouvelle de Frédéric Dard, complétant ainsi sa biographie, mais il interroge aussi indirectement l’époque dans laquelle notre auteur favori a déployé son talent, il était le plus beau symbole de cette littérature populaire qui finit par faire la peau à la littérature bourgeoise en lui imposant de nouvelles normes. Fred Hidalgo pose une question importante : Frédéric Dard pourrait-il écrire ce qu’il a écrit aujourd’hui, dans cette époque du politiquement correct qui n’est qu’une autre forme de la stérilisation de l’esprit ? (Texte complet à lire sur le blog d’Alexandre Clément).

• Avant même mai 68, San-Antonio fut, tout comme Brassens, Brel et Ferré ou encore Hara-Kiri, un ballon d'oxygène dans une France gaullienne, coincée, rétrograde. Les années 60 et suivantes se sont nourries d'une pensée libre, drôle et revigorante. Fred Hidalgo a réalisé la première biographie magistrale de Frédéric Dard/San-Antonio : un régal pour la pensée honnête !
[...] Affirmant un véritable amour pour l’humain admirable qu’était Frédéric Dard dans ses idées comme dans la vie, Fred Hidalgo relate moultes anecdotes truculentes, relève de nombreux clins d’œil du destin malicieux, analyse l’apparente dichotomie entre l’auteur de drames sidérants les plus noirs et celui de farces monumentales les plus hilarantes. On découvre comment l’auteur sérieux de C’est toi le venin, humilié par Simenon, prend sa revanche avec Béru et son vocabulaire improbable. [...] On découvre tous les pseudonymes de Frédéric Dard, tous ses livres inédits ou oubliés. Au fil des chapitres, marqués par les titres de cette œuvre considérable, on rencontre Jean Richard, Paul Préboist, Gérard Barray et aussi Georges Guétary, Renaud, Henri Tachan et tant d’autres. On plonge dans un océan d’informations, on croit couler et puis on remonte à la surface un peu plus riche dans sa tête et heureux d’avoir trouvé une île loin de nos déprimants rivages. Rien ne manque pour étancher la soif du lecteur. Cet ouvrage est le monument qui manquait au plus insolite des auteurs du XXe siècle, témoin lucide de son temps, philosophe sans le savoir, à l’écriture si jubilatoire. (Texte complet, signé Michel Trihoreau, à lire sur le site
Nos Enchanteurs.)

• […] C’est tout cela que nous dévoile Fred Hidalgo dans son passionnant ouvrage. […] Il nous livre, à travers un témoignage affectueux dont il n’a pas son pareil pour nous rendre complices à la lecture, une belle mise en perspective de l’importance de celui qui reçut le Grand prix de littérature policière des mains de Jeanne Moreau en 1957. […] Une somme d'informations extraordinaire nous est offerte sur Frédéric Dard, avec humilité et délicatesse, mais aussi sur la vie culturelle, artistique, littéraire, musicale de l’époque que nous traversons, via la lecture de plus de 800 pages issues d’une somme de travail qu’aurait admirée à coup sûr celui de qui Renaud se rapprocha beaucoup après la disparition tragique de Coluche... » (Texte complet, où l’auteur, Sébastien Lesné, relève certaines passerelles entre les livres de San-Antonio et les chansons de Georges Brassens, en cite d’autres et rappelle que « le sétois moustachu […] manifesta un intérêt certain pour les œuvres du père de San-Antonio, en bonne place dans sa bibliothèque… » sur son blog Georges Brassens, par les routes du printemps…)

[…] Autant l’avouer : avant de lire ces deux volumes, je n’avais pas beaucoup navigué dans l’univers de San-Antonio, truffé de personnages rabelaisiens, oublieux de toute langue de bois pour mieux adopter celle inventée par leur créateur. Et pourtant, j’ai dévoré sans retenue ce récit à deux voix et quatre mains. Une biographie, un recueil de souvenirs ? Bien plus que cela : la résultante passionnante d’une longue complicité affective, malgré un écart de vingt-huit ans, entre les deux Frédo. [...] La totale sur l’immense écrivain […], avec l’envie constante de découvrir la suite […]. Tout y est, oui, sur l’homme et son œuvre, sans la moindre zone d’ombre ni omission, jusqu’à la perception qu’on en a aujourd’hui. (Texte complet, signé Albert Weber, à lire sur le site Planète Francophone).

 

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